Il me semble toutefois que ce n’est pas à l’oligarque de donner au peuple l’outil. Cela ne se produira pas ainsi.
De chaque outil, il est possible d’en faire un autre usage que celui qui est fait. Ainsi, même avec la constitution et le système d’élections actuel, il est possible, dans de nombreuses élections de faire d’autres choix que UMPSFN. Or le peuple ne le fait pas, préférant ne pas chercher à comprendre et surtout ne pas se différencier en votant autrement...
C’est au peuple, à chacun, de prendre son destin en main, en cessant de déléguer, souvent par flemme de s’y intéresser vraiment...
Votre exemple d’Asselineau est pertinent. Quelques soient les défauts du Monsieur, son élection ou même simplement un nombre significatif de suffrages ferait bouger les lignes.
Qu’il n’obtienne pas de suffrages indique clairement que la masse ne souhaite pas, au fond, que les lignes bougent ; probablement par peur et aussi par flemme : on aime bien que d’autres se prennent la tête à notre place et on ne veut pas croire qu’autre chose soit possible...