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Philippe VERGNES

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Tableau de bord

  • Premier article le 27/04/2012
  • Modérateur depuis le 17/12/2012
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Philippe VERGNES 13 avril 2013 11:17

    Bonjour Morpheus,

    Merci pour cet article qui permet de penser autrement l’évolution de la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

    Supprimer la monnaie revient à éliminer la double-contrainte de la création monétaire et donc, quelque part, à stopper le cercle vicieux dans lequel se trouve notre civilisation.

    Dans son traité sur la psychologie des foules, Gustave LE BON disais : « Les véritables bouleversements historiques ne sont pas ceux qui nous étonnent par leur grandeur et leur violence. Les seuls changements importants, ceux d’où le renouvellement des civilisations découle, s’opèrent dans les idées, les conceptions et les croyances ».

    Dans le contexte actuel, évoquer de nouvelles idées qui offrent d’autres pistes de réflexion que celles que nous connaissons n’est pas vain, même si la démarche peut sembler utopique, car un jour des gens viendront qui « ne savaient pas que c’était impossible, alors ils le firent » [Marc TWAIN].

    Cordialement et bonne journée,



  • Philippe VERGNES 12 avril 2013 10:53
    Bonjour Loup Rebel,

    Ho mais... nous sommes bien d’accord ! smiley

    Ce n’est pas pour rien que j’ai conclus mon dernier article en citant Mary-Catherine BATESON, la fille de Grégory BATESON lorsqu’elle écrit : « La double contrainte décrit une distorsion parfois pathogène que l’on peut découvrir dans la communication lorsqu’on l’envisage d’une certaine manière ; mais pour comprendre la double contrainte, il est nécessaire d’apprendre une nouvelle façon de penser la communication, qui repose sur une épistémologie des relations qui est à la base à la fois de la pathologie et de la créativité – ou plutôt désapprendre une épistémologie que la plupart d’entre nous considèrent comme allant de soi. […] L’humour et la religion, l’art et la poésie restent mystérieux, mais peuvent s’avérer essentiels pour l’espèce humaine parce que notre existence sur cette planète est en elle-même une double contrainte et que les doubles contraintes peuvent déclencher la prise de conscience tout autant que le conflit ».

    Si je m’intéresse au « côté » pathologique du paradoxe, je n’en nie absolument pas le « côté » vertueux. Deux pôles d’attractions vers lesquels notre cœur balance. Sauf qu’actuellement, il existe à mes yeux un réel déséquilibre qui fait pencher la balance vers le pathologique. Mais peut-être est-ce là une nécessité pour permettre les prises de conscience nécessaires à un rééquilibrage.

    Pour les illusions, c’est pour moi un peu la même chose : il y a des illusions « positives » et d’autres plus « négatives ».

    Je dis souvent que nous vivons à l’heure actuelle une crise paradigmatique : notre cadre conceptuel actuel ne nous permet pas de penser la complexité du monde d’aujourd’hui d’où le climat de tension qui en résulte. C’est pourquoi je me réfère souvent à Alfred KORZYBSKI qui a fortement inspiré Henri LABORIT pour créer son concept de pensée complexe tel que l’a ensuite défini Edgar MORIN.

    Lorsque je parle ici d’illusion soigneusement entretenu en référence aux croyances que l’on nous inculque, ce n’est que pour souligner qu’il existe d’autres façons de vivre nos illusions. D’autres façons tout aussi valident faut-il préciser.

    Ainsi, vous n’avez pas tort en disant que : « le peuple est comme un enfant qui cherche la protection d’un père » tout comme je n’ai pas tort non plus en renchérissant par : «  je dirais plutôt que le peuple est traité comme un enfant à qui l’on fait croire qu’il a besoin de la protection d’un père » de même que l’interprétation qui vous a été reproché en déformant vos propos telle que : « le peuple est un enfant » peut également avoir un sens dans certains contextes.

