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Picospin

Professeur émérite à l’Université de Paris 12. Ancien cardiologue interventionnel, Ancien Chef du Département de cardiologie interventionnelle, du Département d’Enseignement et de recherche en Ethique médicale, Ancien Visiting Research Professor à St Louis University Medical School, chargeé du développement du programme de recherche sur l’utilisation des Lasers en cardiologie, Ancien Président du Comité d’Ethique de la Recherche, Membre actuellement en fonction de ce Comité. Expert en Ethique près de la Commission Européenne de Bruxelles. 

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  • Premier article le 01/05/2009
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Derniers commentaires



  • Picospin 28 octobre 2008 18:23

    Qu’est-ce que l’homme doit faire des langues ? Les parler ?

    Il est difficile sinon impossible de déterminer les causes des méthodes d’apprentissage du Français tel qu’il est enseigné dans les classes de l’école de la République. Il est d’autant plus laborieux de se livrer à l’enquête susceptible de déterminer les raisons pour lesquelles les enseignants de cette matière se confinent dans un chenal étroit d’où en particulier toute tentative par l’élève de se livrer à l’invention, à libérer son imagination, à adopter un style personnel est considérée comme dangereuse pour lui – mais peut-être surtout pour le professeur – et partant inefficace. Ne faudrait-il pas commencer par redéfinir les objectifs de cet enseignement au 21è siècle à la lumière des changements sinon des bouleversements qui sont intervenus dans l’utilisation de la langue française. Est-ce que quelqu’un s’est déjà intéressé à la question de savoir quelles sont les relations actuelles des diverses langues entre elles ne serait-ce que par exemple celles qui ont cours entre l’anglais, langue devenue universelle et obligatoire pour quiconque s’apprête à jouer un rôle dans les sociétés du monde, et le Français, langue vernaculaire dont l’occurrence se positionne bien loin derrière la première même si elle reste appréciée par les intellectuels, les littéraires, l’ensemble de la communauté francophone dans le monde qui est encore loin d’être réduite à sa plus simple expression. L’Afrique, le Québec, certains pays du Moyen Orient sont encore là pour en témoigner. Les critères d’efficacité qui permettent d’évaluer le travail des enseignants dans cette discipline n’ont pas été correctement établis. A quoi sert cette langue ? Est-il nécessaire la bien maitriser ? Si oui, pour quelles raisons ? Dans cette interrogation à prismes multiples entrent des considérations comme la clarté des exposés et des discours, la précision des définitions, la capacité à présenter un exposé aussi condensé que possible, toutes conditions qui n’avaient pas encore cours au cours des derniers siècles tout simplement parce que comme dirait Kundera, nous étions encore au temps de la lenteur et que nous avions décidé de prendre le temps de vivre. L’accélération de l’histoire étant intervenue de façon péremptoire, les outils de travail et de communication ont du régler leurs montres et battre à une autre échelle au 21è siècle qu’à celles de années passées. Est-ce que quelqu’un a jamais examiné cette nouvelle relation au temps et étudié la manière d’adapter le langue, son expression, ses rythmes, son expression et son articulation au rythme du jour ? Il n’est que d’écouter la prononciation si populaire parmi les plus jeunes pour se rendre compte de la réalité de cette rupture culturelle, prompte à éroder les déclamations des comédiens du Français, à déchiffrer les commentaires des hommes et femmes de télévision, à discerner les dialogues de ce que l’on appelait auparavant le cinématographe. Comme dirait un Ministre des Sports dont le Français ne représente pas la tasse de thé puisque cette dernière reste irrémédiablement attachée au Rugby anglais, il faut s’occuper des fondamentaux avant de passer aux combinaisons géniales entre arrières et trois-quarts. Reste qu’au delà de ces « figures imposées » comme dans le patinage artistique, il s’agit d’exercer son esprit esthétique, artistique, imaginatif pour créer, pour cultiver la beauté, lui rendre hommage chaque jour à l’occasion de tout écrit, de tout discours, de toute conversation pour témoigner de la chance de posséder un mode d’expression revêtu des plus beaux ornements. C’est à nous tous, aux nouvelles générations à les conserver aussi longtemps que possible, jusqu’à épuisement d’un langage qui, dans le cycle de l’histoire sera un jour supplanté sinon remplacé par un autre.

