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Paul Villach

Paul Villach

- Né en 1945, à Quintin (Côtes-d'Armor) et décédé le 16 avril 2012 à Lyon.
- Études de Lettres Classiques, d'Histoire et de Sciences Politiques (Paris) ;
- 34 années d'enseignement dans le Secondaire et dans le Supérieur, en France, en Tunisie, en Algérie ;
- Président d'une association de défense des droits de la personne (LE REGARD, Réseau d'Entraide pour la Garantie, l'Approfondissement et le Respect des Droits”).

Auteur de plusieurs livres :
Sous le patronyme de Pierre-Yves CHEREUL
- aux éditions Terradou, Digne : "Cher collègue", 1989, la vie quotidienne dans l'Éducation nationale à travers une cabale qui révèle l'indignité de ses auteurs, chef d'établissement et "chers collègues".

- aux éditions Chronique Sociale, Lyon :
* « Le Code de l'Information » (1989), un essai pour une théorie expérimentale de l'information ;
* « Construire la Démocratie : le contrat démocratique » (1993), un essai sur les fondations de la Démocratie.

- aux éditions Lacour, Nîmes  :
Sous le pseudonyme de Paul VILLACH
* « Les infortunes du Savoir sous la cravache du Pouvoir » (2003), une analyse de l'Éducation nationale où le savoir est maltraité et le professeur asservi ;
* « Cagoule noire et carte blanche » (2005), un roman sur la qualité de l'information aujourd'hui disponible à partir d'un fait divers fameux, une prise d'otages dans une école maternelle.
* "Béa de Capri à Carnon" (2010), un roman d'amour sous l'enchantement de la grâce féminine dont l'érotisme est la liturgie de la célébration pour goûter de courts moments d'éternité.
Sous le patronyme de Pierre-Yves CHEREUL
* « Les médias, la manipulation des esprits, leurres et illusions » (2006), une application de "Le Code de l'information" à l'image avec près de 300 photos ;
* "L'informateur irlandais, ou Saint Judas, apôtre et martyr", (2007), une tragédie en 4 actes sur la délation et l'information à partir d'un fait historique survenu en 1983 dans le contexte de la guerre d'Irlande du Nord.
* "Un blâme académique flatteur", (2008) récit d'une trentaine d'années d'expérience à l'Éducation nationale, où la violation de la loi par l'administration est un mode de gestion comme un autre dans l'indifférence générale.
- aux éditions Golias, Lyon/Villeurbanne :
sous le patronyme de Pierre-Yves CHEREUL
* "L'heure des infos, l'information et ses leurres" (2009), un recueil d'articles parus sur AGORAVOX entre janvier 2006 et juin 2009, pour illustrer une théorie de l'information du point de vue du poisson et non pas du pêcheur, élaborée dans des ouvrages précédents.
* "L'affaire DSK, deux hypothèses pour une énigme", (juin 2011), un essai faisant de cette affaire un cas pratique d'une approche prudente de l'information, comme on avance sur un chemin de crête vertigineux en se gardant de verser d'un côté ou de l'autre, faute d'indices décisifs.
- Coauteur d'un jeu de société, « Le Son du Nénuphar », où l'on joue non pas avec les lettres mais avec les sons de la langue française, en extrayant des SONS tous les SENS possibles (propres et figurés) : soit le chemin inverse du langage “Texto” prisé des adolescents.

Tableau de bord

  • Premier article le 20/01/2006
  • Modérateur depuis le 13/02/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Paul Villach Paul Villach 6 octobre 2006 13:29

    Je ne pense pas du tout qu’une « main courante » soit la solution. L’expérience montre qu’elle n’a aucune suite.

    1- Il importe d’abord et avant tout de faire rapport de la transgression ou de l’agression au chef d’établissement et, si la gravité des faits est manifeste (Toutes atteintes aux droits de la Personne : injures répétées - menaces de toute nature, et a fortiori, agression physique), de demander aussitôt au recteur, par voie hiérarchique, sur la foi de ce rapport, la protection de la collectivité publique (conformément au fameux article 11 de la loi du 13 juillet 1983 si souvent ignoré de la hiérarchie quand il s’agit des fonctionnaires exécutants : car en général le fonctionnaire d’autorité est protégé quasi systématiquement, même en position d’agresseur ; ça leur arrive, plus souvent qu’on le croit ! : Cf. les expériences de Milgram évoquées dans l’article.).

    2- Il va de soi que l’élève (ou les élèves) coupable(s) de ces agressions, ne peu(t) (vent) plus être reçu(s) en classe, tant que les conditions minimales de respect mutuel ne sont pas rétablies. « L’exclusion ponctuelle » s’impose donc.

