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Olivier from Madinina

Olivier from Madinina

Ex chef d’entreprise, dans les marchés de la distribution sélective, de l’audio-visuel et des NTIC, j’ai décidé de m’échapper de ce monde de dingues pour aller assouvir ma passion de la photographie dans la Caraïbe. Je suis passé du capitalisme feutré de la social démocratie à l’alter-mondialisme modéré. Evolution toujours en cours.

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  • Premier article le 02/05/2009
  • Modérateur depuis le 29/05/2009
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Derniers commentaires



  • Olivier from Madinina Olivier from Madinina 15 mai 2009 21:17

    Et ?

    Critiquer, c’est intéressant lorsque c’est constructif. Lorsque l’on propose une alternative. Le simple fait de dire « je ne suis pas d’accord » ne disqualifie pas le sujet critiqué.

    Aujourd’hui, il se pose un problème important concernant la rémunération de la création (essentiellement musicale) dans un environnement totalement dématérialisé. La licence globale est une des réponses avancées. Même si elle reste très vague et pas simple à mettre en oeuvre, elle a le mérite d’exister. Et vous, vous proposez quoi comme alternative ?



  • Olivier from Madinina Olivier from Madinina 15 mai 2009 13:30

    Juste une question : Vous croyez que les « téléchargeurs », une fois privés de leur connexion internet, vont courir à la fnac pour acheter des CD ?

    La réponse à cette simple question est la clé de la compréhesion de la stupidité de cette loi vis à vis de la rémunération de la création. Elle n’apportera strictement rien sur cette problématique, la preuve en est que la SACEM et l’ADAMI ont déjà repris leur baton de pèlerin pour remettre en route leur lobby pour une taxe sur les FAIs (donc, in fine, sur les internautes) pour le financement de la création sans extension du droit à la propriété privée. Voilà pourquoi la licence globale n’a pas été abordé puisqu’il ne fait aucun doute que, d’ici quelques mois, tous les internautes devront payer quelques euros sans aucun accès supplémentaire à la culture.

    La licence globole n’est clairement pas la panacée, mais elle met néanmoins la problématique de la rémunération, avec contre partie, sur la table.



  • Olivier from Madinina Olivier from Madinina 7 mai 2009 22:11

    Bach : 1685-1750
    Cezanne : 1839-1906

    On parle de la rémunération des artistes contemporains dans un environnement dématérialisé. Que viennent faire Bach et Cezanne là dedans ?

    Et quand bien même, je ne sais pas vous, mais personnellement, pour apprécier Bach, j’ai besoin d’une orchestration, qui aura nécessité une moblisation de moyens financiers. Si vous pouvez apprécier son talent uniquement à la lecture de partition, tant mieux pour vous, mais ce n’est pas le cas de 99.99% de la population.



  • Olivier from Madinina Olivier from Madinina 7 mai 2009 19:17

    C’est bien là l’un des noeuds majeur du problème.

    Les pros HADOPI ont établi une sorte d’entité protéiforme dans laquelle sont mélangés auteurs, compositeurs, réalisateurs, interprètes, acteurs, majors, société de production audiovisuelle, société de collecte de droit ... etc, en laissant croire que le téléchargement illégal impactait de manière identique tous ces acteurs et que les difficultés de l’un d’eux entrainerait la chute de la totalité de l’entité.

    C’est habile, bien évidemment, mais totalement faux. Chacun de ces acteurs du divertissement est rémunéré selon une règle bien spécifique (droit d’auteur, royalties, marges sur vente, contrat d’auteur, cachet ...etc). La réalité est, en effet, que les plus impactés par la copie et la dématérialisation sont les majors. Mais, d’un autre coté, leur activité est de moins en moins utile et leur absence de remise en cause depuis l’avènement d’internet les a fragilisé à l’extrème.

    Il va bien falloir, qu’à un moment ou à un autre, les artistes comprennent que les majors ne sont plus leurs aliés naturels, mais un boulet qui pénalise la transformation du secteur artistique et son adaptation au monde de l’échange numérique généralisé et irréversible. Au même titre que d’autres industries (malheureusement), elles sont appelées à disparaitre ou à accepter les contraintes que leur impose leur environnement.

    Tant que cette révolution (désolidarisation des artistes vis à vis des industries) n’aura pas lieu, il sera impossible de trouver des solutions à la rémunération normale et nécessaire de la création.



  • Olivier from Madinina Olivier from Madinina 7 mai 2009 18:52

    « Que je sache, Arthur H ou Maxime le Forestier ne retournent pas en studio enregistrer une nouvelle copie de chaque disque, à chaque fois qu’ils veulent vendre un exemplaire.
    Le patissier retourne à ses fourneaux à chaque pâtisserie qu’il veut vendre. »

    La réction de ces artistes est ridicule de méconnaissance de la réalité du projet de loi HADOPI. Et ils sont probablement mal placé pour parler de diffuculté financières. On est d’accord.

    Néanmoins, ce n’est pas une raison pour faire des amalgames. Pour fabriquer sa baguette, le boulanger a mobilisé 5 cents d’ingrédients et 1mn de travail. Pour finaliser son album, un artiste a mobilisé des dizaines de milliers d’euros et des mois de travail. Ca disqualifie toute tentative de comparaison.

    Sinon, d’accord avec Norbert Gabriel. HODOPI est une insulte à la démocratie, aux libertés individuelles et à la conscience politique. Il n’empèche que le problème de la rémunération de la création artistique, à l’heure de la dématérialisation systématique, doit être abordé et solutionné. 

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