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Picospin

Professeur émérite à l’Université de Paris 12. Ancien cardiologue interventionnel, Ancien Chef du Département de cardiologie interventionnelle, du Département d’Enseignement et de recherche en Ethique médicale, Ancien Visiting Research Professor à St Louis University Medical School, chargeé du développement du programme de recherche sur l’utilisation des Lasers en cardiologie, Ancien Président du Comité d’Ethique de la Recherche, Membre actuellement en fonction de ce Comité. Expert en Ethique près de la Commission Européenne de Bruxelles. 

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  • Premier article le 01/05/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique





Derniers commentaires



  • Picospin 13 juillet 2009 18:12

    Ministres de la culture ou des cultures : lesquelles ?

     

    La nomination d’un descendant plus ou moins proche ou lointain de l’ancien Président de la République a soulevé de leurs chaises ou fauteuils confortables les habitués des émissions de télévision dont le nouveau chargé de culture de la République était un des émissaires principaux couvert des lauriers propres aux artistes parce qu’il possédait l’art de la narration emprunté quelque part à celui que maitrisait parfaitement cette niche télévisuelle.


    L’un comme l’autre se sont servi au mieux de cet instrument de diffusion en recourant à l’habilité et à l’aisance du maniement des mots, de la syntaxe, des images. L’un arpentait les quais de Seine pour dénicher le livre rare qu’il se plaisait à raconter à ses invités de la rue de Seine, haut lieu de la politique machiavélique dont il était devenu un moteur, un créateur, un maitre à penser et d’où il tirait sans doute avec l’aide de ses convives les ficelles des marionnettes, les tactiques nécessaires à renverser les opinions, les assemblées, les groupes d’influence et autres lobbies indispensables à l’assise du pouvoir. Celui-là avait déjà donné des garanties sur ses capacités politiques par son habileté diabolique, la force des convictions, la persuasion de l’avocat avant d’avoir créé une idéologie jusque là en perdition et la résurrection d’un parti aux bords de l’abîme.


    Mieux, ce dernier ne correspondait ni à ses convictions, ni à sa foi, ni à ses croyances. Elevé dans une autre culture et une autre philosophie, une autre confession sinon un autre culte, homme caméléon, il se glissait entre les rangs des adeptes d’un dogme situé à mi-chemin entre une spiritualité élargie et une philosophie éloignée de tout académisme entre lesquelles il naviguait comme poisson dans l’eau, donnant un coup de queue au centre, à droite ou à gauche pour faire avancer parfois en eaux troubles son corps et son âme, merveilleuse dualité rodée aux expériences d’une vie diversifiée dont on continue de chercher à titre posthume les ancrages. De son descendant, on sait moins de choses sinon une certaine habileté à réciter, à évoquer, à dessiner par des mots justes les aventures des uns et des autres sans remplir leurs âmes restées dans l’attente, de la nourriture et des élixirs dont elles étaient assoiffées.


    Il se plaisait à évoquer la vie, les sources et ressources des âmes égarées, à régénérer les héroïnes disparues et célébrées par des cérémonies dans lesquelles les sonorités populaires d’une musique pour tous le disputaient à la banalité sinon la médiocrité du discours dont la seule excuse se trouverait dans l’ancienneté de la conception. Tous deux possédaient ou possèdent au maximum l’art de l’affût, de l’embuscade, de la cachette, du piège dans lequel est attrapé la proie, à la grande jouissance et satisfaction du prédateur prêt à la déchirer et la broyer puis à l’assimiler pour la livrer, impuissante aux applaudissements des spectateurs médusés et des témoins ravis sinon stupéfaits.


    Des artistes, des jongleurs, des acrobates, certainement, des hommes politiques, des managers c’est moins sûr.  



  • Picospin 28 mars 2009 16:03

    Il ne s’agit nullement pour le Picospin que je suis - ce mélange de Pic de la Mirandole et de Spinoza - de prendre position sur les avantages et inconvénients du capitalisme, de la fonctionarisation, des bienfaits éventuels de la fnction publique sur la marche de la société. Dans cette situation d’attente entre un système et un autre, cette atmosphère de crise considérée comme un des plus importantes de nos générations, la prudence est de rigueur ce qui équivaut pour les penseurs à la sagesse sans que nécessairement tou le monde soit bien conscient de ce que le statut de sage implique réellement en théorie et surtout en pratique. Devant l’ampleur des dégâts, il est sans doute plus important et plus urgent d’agir que d’approfondir des réflexions qui prendront beaucoup de temps à s’ordonner et à se concrétiser. Qu’il soit temps d’agir est une évidence surtout pour les plus touchés par la crise et la pauvreté qui en résulte pour les plus fragiles. Peut-être pourrait-on déplacer le curseur des problèmes importants à résoudre vers le minimum vital à offrir à partir de l’actuelle priorité accordée sans doute abusivement à la manière dont tel parachute va atterrir sur un green de golf, s’il sera chargé d’or, d’argent, de diamants ou s’il sera alourdi par une charge trop grosse pour lui ou des regrets si amers que la digestion d’un banquet gigantesque en sera perturbée. En ce cas, mieux vaut partager les agapes avec ceux qui ont faim ce qui permettrait au moins de ne pas faire des mots solidarité, fraternité de vaines paroles tout juste suffisantes à être affichées au fronton des mairies ou autres édifices officiels de la République. Par contre, il est de première nécessité de les afficher sur les façades parquant l’entrée des institutions qui ouvrent sur les soins, les oeuvres charitables, la justice, les répartitions équitables des richesses. Qu’ensuite les parachutistes apportant avec eux et pour eux les cadeaux distribués par leurs généreux sponsors se tordent une cheville ou deux en atteignant le sol jonché de billets de banque ou de titres est une affaire secondaire qui aura toujours le temps d’être réglée par tous ceux qui sont indignés par la misère, la famine, le chômage, l’inégalité.