     

     



  • Picospin 2 avril 2008 01:06

    Apolitisme

    Est-ce que l’apolitisme serait une des conditions à la création et au développement de la mondialisation ? Ce terme fait peur à certains car il évoque, suggère, dépeint dans l’imaginaire un globe trop grand pour l’homme ou pour de petits groupes d’hommes tels qu’on les concevait autrefois. Liés entre eux par un epace géographique, culturel, intellectuel sinon spirituel dans lequel il est encore possible de se mouvoir en utilisant sa propre autonomie.

    Un espace limité

    Cet espace dûment limité est rassurant pour tous ceux qui sont terrifiés par les au-delà dont on ne sait rien et dont on craint tout. Les frontières sécurisent, mais enferment , protègent mais limitent, dessinent et édifient. Comment associer cette réduction de la terre, cet enfermement dans des murs qui cachent le présent et l’avenir à ceux qui les regardent d’en bas. Reconfigurer l’espace politique et social sera sans doute le grand défi des siècles à venir. A mesure que le paysage perd ses frontières estompées dans l’apolitique, le monde de la globalisation peut grandir sans obstacle, sans limite et sans vergogne. Que faire alors de ce territoire perdu du monde déserté par le politique, l’empreinte, les gouverneurs qui devront assumer la responsabilité de leur gouvernance pour se montrer dignes de leur titre et de leur mission.

    Responsabilité

    Que signifierait dans ces conditions le terme de responsabilité qui ne trouverait plus aucun acquéreur . Personne n’oserait mettre un jeton sur le pari de cette aventure dont on ne connait ni le chemin, ni la direction, ni surtout le sens. Ne serai-ce alosr que de l’absurde ? Un Lafcadio d’avant la guerre, la deuxième mondiale bien entendu, celle qui a brûlé, emprisonné, torturé, gazé, réduit en cendres les structures inanimées et animées pour ne laisser que débris, ruines, difformités. Des élements de choix pour reconstruire ou des vestiges pour oublier ?



  • Picospin 31 mars 2008 15:29

    Je suis entièrement d’accord sur cette analyse de la situation concfernant les disponibilités en lits destinés aux soins palliatifs.

    1. le nombre des lits est notoirement insuffisant car ce type de médecins exige un personnel plus nombreux que celui d’une autre spécialité médicale en raison de la nécessité d’un accompagnement permanent du malade par plusieurs soignants. Cette exigence implique un recours constant à des équipes qui doivent se relayer au cours des 24 heures pour assurer un service ininterrompu de jour et encore plus de nuit, moment de toutes les angoisses, des insomnies, des désespoirs.

    2. Même si les soins palliatifs peuvent faire appel plus facilement que les soins spécialisés à des soignants moins compétents dans les domaines de pointe et si ces derniers peuvent à la rigueur être remplacés par des volontaires, le nombre total de personnel indispensable pour assurer la permanence des soins palliatifs est nettement plus élevé que celui que l’on retrouve dans les disciplines les plus avancées techniquement.

    3. dans ces conditions, il est évident que les cliniques privées ne peuvent ni ne veulent se lancer dans l’aventure des soins palliatifs en raison de leur faible rapport puisqu’il n’y a pas de gestes techniques (et donc remboursables par la SS) à exécuter et de leur charge administrative, leur exigence en personnel et la complexité de leur organisation. Les mourants sont de ce fait les plus mal servis dans la hiérarchie des soins médicaux, constatation qui se traduit par les emplacements les plus pauvres, les plus éloignés, les moins bien équipés que les directions hospitalières leur octroient.

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