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  • Premier article le 16/10/2013
  • Modérateur depuis le 08/04/2014
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Derniers commentaires



  • parlons-en parlons-en 15 mai 2014 23:36

    À tous les commentateurs,

    Un argument fréquent ressort, celui du manque de confiance envers les politiciens de l’ « UMPS ». Voir même une haine. La souffrance de se sentir oublié par ces élites politiques qui assomment la critique à coup de glorieuses promesses et ressortent de chaque mandat avec des excuses lamentables. On peut en dire la même chose avec le président Obama qui avait donné tant d’espoirs, Lula ou Mitterrand. Ces victoires électorales que le peuple s’est approprié pour les bienfaits de l’optimisme ont tous été douchés par des bilans décevants.

    Il y a un échec démocratique, il est admis, à l’échelle nationale, européenne et mondiale. La masse d’individus ne sait plus où donner de l’espoir tellement les représentants les laminent. L’argument de dire que le FN est la solution à cette maladie démocratique est le mauvais. En quoi le FN est-il capable de redonner au peuple le pouvoir de se faire entendre ? Quels en sont ses capacités ? Le FN est populaire, au sens du succès, car il met des réponses simples et radicales à des questions complexes. Mais croyez-vous les représentants FN meilleurs que le reste de cette élite ? J’en doute très fortement.

    Alors maintenant vous vous dites qu’on est foutus, que cette minorité d’hommes et femmes de pouvoirs faisant partie du cercle fermé des puissants de ce système vont tenir l’opinion du peuple jusqu’à ce que le chao éclate. Vous espérez les faire flancher car le chaos est leur plus grande crainte. Mais la révolution n’a jamais mené à la paix, l’histoire a montré que les révolutions, les transformations politiques par le chaos et la haine n’ont mené qu’à la violence et le désordre social. La France et l’Europe sont-ils en si mauvaise phase pour mériter un tel échec ? Vous admettrez que non. Pour la simple raison que notre histoire a été suffisamment garnie d’atrocités pour que nous nous entendions à ne pas le revivre.

    Alors quelle solution ? Parce que contrairement au retranchement que les annonces du FN illustre, il faut garder espoir que l’Europe est une aubaine. Elle a été construite sur de mauvaises bases, ou plutôt dans le mauvais ordre. Les libéraux ont estimé que le meilleur moyen de lutter contre la guerre était l’économie. La politique n’est venue que plus tard, trop tard peut-être, puisque les barrages n’ont pas suffi pour éviter la chute de 2008 puis 2011. En réalité il n’y a pas de Solution ; il y a une progression, une réflexion à mener. Ma piste est celle de travailler encore et toujours à améliorer le sort de la démocratie. Redonner au peuple le pouvoir qu’il lui est dû. Redonner à l’opinion de l’influence. Cela passe par un changement de vision de la démocratie et du processus de légiférassions.

    La France souffre des erreurs du passé. L’erreur de la colonisation brutale, de la soumission aux marchés (sous les régimes de gauche et de droite) et de la gestion archaïque de l’intégration des immigrés. Il n’y a pas à assumer ces erreurs personnellement, il faut l’assumer collectivement, et donc politiquement. Mais il faut changer notre regard sur la politique, il faut continuer de critiquer, de témoigner, de discuter, de partager les souffrances et les doutes. Comme AgoraVox le fait. Malgré toutes les craintes et frustration que le peuple peut ressentir par rapport aux politiques, il est toujours écrit dans la constitution que celui-ci est souverain. C’est donc au peuple, à la société civile, aux agents médiateurs de réguler les faux pas de nos représentants, de redonner du sens à sa souveraineté. Je n’ai pas exposé d’identité politique, je suis un de ceux qui aimeraient retrouver confiance en la politique. Je suis de ceux qui sont déçus par la bassesse intellectuels des débats, de ceux qui ne croient plus en la suprématie de l’ENA et des grandes écoles de la monopensée, de ceux qui attendent de ses concitoyens un élan de motivation pour retrouver l’équilibre démocratique qui manque à ce système. Le législateur, l’économie et le peuple, trois entités sans têtes qui doivent se consulter, s’écouter et s’organiser pour progresser au même rythme.

    Il y a une certitude qu’aucun de vous ne pourra m’enlever : ce n’est pas par le retranchement que notre société progressera. C’est une erreur monumentale que de penser que nous vivrons bien plus tranquilles si nous vivions isolés de toute influence étrangère, qu’elle soit économique, démographique ou politique. L’Europe est toujours à l’état d’éveil, il faut donc le nourrir d’espoir. Voter FN, c’est capituler.



