Ph.Antonetti

"Par contre, un gouvernement de gauche marcher dans de telles combines, avec des mouchards anonymes, détenus membre de réseaux.... C’est une mascarade !«  écrivez-vous justement soleil...C’est malheureusement parer la gauche française de vertus qu’elle ne semble plus posséder depuis un certain temps. Et peut-être faut-il rappeler que Y. Colonna a eu un moment un ardent défenseur (et à juste titre à mon avis) en la personne d’André Vallini conseiller du candidat Hollande pour la justice. Ce même candidat Hollande que je cite en 2009 :  »moralement inacceptable et politiquement intenable" une comparaison entre l’affaire Dreyfus et le procès d’Yvan Colonna, comme l’ont fait les défenseurs du berger corse."Cette comparaison me choque. Dreyfus a été condamné par une parodie de justice, un déni de justice", il a été victime d’un « complot contre la vérité » Cherchez l’erreur !
 Enfin, un déni de justice, une parodie dans la France du XXIème siècle, ce serait inouï d’après Hollande ! Je signale au passage à tous les français que Tchernobyl a contaminé que la ministre de la Santé de Hollande a refusé de prendre en compte les résultats accablants pour l’Etat français d’une enquête italienne. Un gouvernement de gauche peut donc, contre l’évidence, prendre la défense d’un gouvernement de droite...surtout pour défendre des institutions qui ont déraillé !

 Neymare ! C’est bien gentil de vouloir débattre mais enfin, essayez au moins de présenter des arguments pertinents ! Vous balayez la séparation des pouvoirs, condition indispensable à tout régime démocratique d’un revers de manche. Pire, vous produisez une comparaison hâtive étayée sur rien sans même avoir idée de ce que veut dire justice d’exception. Je suis désolé d’avoir à vous le dire, vous n’êtes visiblement pas mur pour la démocratie...
 Heureusement, vous finissez par une remarque sur le « pouvoir maffieux » en Corse qui prouve que vous ne connaissez absolument rien à l’histoire récente de cette île et sur les appuis dont a bénéficié le grand banditisme. 
 Au plaisir de vous lire, les vrais comiques se font si rares...

Quel étrange pays, la France...La République qui a inventé la Démocratie sans séparation des pouvoirs où l’arbitraire est toléré, voire-même jugé sain et normal quand il s’agit de gens appartenant à certaines communautés qui officiellement n’existent même pas. Et pire encore, pays où on trouve des dirigeants et surtout des citoyens qui non seulement acceptent mais en plus approuvent ces pratiques dignes de sinistres dictatures...
 

« Tel est parfois la réalité de la justice en France. » écrivez-vous Aladeen et on ne peut que vous donnez raison mais seulement en partie. L’affaire Colonna n’implique pas que la Justice mais aussi la police avec des méthodes dont celles de recueil des aveux plus que contestables, des pressions ressemblant à s’y méprendre à de la subornation de temoins, le recours à des faux comme celà à été établi à propos d’un PV capital, etc...Il suffit de lire le rapport de l’audition du contrôleur général Marion par la commission d’enquête sénatoriale pour être édifié.
 Et puis cette police et cette justice sont des juridictions d’exception, ce qui signifie qu’elles sont au service du Pouvoir exécutif, donc au service de visées politiques. Ce sont donc une justice et une police politiques comme dans les régimes-repoussoirs tant dénoncés par nos prétendus démocrates... Ajoutez à celà une presse complaisante ou muette et vous avez l’image exacte de la réalité du régime dans lequel nous vivons...

Comment le syndicat de la magistrature pourrait justifier les condamnations de Colonna sans couvrir la corporation de ridicule ? Entre le premier président qui a reconnu l’absence de délibérations (1/2h pour 36 questions :), le second qui, outre une gestion calamiteuse du procès, s’est permis de ne pas transmettre des éléments capitaux à la défense (lettre Vinolas) et le 3ème qui fonde sa lourde décision sur une photocopie sortie d’on ne sait où, ils ont fait fort, les juges...Tout ça pour obéir à des ordres qu’ils n’auraient pas du accepter et pour couvrir les turpitudes d’une justice d’exception inadmissible en Démocratie.