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Phil Levasseur

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  • Phil Levasseur 8 mai 2013 12:45

    Il existe en plus de France plus de 10 verriers, chacun ont plusieurs dixaines de pages tarifaires, comment voulez vous réaliser un affichage lisible. La loi française oblige tout opticien à réaliser des devis gratuitement, c’est une obligation couteuse en temps mais qui offre au client intelligent la possibilité de se rendre compte du type d’interlocuteur qui est là. Un devis sérieux doit être presque aussi complet qu’une vente, seules les prises de mesures sont éventuellement possible à reporter (et encore, car la détermination du diamètre de base du verre commandé, obligatoire sur le devis, l’utilité ou non d’un précalibrage, sont dépendants des mesures prises). Donc, un devis réalisé en 3 minutes sur un papier volant est non seulement souvent illégal (de nombreuses mentions obligatoires seront absentes) mais prouve une réelle incompétence ou mépris du client.

    Les devis que l’on trouve sur les sites de vente en lignes sont généralement totalement en contradiction avec la législation.

    e ce fait, un devis prend, s’il est correctement établi une moyenne de 25 minutes ; si un magasin réalise 60% des devis établis (moyenne des magasins de centres commerciaux) il devra en tenir compte dans sa tarification et en principe répercuter de l’ordre de 20€ sur les ventes réelles finalisées pour couvrir ses charges.

    Car il faudrait cesser de croire à la gratuité, à la fin du mois, si une entreprise à encaissé moins qu’elle ne débourse elle est en perte, si cela perdure elle fait faillite et ferme.

    Alors oui, lorsque certains affirment que lorsqu’on achète des lunettes ce n’est pas l’objet qui coute mais l’entreprise, ils ont raison ; j’ai détaillé par ailleurs les répartitions des coûts en temps passé, moins le produit est coûteux en marchandise, plus il supporte de charges, bien que dans la majorité des cas, les charges répercutées soient largement minorées.



  • Phil Levasseur 8 mai 2013 10:26

    Rectification : en Espage les lunettes bénéficient du taux réduit qui vient de passer de 8% à 19%, en France le taux est de 19,6% ainsi un équipement acheté 120€ en France coutait 108,36€ à l’ancien taux et coutera 110,36€ désormais ce qui fait déjà une différence de 8% imputable à la fiscalité et non aux professionnels.

    Sur un équipement Francais moyen (390€) cela représente une somme de 31€. Sur un équipement à 600€ cela représente 48€.



  • Phil Levasseur 8 mai 2013 10:02

    Il est facile de mettre en avant les bénéficiaires « délictueux » de tout système social, par expérience, la majorité de mes clients bénéficiaires de la CMU sont dans des situations financières et sociales dramatiques et la solidarité nationale me semble normale dans un pays comme le notre. Toutefois il existe un frange non négligeables d’individus qui effectivement exploitent la générosité (relative) du système, je n’en citerai pas car je ne veux pas apporter d’eau au moulin de ceux qui utilisent ces cas pour remettre en cause notre système d’aide.

    Il faut cependant considérer qu’en France l’équipement optique de base est accessible à TOUS, par exemple, une cliente n’ayant pas de problème financier m’a achté hier une monture à 39.00€, après avoir essayé des mocdèles avec mon assistance pendant plus de 40 minutes, pour des raisons de choix « esthétique », c’est l’un des modèles que je propose aux CMU, cela démontre clairement que les bénéficiaires de petits prix peuvent trouver des équipement satisfaisant, alors oui, la monture en question était d’une qualité très modeste, la marque très connue dont le modèle s’inspire n’apparaissait pas sur la branche.

    Personnellement je ne fonctionne pas aux « marques » ce qui en tant que professionnel me pose de gros problèmes car quand une personne entre chez moi en me disant avant toute autre chose :« vous avez quoi comme marques », j’ai déjà intérieurement de l’insulter, ce que naturellement je ne fais pas. Je me trouve désormais obligé d’avoir en magasin une marque (que je ne citerai pas) d’une qualité très quelconque, avec un SAV désastreux, mais dont les demandeurs sont inconditionnels sans même connaître les modèles, de ce fait, j’entre dans le système car malheureusement, mon rôle est de satisfaire mes clients, aussi stupides soient leurs attentes. D’autant plus que ce qui me parait stupide en fonction de mon propre mode de consommation est jugé au contraire très futé de leur part. Nous devons dans notre démarche professionnelle nous mettre au service de nos clients, les accompagner, pas décider pour eux, c’est un art, c’est la noblesse du commerce, cela aussi à un prix.



  • Phil Levasseur 8 mai 2013 09:44

    concernant les dérives de l’esprit mutualiste : Le problème principalement du au fait que tenter d’appliquer une éthique humaniste et généreuse dans un monde ou l’individualisme règne en roi est malheureusement une tâche utopique. Ce sont les mentalités qui doivent en amont être transformées. Cela aussi relève de l’utopie, alors dans un tel monde le pragmatisme s’impose à court terme, ce pragmatisme pour les organismes mutualistes est de pratiquer les méthodes assurancielles du privé. C’est de créer des filales relevant du code des assurances pour contourner le code de la mutualité, c’est, comme le fait la MGEN depuis des années, violer ce code à chaque instant en étant certaine de bénéficier d’une totale impunité, Condannations ? qu’importe, on joue la montre et pendant ce temps le gouvernement, les députés, presque tous anciens dirigeants mutualistes, parfois condamnés pour détournements de fonds au profit de partis politiques (affaires MGEN et MNEF des années 80/90) ont en tête de faire modifier la loi pour l’adapter aux intérêts de ces organismes (LPP296).

    La dérive est claire : l’esprit mutualiste est que chacun cotise en fonction de ses moyens pour que l’ensemble puisse bénéficier de la « mutualisation » des fonds perçus. Aujourd’hui, les organismes complémentaires cherchent à atirer les adhérents/clients par la promesse de rentabiliser leurs cotisation dans un esprit totalement individualiste. Amaguiz (groupama, issu du mouvement coopératif) qui ne cotise que pour ce qui est connu comme risque probable, France Mutuelle qui rembourse une part inutilisé à l’adhérent lui même alors que l’esprit mutualiste (et le code de la mutualité) voudrait que l’ensemble des cotisation suivantes diminuent, tous les adhérents devant en profiter.

    Alors il n’est pas surprenant que les bénéficiaires des contrats soient maintenant désireux de « rentabiliser » les sommes investies et que de ce fait les dépenses de santé subissent un croissance inutile dans certains domaines.



  • Phil Levasseur 8 mai 2013 09:27

    Il arrive un moment ou tenter de discuter avec un individu au cerveau délavé par son auto propagande devient stérile, alors oui mon bon monsieur Flotte de la citerne, vous avez raison, vous savez tout, et grâce à vous les foules ignorantes vont enfin recevoir la parole divine, il n’est sourd qui ne veuille entendre et aveugle qui ne veuille voir, vous rester quand à vous enfermé dans votre stérilité mentale, je vous laisse à vos délires, attention de ne pas rouiller de l’intérieur car l’eau c’est dangereux, et mieux vaut le vin d’ici que l’eau de là, cet « humour » est à un niveau que vous devriez comprendre sans peine.

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