et si dieu était mort bien avant, tellement loin avant... ?
et si l’homme n’est pas insignifiant ? car pour qui, comment, à quelles conditions ?
que savez-vous des moustiques ? de leur ouïe ?
pourquoi s’imaginer que nous serions sortis du platonisme ?
sortis de la reine victoria lisant son roman dans un train ?
et surtout que notre âge ne serait plus fichtrement sur-métaphysique ?
hypercroyant dans son supposé athéisme ?
dégoulinant de pudibonderie en pleine pronographie ?
comment se permettre l’hypothèse d’une sortie de l’histoire sans se pencher sur le destin spectaculaire de l’humain, quand la machine sur laquelle vous avez composé ce texte y invite déjà... ?
on ne peut pas faire une philosophie du constat, à moins de l’aplatir au destin technique de la science, l’historial n’est pas l’historique, et c’est à l’heure où l’homme, dites-vous, se mentirait le mieux, qu’il dirait enfin sa vérité ultime ?
« Il y a déjà une vingtaine d’années, les ventes au noir de cassettes de mort réelle (quelle qu’elle soit) faisaient autant de succès que de simples cassettes pornographiques. » - bien dit, et surtout la suite, que c’est un style, que déjà ça fait école, que ça germe, de partout.
reste un interdit, l’ultime, que même le mauvais goût de daëch n’ose pas franchir :