Le secteur informatique est très délocalisable et l’emploi y est laminé par la concurrence des pays à main-d’œuvre bon marché. On ne peut que le déconseiller très fortement aux jeunes diplômés. C’est vraiment dommage, car il attirait il y a une vingtaine d’années les bacs + 5, bac + 7 de par son caractère très évolutif à la pointe du progrès technique. Aujourd’hui il faut qu’un jeune soit stupide ou passionné pour se lancer la dedans.
Dans les facteurs qui relativisent ces salaires, j’ajouterais les remarques suivantes.
Le fait d’avoir des enfants est un choix, donc à la limite un élément du train de vie, je ne le rangerais donc pas dans la catégorie ‘éléments relativisants’.
Par contre, le fait d’être dans le public ou le privé est un élément relativisant majeur. La précarité est nulle dans le public et galopante dans le privé. Donc si vous vous retrouvez au chômage pendant le tiers de votre parcours professionnel, il s’agit la d’un élément capital à prendre en compte dans vos revenus. La précarité entraine aussi une pression sur les salaires qui en toute logique seront sensiblement meilleurs dans le public.
Faire des études me semble aussi être devenu un élément plus très motivant financièrement, du moins comparé à la situation il y a une trentaine d’années, à l’exception notable des professions médicales, qui tirent très bien leur épingle du jeu.
>> L’étape suivante sera la frappe que la Russie fera sur l’installation du radar de surveillance du bouclier américain en Pologne.
Tout le monde redoute cette éventualité qui nous concernerait vraiment. La vieille Europe de l’OTAN ne ferait sans doute rien de significatif et la nouvelle Europe revancharde ne pourrait rien y faire. Chacun se draperait dans sa dignité, bouderait dans son coin un moment et l’affaire s’arrêterait la.
Par contre les Américains, pour qui cela constituerait une humiliation inacceptable, pourraient avoir des réactions épidermiques très dangereuses, et qui pourraient couter très cher à l’Europe tous âges confondus. Je me méfie des initiatives mi-géopolitiques/mi-idéologiques d’un Bush/MacCain ou même d’un Obama qui semble avoir pris le pli de caresser ses compatriotes va-t-en guerre dans le sens du poil. La destruction des installations radars américaines serait une nouvelle crise de Cuba de par sa gravité. L’OTAN, qui a été une necessité pendant la guerre froide, est devenue un danger plus qu’une sécurité.
Ce qui est toujours un peu répugnant, je crois que c’est le mot qui convient ici, ce sont les commentaires des tartuffes, qui démarrent au quart de tour pour dénoncer les excès de l’économie de marché, mais qui deviennent tout à coup beaucoup moins sévères pour dénoncer les largesses de l’état envers certaines catégories professionnelles, tels que les salariés des entreprises d’état ou les fonctionnaires. Moins sévères, voire enthousiastes pour justifier les privilèges du public par rapport au privé, quitte à proposer des solutions évidentissimes auxquelles ils ne croient pas eux-mêmes un seul instant : l’alignement du privé sur les avantages du public.
Il faut se rendre à l’évidence, le gouvernement Fillon/Sarkozy ne crèvera pas l’abcès : il est tout aussi lache que les précédents gouvernements et absolument tétanisé par le pouvoir de nuisance de ces catégories professionnelles. Sans doute faudra-t-il attendre que la situation financière de l’état se dégrade encore plus pour que les choses bougent vraiment.
Le problème du cout des salariés des entreprises type SNCF reste entier. Il faudra passer par des privatisations, comme pour GDF, pour se débarasser à l’usure et à tout jamais de ces salariés/retraités bien encombrants.
Il faut faire une guerre ouverte aux fonctionnaires, sans oublier les salariés des entreprises d’état. Il est plus que temps de démasquer ces profiteurs qui se cachent derrière la pseudo défense de l’intérêt général pour justifier leurs privilèges. Il est proprement indécent aujourd’hui d’obliger les salariés du privé s’enfonçant dans la précarité et le chômage, de continuer à financer cette caste.
Les économies a la clé sont gigantesques si on ne licenciait ne serait ce que 20% de l’effectif : les salaires et retraites des fonctionnaires représentent la moitié du budget de l’état.