    Les problèmes surgissent lorsque nous croyons qu’un seul de ces trois exemples de représentations est valide. Ce qui fait naître dogmes, idéologies « sectaires », « jusqu’au boutisme », (partie politique smiley), etc.

    Je suis cependant un peu plus sceptique quant à l’analogie que vous faîtes entre les outils des artistes et ceux des psys. Si l’image est assez belle, une différence majeure existe cependant entre eux : pour les artistes leurs outils sont « concrets » (ils peuvent les appréhender manuellement), mais pour les psys leurs « outils » sont « abstraits » (ils ne sont appréhendés qu’intellectuellement), ce qui rend la comparaison difficile en les situant sur un même plan. Du fait même de la spécificité de leurs outils, les psys ne devraient-ils pas plutôt les garder à l’esprit tout en restant vigilant aux faits susceptibles de les remettre en question afin d’éviter les éventuelles erreurs conceptuelles qui ne manquent pas d’émerger au fur et à mesure de notre évolution ?

    Bonne journée



  • Philippe VERGNES 10 avril 2013 11:36

    Bonjour Loup Rebel,

    « L’art de la guerre » dîtes-vous ??? smiley

    C’est un domaine dans lequel je possède effectivement quelques connaissances et des « faits d’armes » qui ont fait « trembler » (de peur) plus d’un élu dans ma circonscription sur des dossiers locaux impliquant des détournements de fonds publics et autres magouilles. Mais j’évite de trop en dire sur la question : une des règles majeures dans « l’art de la guerre » consiste à ne jamais trop se dévoiler. smiley

    Toutefois, je sais où sont mes « ennemis » et je ne choisi pas mes cibles sur des forums ou autres lieux de débats publics. Je sais faire la part des choses et abandonner devant l’insistance de certains lorsqu’ils expriment une position de déni et si je m’obstine parfois, ce n’est que pour amener mon contradicteur à prendre conscience de ses propres paradoxes et donc à lui permettre de lever certaines de ses inhibitions. Mais il y a des cas totalement réfractaires à toutes remises en question smiley ce qui fait le bonheur de tous nos gouvernants qui n’ont finalement pas grand chose à faire pour s’imposer à nous.

    Je suis les travaux d’Étienne CHOUARD depuis quelques années déjà et je dois dire que, réticent au départ, ses arguments et sa démarche (auto-corrective par l’analyse et les retours d’info de ses interlocuteurs ou opposants) ont fini par me convaincre. J’émets cependant un bémol qui concerne le sujet principal que je traite dans mes articles que l’on peut résumer à l’étude de la « malignité humaine » ou l’un de mes auteurs préféré est un certain Scott PECK que je n’ai pas encore eu le temps de citer. Scott PECK prêchait pour le développement d’une psychologie du « Mal » dont l’idée commence à faire de plus en plus « d’adeptes » probablement en raison du climat de tension qui se « matérialise » de plus en plus de nos jours. Je n’ai jamais lu, ailleurs que dans ses écrits, des descriptions de cas clinique qui nous fassent aussi bien comprendre ce que peut être la « banalité du mal » (j’en ai pourtant lu des centaines, si ce n’est des milliers). Ses analyses sont si limpides qu’elles permettent à tout un chacun de comprendre « où est le mal » en l’homme. J’essaierai d’en présenter une dans un prochain article.

    Tout comme le RU et la « valeur travail », ce thème possède certaines comorbidités (voir des comorbidités plus que certaines) avec la souffrance au travail (cf. Christophe DEJOURS : « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés », parties 1, 2, 3, 4 - les témoignages - et 5 - l’analyse à écouter très attentivement en priorité). Ceci est bien évidemment en mettre en lien avec le reportage cité en référence dans mon précédent post : « La mise à mort du travail », mais c’est également en lien avec certaines situations de souffrance vécu en famille ou à des niveaux interrelationnels plus larges tel que, par exemple, celui du « peuple » avec ses édiles.

