« Au passage, je signale pour les »euro-philes« que la Suisse ne veut toujours pas de l’euro, ni la Grande-Bretagne, ce qui va peser sur la place de l’euro face au dollar et sa situation future comme monnaie d’échange internationale potentielle. »
S’agissant de la Suisse, le problème ne se pose pas en ces termes, celle-ci n’étant pas membre de l’UE, elle ne pourrait de toutes façons pas adhérer à la zone Euro.
Merci pour cet article que je trouve fort intéressant, qui pose à mon avis des questions fondamentales et qui m’interpelle.
L’auteur semble avoir été inspiré par Denis de Rougemont, lui qui voyait la Suisse comme un laboratoire susceptible de servir de modèle à la construction de l’UE, lorsqu’il écrit :
"2. Dans l’accomplissement de cette tâche, elle devrait s’inspirer de l’exemple de la Suisse, cette petite Europe au cœur du continent. La Confédération helvétique a, en effet, réussi le tour de force de faire cohabiter et prospérer quatre entités linguistiques et vingt-trois entités politiques toutes plus jalouses de leurs prérogatives les unes que les autres, au moyen d’une formule simple : en reconnaissant que l’intégralité du pouvoir politique émane du peuple souverain.
Un puissant argument milite en faveur de l’adaptation à l’Europe des institutions qui ont été expérimentées avec le succès que l’on sait dans la Confédération helvétique."
Vu l’évolution actuelle du projet européen, je ne suis pas sûr que Denis de Rougemont y aurait trouvé son compte ...
Permettez au citoyen helvétique que je suis, partisan de l’adhésion de la Suisse à l’UE (et oui, cela existe ...), de vous donner mon avis sur la question fondamentale qui est posée dans l’article : celle du bien-fondé de soumettre tout traité constitutionnel au référendum populaire. Pour ma culture politique, cela va de soi. C’est évidemment OUI ! Si l’UE semble être aujourd’hui en perte de popularité auprès de ses citoyens, c’est fort probablement parce que ceux-ci constatent que la construction de l’UE se fait dans leur dos. Imposer un traité constitutionnel, même s’il n’en porte pas explicitement le nom, aux citoyens sans les consulter par référendum, cela s’appelle un déni de démocratie, n’en déplaise à M. Sylvain Reboul. On peut certes ergoter sur les raisons qui ont poussé Nicolas Sarkozy à préférer la ratification parlementaire de ce traité, plutôt que la voie référendaire, mais moi je n’en vois qu’une, le risque bien réel d’un rejet populaire. Le même Nicolas Sarkozy déclarant durant la campagne présidentielle, être favorable à l’idée de soumettre à référendum populaire l’adhésion de la Turquie à l’UE. Alors, que penser d’une telle démocratie à géométrie variable, un traité constitutionnel étant par nature beaucoup plus important, fondamental dirais-je, que l’adhésion d’un nouveau pays, fût-ce la Turquie.
Le déficit démocratique de l’UE est bien réel. Dans ces conditions, comment voulez-vous que les citoyens ne se sentent pas frustrés ?
Pour ma part, je souhaite que construction européenne se poursuive, mais seulement avec l’adhésion de ses citoyens, en leur faisant partager les décisions et les responsabilités qui en découlent. C’est cela la démocratie et c’est ainsi que l’on construit un édifice solide, stable et durable. Le destin de l’Europe c’est avant tout celui des européens eux-mêmes.
Une dernière remarque : la Suisse n’a de leçons à donner à personne, ce n’est pas sa vocation !
Vous ne citez aucune référence scientifique tendant à démontrer ce que vous affirmez, alors que les climatologues et autres scientifiques les plus réputés s’accordent à démontrer les liens existant entre les activités humaines et le réchauffement climatique (Par exemple : http://personnes.epfl.ch/109936).
Votre prose me fait penser à la négation des théories de Galilée au début du XVIIème siècle.
Alors que le temps presse et qu’il est urgent de prendre des mesures drastiques, vous tentez d’égarer le lecteur. Non, votre article n’est vraiment pas convaincant !
« ...ses banques auxquels j’ajouterai une tradition calviniste peu reluisante. »
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Ah oui ? Que savez-vous des calvinistes ? En connaissez-vous beaucoup ? C’est une espèce rare en France depuis la Saint-Barthélémy et la révocation de l’Edit de Nantes, mais encore et toujours stigmatisée à ce jour dans la Patrie des Droits de l’Homme semble-t-il ...