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Patrick Guillot

Patrick Guillot

Enseignant, auteur d'ouvrages sur les stéréotypes de genres, les discriminations et les sexismes.
Cofondateur du GES (Groupe d'études sur les sexismes).

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  • Premier article le 18/04/2011
  • Modérateur depuis le 23/08/2011
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Derniers commentaires



  • Patrick Guillot Patrick Guillot 14 juillet 2011 22:21

    C’est curieux que personne ne cite l’enquête française la plus récente, celle de l’ONDRP, pour l’année 2009 :

    - 208 000 femmes battues, soit 0,9% des femmes en couple. 0,9% ! Vous voyez l’ampleur de la différence avec les 10% de l’ENVEFF, que vous avez encore le culot de citer !!!

    - 78 000 hommes battus, soit 0,4% des hommes en couple. Un chiffre certainement inférieur à la réalité pour des raisons de méthodologie, mais tout de même : quand il y a 78 000 victimes, on ne chipote pas pour savoir s’il y en a plus ou moins que chez l’autre sexe !

    L’article de Liline est d’inspiration discriminatoire et sexiste, c’est clair.



  • Patrick Guillot Patrick Guillot 28 juin 2011 20:25

    Sans oublier le dossier très complet sur les fausses accusations ici :

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique18



  • Patrick Guillot Patrick Guillot 27 mai 2011 20:02

    Le lien pour le Comité Jean-Paul Degache :

    http://soutien.jean-paul.degache.over-blog.com/



  • Patrick Guillot Patrick Guillot 7 mai 2011 19:28

    @ Hinle

    "Mais se dire victime d’une femme passe mal particulièrement dans la gent masculine.« 

    Exact, mais aussi et surtout : c’est quasiment impossible à dire lorsque la société est dominée par une idéologie qui martèle que ce genre de situation est impossible et que la violence féminine n’existe pas.

     »Dans cette loi, il y a des mesures spécifiques pour les femmes car il y a des violences spécifiques subies par les femmes.« 

    Faux. Sauf un ou deux cas (les avortements forcés, les »crimes d’honneur" qui à ma connaissance ne concernent pas l’Europe) il n’existe pas de violences spécifiques subies par les femmes. Toutes les formes de violence, dans des proportions variables, sont subies par les deux sexes. De même, il n’existe que deux cas de violences subies spécifiquement par les hommes : paternités imposées et paternités volées. Mais il existe beaucoup de cas de violences majoritairement subies par les hommes : refus de la résidence alternée, non-présentation des enfants, fausses accusations de violence ou d’abus sexuel, etc. Mais de ces dernières, bien sûr, la loi ne parle pas.

    Vous semblez vous solidariser avec les hommes victimes, c’est bien. Par contre, vous n’acceptez pas le fait qu’une idéologie misandre prégnante soit largement responsable de leur malheur : c’est dommage.



  • Patrick Guillot Patrick Guillot 7 mai 2011 15:28

    @ Hinle

    "Si vous Messieurs êtes victime dans votre couple de violences physiques ou morales, vous pouvez vous appuyer sur la loi ci-dessous pour faire valoir vos droits et obtenir des protections en tant que victime.« 

    C’est effectivement la logique sexiste et perverse des lois et des campagnes (nationales), des conventions ou des campagnes (internationales : ONU, OMS, Conseil de l’Europe, etc).

    Au moins en Europe, nous vivons dans des systèmes républicains. Les lois et les services concernant les violences sont au service de tous les citoyens, sans distinction de sexe (ni de religion, de race, etc.) C’est pourquoi il n’y a pas à se demander si tel ou tel sexe en sera davantage bénéficiaire en proportion (parce qu’il comporte plus de victimes), et aussi pourquoi il n’y a pas à nommer tel ou tel sexe comme premier ou seul bénéficiaire de la loi.

    Certes, en théorie, le fait de nommer un sexe n’empêche pas l’autre sexe (en l’occurrence les hommes) de bénéficier de la protection de cette loi. Mais cela occulte l’existence des violences à son encontre. Quand les lois et les campagnes anti-violence conjugale se présentent comme au service des femmes victimes, et d’elles seules, alors les hommes victimes croient qu’ils en sont exclus ; ils n’appellent pas le 3919 ; ils n’osent pas porter plainte ; ils se cachent ; le public ne connaît pas à leur existence ; la télé ne leur consacre pas de documentaires ; les policiers prennent spontanément parti contre eux lorsqu’ils sont appelés par des voisins ; les »sociologues" écrivent dans leurs traités qu’ils n’existent pas ; etc.

    C’est ce qui se passe depuis quinze ans : la discrimination fonctionne parfaitement.

     


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