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Philippe Vassé

Philippe Vassé

Historien de formation initiale, humaniste attaché au savoir, libre penseur et laïque, je réside à Taïwan, au bord de l'Océan Pacifique et aux pieds de magnifiques montagnes.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/05/2007
  • Modérateur depuis le 26/06/2007
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Derniers commentaires



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 10 juillet 2007 05:18

    Bonjour, Norbert,

    Excellent article sur « l’héritage » d’un poète qui reste vraiment (et bien à tort) très méconnu du grand public, et dont les beaux et tendres textes ne sont que fort rarement enseignés (encore à tort) dans les lycées et collèges.

    Je souhaitais juste rajouter, puisqu’on parle d’humanité et d’attention sincère à autrui, un petit mot, en suivant les dictons comme « bon sang ne saurait mentir » ou « tel père, telle fille » : je suis aussi étonné de constater le peu de cas commun fait au père comme à sa fille, Dominique.

    Cette dernière chante pourtant avec talent et simplicité des textes empreints de finesse, de sensibilité et de poésie, ouverts sur le monde, notamment celui des enfants. En silence, avec sa simplicité habituelle et loin des photographes, elle contribue à faire grandir la culture et les valeurs de solidarité humaine véritable aux 4 coins du monde.

    Bien qu’ayant dépassé le stade de l’enfance, j’ai toujours de l’émotion vraie à écouter son CD musicalement très « international » intitulé « le droit des enfants » qu’elle m’a offert voici quelques années. Elle en a commis un autre (de CD) récemment, cette récidiviste cultivée, passionnée des autres et si chaleureusement humaine, comme son père.

    Y aurait-il une malédiction « médiatique » quand on porte le nom de Dimey et que l’on dit de magnifiques et utiles choses par les temps qui courent ?

    Le jour où, sur un plateau de télévision, la fille pourra évoquer son père, nous conter son talent ainsi que son profond humanisme érudit et montrer de quelle manière elle en est la digne descendante, je suivrai avec plaisir, pour une fois, une telle émission.

    Une idée à creuser, par exemple, pour la chaîne de la culture, ARTE....un sujet sur les Dimey, une famille d’artistes bien oubliée !

    Bien cordialement vôtre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 9 juillet 2007 21:09

    Bonjour,

    Pour compléter les articles précédents et permettre à certains lecteurs d’AGORAVOX, dubitatifs ou pas assez informés, de mieux comprendre ce qui se passe en Suisse, voici une dépêche de l’AP du 08 septembre 2006 qui n’a pas non plus connu une grande diffusion en France.

    Chacun notera que la demande taiwanaise en cours auprès de la Justice Suisse avait jusqu’ici, dans le cadre de la législation suisse en la matière, rappelée dans cette dépêche, identifié les « propriétaires illégitimes » de 524 millions de dollars.

    Selon donc l’AP, la Justice suisse aurait, de son côté, identifié plus de bénéficiaires encore, pour une somme globale de 720,7 millions de dollars, avec des comptes au Liechtenstein... !!!

    Cette dépêche indique que la Justice suisse a transmis SES INFORMATIONS à.... la France, à Taiwan et au Liechtenstein. C’est bizarre : la France n’en a pas parlé. Les Juges français en charge de l’affaire ont-ils bien reçu ces couriers ou la poste a-t-elle eu des ratés ?

    Une chose est certaine : le « secret-défense » commence à être bien mal en point dans cette histoire !

    Taïwan a demandé à la Suisse de lui restituer 520 millions de dollars (410 millions d’euros) bloqués depuis des années en lien avec l’affaire des frégates. La demande est en cours d’examen, a précisé vendredi à l’AP Folco Galli, porte-parole de l’Office fédéral de la justice (OFJ).

    La demande d’entraide judiciaire de Taïwan est parvenue à Berne le 5 septembre dernier, selon Folco Galli, qui confirme une information publiée par des médias taïwanais. Elle chiffre les dommages causés à Taïwan par l’affaire des frégates à 520 millions de dollars.

    Les sommes bloquées sur des comptes bancaires en Suisse dépassent ce montant. En novembre dernier, dans le cadre de la remise de documents à la France, à Taïwan et au Liechtenstein, les autorités fédérales avançaient le chiffre de 900 millions de francs suisses (720,7 millions de dollars/569 millions d’euros).