    3- Le rétablissement de ces conditions minimales implique une procédure. En fonction de la gravité des agressions, il existe une échelle de mesures plus ou moins sévères à prendre : depuis, pour une faute bénigne, des excuses écrites avec engagement à respecter les règles de la classe , jusqu’au conseil de discipline que le chef d’établissement doit avoir le courage de convoquer, et même au dépôt de plainte par la victime, de préférence au civil, avec assignation directe de l’élève devant le Tribunal civil, sur la base des articles 1382 et 1383, du Code Civil, fondant la responsabilité civile ; s’il s’agit d’un mineur, l’article 1384 prévoit la responsabilté des parents qui doivent eux aussi être assignés.

    4- Il va de soi que la solidarité des autres professeurs favoriseraient les solutions. Mais chacun sait que l’infantilisation ambiante et la rivalité féroce qui existent entre eux conduisent les uns et les autres à profiter des conflits de cette nature pour montrer à l’autorité qu’eux « n’ont pas de problèmes » , qu’ils savent mieux y faire..., même si c’est faux ! Ceci, pour se valoriser et avoir les faveurs qu’ils convoitent (il existe toute une large gamme de faveurs à la disposition d’un chef d’établissement pour s’acheter la docilité des professeurs)

    5- On n’en serait pas là aujourd’hui, si la protection statutaire avait été accordée chaque fois qu’un professeur attaqué l’avait demandée. La seule réplique pour la victime était de se tourner vers le Tribunal administratif pour demander l’annulation du refus de protection. Le plus souvent, l’administration a été condamnée pour « faute engageant la responsabilité de l’État ». Mais ces condamnations répétées depuis 15 ans n’ont en rien modifié la conduite de la hiérarchie qui, quasi systématiquement, a continué de refuser d’appliquer la loi régissant cette protection, bien que cette loi lui fasse de cette protection un devoir : « La collectivité publique, est-il écrit, est tenue de protéger le fonctionnaire » « attaqué à l’occasion de ses fonctions ». Voilà l’article 11 résumé !

    6- On sait enfin l’état déplorable de la justice en France aujourd’hui, judiciaire et administrative. Un tribunal administratif met des années à statuer : il n’est plus un recours qui permet de se défendre immédiatement. On obtient au mieux après quelques années une confirmation morale de la justesse de sa démarche. Ce n’est pas rien, mais c’est insuffisant quand il y a conflit violent, comme ceux qu’on observe dans les établissements. Paul VILLACH



  • Paul Villach Paul Villach 5 octobre 2006 19:21

    Quelques remarques en réponse à vos objections sommaires et partisanes :

    1- Vous avez mal lu mon article ! Je commence par faire état du point de vue des inspecteurs qui ont eu à enquêter : ils n’ont pas trouvé d’eau dans la rivière !

    2- Mon interrogation sur la qualité de professeur d’EPS de la proviseur qui s’est illustrée par son discernement et son courage ? J’apporte quelques éléments d’un contexte que vous ignorez ou que vous voulez ignorer, dans une réponse à un lecteur ci-dessus. Vous pouvez vous y reporter.

    3 - Dans cette même réponse, j’explique pourquoi la relation avec l’affaire Redeker s’impose.

    Maintenant, que vous trouviez la conduite de la hiérarchie de l’Éducation nationale irréprochable, c’est ce qui nous oppose irréductiblement. Vous avez sûrement des raisons impérieuses que je ne développerai pas, pour, contre toute vraisemblance, exonérer l’institution de cette tentative d’assassinat. La défense des droits de la personne ne paraît pas votre préoccupation première. Elle est, en effet, très difficile aujourd’hui. Paul VILLACH



  • Paul Villach Paul Villach 5 octobre 2006 09:58

    Merci d’aller jouer ailleurs. Vous avez oublié le sujet traité ? Paul Villach



  • Paul Villach Paul Villach 4 octobre 2006 19:59

    Oui, le rêve est celui que vous énoncez : le contre-pouvoir syndical. Mais cela fait plus de 20 ans que ce rêve a volé en éclats, depuis que des permanents syndicaux ont été invités à entrer dans les ministères : souvenez-vous du fameux « ministre du temps libre » ; un autre est devenu préfet et ministre. Un autre est devenu ministre plénipotentiaire à l’ambassade de Washington. Beaucoup ont été invités à dispenser leurs conseils dans les cabinets. Une autre a été décorée de la légion d’honneur par le ministre de l’Éducation nationale le 11 décembre 2001... pour ses bons et loyaux services, je suppose ! Inutile de citer les noms ! Étonnez-vous qu’il y ait eu confusion des genres ! On en paie le prix, car seul le pouvoir arrête le pouvoir, disait Montesquieu dans « L’esprit des lois »... Paul Villach



  • Paul Villach Paul Villach 4 octobre 2006 18:55

    Je réponds à trois remarques que vous qualifiez un peu vite de ridicules, au risque de vous indisposer davantage.

    1- L’une d’elle a déjà reçu la réponse qu’elle mérite, dans le commentaire d’une lectrice. Désolé, Monsieur ! Mais les prétendues « agressions verbales à caractère sexuel », selon l’euphémisme sordide de la hiérarchie de l’Éducation nationale, dans le contexte de la tragédie de K. Montet-Toutain, sont des menaces de viol. Le sexisme, c’est connu, est dur de la feuille et a la vie dure !