    Mais le plus important de l’histoire, réside dans le coût de cette souffrance causée par ce phénomène. Il y a plus de deux ans de ça j’avais évalué ce coût entre 78 et 156 milliards d’euros pour la France (fourchette élargie volontairement dans un rapport à destination d’élus pour ne pas trop les effrayer en première lecture) par rapport à des études faîtes dans d’autres pays occidentaux (notamment au CANADA). Un rapport d’information très récent du Sénat (une synthèse ici) fait état d’un coût de 107 milliards d’euros. Il me semble qu’en ces temps d’austérité imposé à la population, cette problématique est suffisamment caractérisée pour être déclarée prioritaire, or, si vous écoutez la cinquième partie du reportage mis en lien, vous pourrez constater qu’il n’en est rien et que nos politiques sont curieusement frappés de « cécité » lorsque l’on aborde ce problème (je peux vous citer les élus qui, à l’Assemblée ou au Sénat, se battent pour faire reconnaître cette réalité ; ils ne sont guère nombreux et se comptent sur les doigts d’une main sur les deux assemblées).

    Pour répondre à votre citation d’Alexis de Tocqueville :« Il y a quelque chose d’imparable dans la mécanique électorale, c’est le consentement : le peuple consent à sa propre dominationC’est le mécanisme même de toute escroquerie. Les escrocs sont toujours des gens très séduisants, jamais des affreux qui font peur aux enfants. Ils nous piègent en nous flattant et en détournant la puissance libératrice de notre volonté : “puisque vous votez, vous êtes le souverain”, nous disent-ils » ; je dirais pour ma part que si « le peuple consent à sa propre domination » c’est avant tout parce qu’il a été mis sous « emprise ». Ce que je traiterais dans un prochain article.

    Petite précision toutefois : « le mécanisme même de toute escroquerie » est le socle de la théorie de la perversion narcissique (mais je n’ai pas encore évoqué ce fait-là) telle que je l’ai présentée dans 5 de mes articles et non pas telle qu’elle est présentée dans nos médias traditionnels.

    Ce qui m’amène à apporter une petite précision concernant ce que vous résumez ainsi : « le peuple est comme un enfant qui cherche la protection d’un père » ; pour ma part je dirais plutôt que le peuple est traité comme un enfant à qui l’on fait croire qu’il a besoin de la protection d’un « père ». Une illusion soigneusement entretenue qui est un puissant moteur contribuant à l’asservissement des populations. Ce qui, du point de vue de la religion judéo-chrétienne, constitue une régression du nouveau testament vers l’ancien. Sous l’impact d’idéologies absconses et grâce à l’avènement des techniques modernes de communication, nous sommes revenus à plus de deux mille ans en arrière du point de vue de nos croyances, même si celles-ci prennent désormais de toutes autres appellations, le fond reste le même : la soumission au père « tout-puissant » qui s’oppose à l’émancipation prêchée par la parole de Jésus (ceci étant à interpréter au sens métaphorique des évangiles dont « ma » lecture adhère aux thèses de René GIRARD surtout en ce qui concerne la violence victimaire et le bouc émissaire).

    Pour ce qui est des « mises à jours » concernant les « révolutions » (ou les « guerres ») à mener, les choses peuvent aller très vites à condition de comprendre « les mécanismes de toutes escroquerie » et donc, chapitre important voir central, la relation d’emprise, car nous en sommes tous « victimes » (à des degrés divers).

    Cordialement,



  • Philippe VERGNES 9 avril 2013 14:41
    Remarque judicieuse que vous faîtes bien de corriger : vous mettez en italique ce que j’aurais du mettre entre guillemets (selon mon « code » d’expression que j’utilise lorsque j’emploie un mot en dehors de son acceptation commune ou qui nécessite des précisions, mais j’oublie souvent ce détail là bien que je fasse un usage, parfois « excessif » des guillemets dans mes écrits). Regrettable est à entendre ici dans le sens de l’expression exclamative de : Quel dommage( !) que... ; très difficilement traduisible par écrit. Ceci dit vous l’avez parfaitement bien compris.

    « 45 000 mots » ???

