Justement, Croa, ce monde, tel qu’il est déjà, n’adhère-t-il pas déjà complètement à cette idée, et ceux sur qui est mise l’étiquette de « élite » autant que ceux qui mettent cette étiquette ?
Un monde nouveau ne serait-il pas justement un monde ayant abandonné cette idée ?
Gardez-donc le possessif « vos » de « vos flics » pour « vous »
Se battre n’est, quelque soit le parti, qu’une erreur, un péché.
L’adhésion à l’idée de bataille perpétue l’idée de bataille et donc la bataille, ainsi de tout mot...
Je n’ai pas non plus de « résistants » ou de « juifs » et je vous suis donc gré de ne pas avoir utilisé le possessif « vos » à mon « encontre » pour ces deux vocables. « Nos résistants », « nos juifs » étaient-ils donc, selon « vous », moins français que « vos flics » ?
Comprenez-donc que ce n’est que vous qui décidez, par le parti pris que vous avez décidé de prendre, auquel vous avez décidé de vous borner, de « me » servir du « vos » sur ceci et pas sur cela.
En tout état de cause, ce parti pris ne concerne que vous, il est votre décision de limiter votre vision et de juger, c’est-à-dire séparer, rejeter, ce que vous décidez qui ne vous convient pas, qui ne serait pas « vous ». En clair, ce procès d’intention, de pensées et mêmes d’actions que vous me faites à « moi » qui en chair ne suis né qu’en 1966, n’appartient qu’à vous.
La « france », comme tout mot, n’est qu’une idée illusoire, à géométrie variable, selon l’état d’esprit et l’expérience qu’en a celui qui conceptualise, pense et prononce le mot.
Et puis c’est fort rigolo de voir critiquer Poutine qui soi-disant ne bougerait pas pour séparer les ukrainiens et de voir aussi critiquer ces français du millénaire dernier parce qu’ils auraient soi-disant eu besoin d’autres étrangers pour se délivrer...
L’Algérie occuperait-elle aujourd’hui encore, par la force, un quelconque territoire conquis par la guerre, comme ceux visés par la résolution 242 des Nations Unies ?