    Après un examen préalable au sein de l’OFJ, la demande taïwanaise sera transmise au juge d’instruction fédéral. Folco Galli fait remarquer qu’elle ne repose pas sur une décision de confiscation prise par un tribunal à Taïwan. Or, selon le droit suisse, il s’agit d’une condition préalable pour restituer des fonds. La loi sur l’entraide judiciaire prévoit toutefois des exceptions lorsque l’origine criminelle est manifeste. Tel avait été le cas avec la restitution au Nigeria d’une partie des fonds détournés par l’ancien dictateur Sani Abacha.

    Le cas présent est lié à la vente de six frégates à Taïwan par la société d’armement française Thomson en 1991 pour quelque 2,5 milliards de dollars. Le prix de vente aurait été gonflé pour couvrir le versement de pots-de-vin occultes. Taïpeh a sollicité l’entraide judiciaire en 2001 et en 2002. Les recours déposés par la famille de l’homme d’affaires taïwanais Andrew Wang ont été rejeté à la fois par le tribunal fédéral et par le gouvernement suisses.

    Source : AP, Le 08 septembre 2006



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 9 juillet 2007 03:55

    Stan,

    Je vous remercie pour votre commentaire qui m’accorde des « relations divines » que je n’ai malheureusement pas.....

    Il n’y a aucun « secret des dieux » dans des articles de presse dont je ne donne que tout le sens et la profondeur, des informations issues de l’agence AP ( non reprises en France par les grands medias) et des annonces officielles de la Justice suisse le 13 juin dernier que tout un chacun peut trouver en suivant Google...

    Si les medias de France ont de tenaces silences, les « dieux » n’y sont pour rien, mais informer sans se taire me semble ici fort utile.

    Tout au plus, il est vrai, je peux disposer ici de traductions dans notre langue de parties de livres (liste publque avec l"article) et de quelques sources amicales locales au fait des faits.

    Je ne juge pas les faits moralement(ce n’est pas mon objectif), je veux seulement les exposer aux citoyens lecteurs afin qu’ils soient parfaitement compris en France, pays qui ne brille pas par ses informations exhaustives publiques sur ce dossier.

    Je ne juge pas les buts et les moyens des uns et des autres dans cette affaire, mais je note que faire rendre par des moyens non-violents l’argent de la corruption est un exemple instructif que les medias semblent ne pas vouloir « valoriser » en France.

    La bonne question serait, il me semble : pourquoi et comment cela est-il le cas ?

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 juillet 2007 12:11

    Bonjour,

    Je ne partage pas votre pessimisme quelque peu « localiste » (au sens qu’en France, ces dossiers restent souvent sans conclusion publique) dans cette affaire. Les Taiwanais ne veulent, comme je l’ai dit,que reprendre ce qui leur appartient, c’est naturel et clair.

    A Taiwan, les corrompus vont en prison, y compris lorsqu’ils sont proches du ou au pouvoir ! On en a eu quelaues exemples tout frais autour du Chef de l’Etat taiwanais ( son ancien directeur de cabinet et son gendre sont en prison pour...corruption) et la Justice taiwanaise a fait son travail avec efficience dans leurs « affaires » !

    Ceci dit, le dossier « Lafayette » concerne, il est vrai, des citoyens de France, mais c’est un dossier international, qui est surtout soumis, pour son avenir, aux questions politiques taiwanaises, et qui est suivi par un Juge suisse.

    Je pensais avoir rendu clair ce point essentiel. Pour faire simple, les interactions dans cette affaire sont multiples et la France n’est pas le centre du monde, ni le centre d’action dans ce dossier.

    On peut estimer que si les Taiwanais retrouvent leur argent ( et on en prend le chemin, ce sera une chose positive et un exemple sain autant que moral pour des affaires similaires : les « corrompus » auront rendu l’argent !!!

    N’est-ce pas l’essentiel ici ?

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 7 juillet 2007 17:58

    Finael,

    Je pense que vous devez relire l’article : ce sont les Taiwanais qui donnent les noms et informations au Juge suisse en charge du dossier.

    Et les faits sont si peu vraisemblables que Taipei a repris officiellement 34 millions de dollars....et que le Juge dispose des informations sur les comptes pour les 490 autres millions de dollars !

    Et le Juge continue son travail. Vous aurez encore des nouvelles fort instructives.

    Bien cordialement,

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