    En effet... je comprends beaucoup mieux. J’ai un peu le même souci, mais je n’ose pas autant « m’autocensurer » : je fais difficilement moins de 4000 mots. Sûrement un « zeste » de narcissisme dû à mon « jeune » âge smiley smiley smiley !!!

    Vous dîtes : « Si le sujet de ce billet vous passionne, vous serez bienvenue si vous en faites les développements que vous souhaitez. »

    Ha oui... ça je confirme ! Pour me « passionner », il me « passionne ». J’ignore cependant si je peux qualifier mon intérêt pour ce thème de « passion » (c’est beaucoup plus complexe que cela et pourtant, les « passions », c’est déjà pas bien simple), mais par contre, c’est une activité qui m’occupe à temps plein... et bien plus encore  smiley

    La preuve, les développements sont ici (les commentaires qui font suite sont encore plus explicites dans le cadre de votre article) : Le « pouvoir », les « crises », la communication paradoxale et « l’effort pour rendre l’autre fou »... et je suis loin d’en avoir terminé.

    Pour avoir lu pas mal de vos billets, je pense comprendre votre premier objectif : je pourrais affirmer sans risque de me tromper qu’il est assez similaire au mien, cependant, je trouve « regrettable » justement (cf. ci dessus) que vous ne développiez pas plus avant le « pourquoi » selon votre vision des choses.

    Je m’explique :

    Lorsque j’ai rédigé le texte cité en lien, j’ai été très surpris de la relative absence d’études (bien que se développant exponentiellement ces dernières années, mais ce phénomène d’accélération est récent) concernant les liens que j’ai tenté d’articuler entre la dégradation actuelle de la « valeur travail » (et des liens interindividuels dans tous types d’institutions : familles, entreprises, états, etc.) et le management (les relations humaines en général y compris les rapports que nous entretenons avec nos élus) par imposition de paradoxes de plus en plus contraignant vécu comme un véritable fléau par tous ceux qui subissent cette forme de « gouvernance ».

    De part votre expérience personnelle, il me semble que vous pouvez permettre à un plus grand nombre de comprendre ce « pourquoi ». Compréhension d’un pourquoi auquel le grand public n’a pas accès bien qu’elle soit la condition sine qua non pour se libérer de « l’emprise de l’Empire ».

    La tribune s’y prête et les débats aussi. Pourquoi dès lors tenir compte de l’avis de « grincheux » qui bien souvent ne prennent même pas le temps de lire correctement vos articles ???

    L’essentiel étant, bien évidemment, que les notions psys soient compréhensibles par le plus de lecteurs possibles (ce qui n’est pas toujours aisé, je le conçois bien).

    Bonne journée également



  • Philippe VERGNES 9 avril 2013 10:46

    Bonjour Loup Rebel,

    Un bon article qui met en valeur un sujet central dans notre société actuelle dont le paradoxe majeur est fort bien relevé par André GORZ auquel vous faîtes référence : « Jamais la fonction irremplaçable, indispensable du travail en tant que source de lien social, de cohésion sociale, d’intégration, de socialisation, d’identité personnelle, de sens, n’aura été invoquée aussi obsessionnellement que depuis qu’il ne peut plus remplir aucune de ces fonctions. »

    Il est cependant regrettable, compte tenu de votre description, que vous n’ayez pas eu la curiosité d’approfondir ce thème et d’enrichir ce débat en vous inspirant du très bon documentaire sur « La mise à mort du travail » réalisé en 2009 et rediffusé récemment (partie 1 : La Dépossession ; partie 2 : L’Aliénation ; partie 3 : La Destruction). Vous y auriez trouvé pléthore d’arguments pour défendre de RU. D’autant que de plus en plus de professionnels dénoncent l’absurdité des contraintes du travail tel qu’actuellement pensé.

    Des contraintes paradoxales faut-il le souligner, que n’y avez-vous songé ? Serait-ce volontaire de votre part afin de nous présenter une suite à cet article ?

    Cordialement,

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