  • parlons-en parlons-en 15 mai 2014 00:19

    Avec une admiration assumée pour les armes de guerre comme le rafale, je peux comprendre que vous ayez un peu de mal avec les histoires romantiques. Veuillez m’excuser d’avoir réveillé votre hantise pour les plaisirs des relations humaines.
    Attendons encore 3 mois, nous verrons qui a raison concernant la qualité de ce film. Notez tout de même que les prix remportés par cette œuvre sont déjà assez prestigieux, et ce n’est pas fini :

    (merci wikipedia)


  • parlons-en parlons-en 21 janvier 2014 18:16

    En effet la France n’est pas une démocratie au sens de la science politique, ni aucun autre pays d’ailleurs. Et vous soulevez exactement le point le plus important de ce débat qui est l’implication du peuple dans cette « démocratie ». Le peuple est souverain dans le texte mais ne l’est en rien par la réalité, c’est bien le cas. L’utopisme de penser qu’un jour le peuple aura les pleins pouvoirs sur les règles qui l’entoure n’est pas souhaitable parce qu’il est inapplicable et probablement inefficace. L’idée est simplement de travailler à rendre les débats et les décisions électorales d’une qualité meilleure, et ceux grâce à un rôle approfondis de la société civile, qui doit devenir ce 4ème pouvoir de notre constitution. Son rôle est d’être l’expert des décisions politiques pour guider les électeurs motivés lors de leurs différents jugements. Lorsqu’on suggère une plus grande implication politique, cela peut se résumer à voter. Mais l’implication ne sera visible et utile seulement si la force du vote prend de la valeurs.


    merci pour votre commentaire.


  • parlons-en parlons-en 16 octobre 2013 21:53

    Vous qui avez pratiqué les bancs d’une ESC, n’avez-vous pas eu l’impression de ne jamais avoir appris comment gérer les conflits d’intérêt pour les limiter, comment responsabiliser son entreprise envers ses ressources humaines, comment sécuriser des investissements en visant sur du long terme ? Non, les ESC vous apprennent à ne générer que de la rente immédiate, sans vous soucier des conséquences d’une telle obstination. Je ne critique pas les personnes qui ont pratiqué ces écoles, je suis affligé du peu de choses que ces personnes connaissent sur les valeurs philosophiques de la vie alors qu’ils ont très vite des millions entre les mains, c’est donc bien les écoles les responsables et non les étudiants, Alors non, votre compte n’est pas réglé.



  • parlons-en parlons-en 16 octobre 2013 21:51

    N’est-il pas plus agréable de lire des écritos soignés plutôt que des torchons d’une banalité infantile ? Je le crois.

    Vous avez une vision bien bordélique du système, selon vos mots, tout le monde est responsable de tous les maux. C’est vrai qu’un système pleinement démocratique en perdition ne peut que responsabiliser le peuple qui en est le légitime gouvernant. Mais sommes-nous dans une démocratie ? J’en doute... Il n’y a pas qu’un responsable ça semble évident, et les ESC (dans leur panel international) ne sont absolument pas les seules. J’ai d’ailleurs bien stipulé qu’ils sont des responsables « majeur » et non uniques. De plus, je n’ai jamais écrit que TOUS les diplômés d’ESC sont à l’image de ce que je prétends définir. Bien sûr que les commerciaux ne sont pas les seuls dans les sociétés financières, il y a un panel de corps de métier provenant de diverses sciences ainsi que du Droit. Simplement qui dirige ce petit monde ? Certainement pas les informaticiens ou autre pions de ce genre (sauf exception comme la PDG de Yahoo ! peut-être), mais bien les commerciaux, les financiers ayant appris les règles des marchés et du management sur les bancs de Princeton, Yale, Harvard, HEC, Oxford, ESSEC ou Mannheim et la liste est longue. Qui est à la tête des grands groupes, des organismes de régulation, des institutions financières internationales, des agences de notation ou encore des chambres parlementaires  ? une très grande partie sort des écoles de commerce, et ces gens, il faut l’avouer, ont une influence monstrueuse sur la mécanique du système économique.
    Alors quand vous accusez les pauvres de payer trop peu cher une nourriture qu’ils peuvent à peine se permettre d’acheter, c’est assez médiocre. Oui certains africains achètent du riz asiatique parce que le leur est trop cher. Mais ont-ils le choix ?

    Je suis d’accord sur une bonne partie de vos arguments, les politiques manquent de culot (mais c’est un tout autre débat), beaucoup d’élites manquent d’humanisme et les émissions de télé-réalité proposent un programme intellectuellement minable. Certes, mais il faut voir plus large, ce n’est pas une liste de détail qu’il faut tirer mais un moule à remodeler. Lorsqu’un navire a des défauts de structure, on ne ré-échantillonne pas quelques soudures, on re-modélise le tout. Qui conçoit le modèle ? certainement pas l’africain avec son riz du coin.

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