    2- La remarque sur les professeurs d’EPS vous a, d’autre part, choqué. Peut-être vous manque-t-il un contexte souterrain que vous ignorez.
    - Il est vrai qu’on se garde aujourd’hui de parler du recrutement des chefs d’établissement. Et la proviseur qui s’est illustrée à Étampes, en ne commettant « aucune faute caractérisée » selon sa hiérarchie, est une ancienne professeur d’EPS ! D’où mon interrogation, au vu de quelques données éparses, je vous l’accorde, seulement une interrogation !
    - Je n’entends pas mettre en cause les compétences des divers corps dans leurs disciplines respectives, bien sûr ! Je souligne seulement - d’autres exemples m’y incitent - qu’un professeur qui postule à un poste de direction, le fait parce que, d’abord, il ne trouve pas dans la discipline qu’il enseigne, la réalisation personnelle attendue. Nombre d’entre eux s’orientent ainsi, par défaut, vers les postes de direction, animés par un désir de reconnaissance sociale. Combien d’exemples nous montrent que les meilleurs professeurs restent eux au contact de leurs élèves, parce qu’ils s’y épanouissent bien évidemment !
    - Il me semble, en regardant autour de moi, - mais je peux faire erreur - que depuis quelques années, les profs d’EPS se pressent vers cette reconnaissance sociale. Car c’est vrai, - qu’on le veuille ou non - l’EPS et les autres disciplines ne sont pas vues du même oeil. Est-ce indécent, d’autre part, de dire que, nourris de psycho-pédagogisme depuis quelques années, ou enfermés dans des pratiques propres à leur discipline, les profs d’EPS ne paraissent pas, en retour, avoir pour les autres disciplines la même considération non plus, ni concevoir les relations dans un établissement de la même manière que leurs collègues des autres disciplines ? Par « déformation professionnelle » originelle, Ils pourraient se montrer moins sensibles à certains problèmes.
    - À l’occasion de l’affaire d’Étampes, il n’est pas anathème de s’interroger sur l’influence de ce paramètre dans le cheminement qui a mené à la tragédie. « De mieux en mieux... ça ne s’arrange pas » : telle a été la réponse de la proviseur à K. Montet-Toutain qui l’informait des menaces dont elle avait fait l’objet dans la journée ! On attend un autre discernement chez quelqu’un qui prétend diriger ses semblables ! C’est tout ce que j’ai voulu dire. À chacun de voir autour de soi si ce que je soutiens se vérifie ou non.

    3- Quant à la relation établie avec R. Redeker qui vous paraît incongrue, il s’agit ni plus ni moins de l’autorité qu’on reconnaît à un professeur.
    - Dans l’Éducation nationale, il est hors de question qu’un professeur puisse tirer cette autorité de son seul savoir personnel ! Seule, l’onction des « saintes huiles » hiérarchiques et inspectorales est habilitée a conférer au professeur une autorité qui dépend exclusivement de sa soumission à enseigner ce qu’on lui prescrit d’enseigner, y compris des erreurs.
    - Ma vision de l’autorité du professeur est différente. C’est bien le moins qu’un professeur (et qui plus est de philosophie) puisse s’adresser à ses concitoyens pour dire ce qu’il pense. Le débat public devrait-il n’être animé que par les incultes du sport et du show-biz ? Les élèves, subsidiairement, tireront parti de cet article, et apprendront par là que leur professeur n’a pas autorité parce qu’elle a été validée par un inspecteur , membre d’ « une écurie, d’une coterie ou d’un réseau idéologique » - comme dit François Bayrou - , mais par la qualité des idées défendues et le courage qu’il met à les diffuser, quand des médias consentent à l’accueillir.
    - En signant un article dans un journal, je considère donc que ce professeur a agi, non seulement comme citoyen à qui la liberté d’expression est reconnue - du moins en France - , mais « à l’occasion de ses fonctions » de professeur de philosophie, selon l’expression juridique. Et, puisqu’en retour il est attaqué, la collectivité publique lui doit protection. Qu’importe que l’on ne soit pas d’accord avec lui ! Qu’on lui oppose des arguments pour montrer qu’il a tort et non des menaces de mort en guise de réponse ! C’est du moins ainsi qu’on procède en Démocratie.
    - En conséquence, devant les menaces de mort qui ont suivi cet article de ce professeur, la réaction du ministre est, à mes yeux, comparable à celle qu’il a eu devant la tentative d’assassinat de K. Montet-Toutain : la démission, et sous couvert du rappel au devoir de réserve, la violation de la loi qui lui fait un devoir de protection du fonctionnaire attaqué, non « dans le cadre de ses fonctions » comme veut le faire croire « le journal d’information » du ministre - que j’ai critiqué ici même sur Agoravox - mais « à l’occasion de ses fonctions », comme le prévoit la loi. Paul VILLACH

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