  • Picospin 30 janvier 2009 18:12

    Je ne saurais que féliciter l’auteur de cette critique excellente du film "Entre les Murs" qui a été encensé par les journalistes et autres spécialistes en art au moment de sa sortie et lors de la remise des nombreuses distinctions dont il a été l’objet. Je souscris entièrement à l’analyse qu’en a fait Paul Villach qui allie à une large culture générale, étendue des Grecs au 7è art une perspicacité de tous les instants pour attendre à chaque coin de rue, fut-il celui d’une évasion hors des murs, d’une triste salle de classe qui déprimerait les plus enthousiastes, les pièges à déjouer de cette oeuvre banale, baclée d’où l’art comme instrumentation pour l’ornementation, la figuration, l’imagerie, les palettes de couleur s’est évadé dès les premières secondes. Le documentaire est une chose, l’art en est une autre. Rarement, les deux ont pu s’allier pour transfigurer le reportage journalistique en témoignage sur le temps présent, en ornementation ou en traits et couleurs posés là pour la postérité qu’on espère devoir devenir moins maussade que celle du temps prévu par une météorologie capricieuse à Paris, hors et entre les murs. C’est en ce sens que le discours sur le côté formel du film prend un intérêt majeur car exceptionnels sont maintenant les critiques qui s’appesantissent sur une esthétique, un rythme, des colorations sonores ou des palettes de compositions. Pour se situer dans cette catégorie, il faut sans doute une culture, un goût, un choix le plus souvent hors de portée des professionnels des salles obscures qui à force de rester enfermés dans le noir n’éprouvent plus aucun plaisir pour le déploiement de l’arc en ciel. Le contenu de cette oeuvre classée sans hésitation dans la classe des grand films français sinon des chefs d’oeuvre serait en core plus toxique ou dangereux que son côté artistique. L’analyse sur la vision idyllique qu’offrent les publicités sur les lieux de vacances au bord des plages de sable, des cocotiers, de la mer bleue correspond parfaitement à un imaginaire pour cafés du commerce où l’on apprécie les évocations de la chaleur, du soleil sous la protection des ombrages naturels ou artificiels, du clapotis d’un océan capable de se tranformer en une minute en tsunami mangeur d’hommes, d’enfants et de chair. Une classe, quelle classe ? que s’y passe-t-il ? Sinon un dangereux renversement des valeurs qui met en péril une culture sinon une civilisation et qui coupe les communications faute de leur rendre leur clarté orthographique, leur élocution discernable, leur gestuelle ritualisée. Ce tableau qui serait enchanteur s’il représentait un anachronisme reproduit malheureusement le triste état dans lequel se sont fourvoyés, un enseignement sans squelette, un discours sans âme, des cadres démissionnaires, blasés, sans ressort dont la dernière énergie est investie dans des défilés sans objet, des manifestations gratuites, des pathologies professionnelles. Notre critique craint qu’une telle peinture de la société scolaire, parentale, enseignante ne se retourne contre le service public auquel pourrait succéder une organisation privatisée aux mains d’on ne sait quelle activité sectaire. Je dirai dans ce commentaire ce que je mes suis permis d’énoncer à plusieurs reprises dans d’autres modestes productions offertes par Picospin sur son site ou ailleurs. Nous sommes en train de passer subrepticement d’un professionalisme aux abois et en pleine crise de la pensée et de la culture au relais pris par des amateurs qu’on sent ou qu’on espère éclairés tout simplement car l’appréhension des évènements par les seconds surpasse de très loin par l’intelligence, le goût, l’expérience celle des professionnels, en l’occurrence les journalistes au rabais, les pseudo écrivains en mal de copie ou les produits de l’école du journalisme errant sans but ni attaches à la recherche de leurs prédecesseurs ou maitres malheureusement et trop top disparus, n’est-ce pas esprits de Jean Louis Bory, de Georges Charensol, de Henri Jeanson ?



  • Picospin 29 janvier 2009 17:14

    J’approuve entièrement cette méthode de délassement, de compagnonnage qui permet de se retrouver autour d’un thème commun qui est celui de la musique en général et du jazz (pour vieux ...) en particulier. Dans ces échanges par sons, rythmes, harmonies, codes interposés circule une empathie qui ne peut se retrouver qu’autour d’activités rarement partagées, de gouts communs ancrés dans des périodes vécues en synchronisme. C’est pour cette raison que je ne saurais qu’applaudir à cette initiative qui demande du travail, des sacrifices, de l’abnégation pour un résultat qu’on ne retrouve que dans l’exécution et l’invention musicales. 
    C’est très volontiers que je ferais connaitre votre formation au plus grand nombre, d’autant plus que je cherche moi-même un site où je puisse exprimer mes modestes gouts et performances artistiques en jazz. Merci de m’en recommander si vous en avez l’occasion et la possibilité.



  • Picospin 12 décembre 2008 15:53

    Une contribution

    Cet article constitue une intéressante contribution au débat actuellement en cours sur les droits de l’homme dont on a récusé l’appellation sous prétexte que l’homme ne signifiait pas l’ensemble des êtres humains vivant sur notre terre de malheur que beaucoup tentent de rendre plus agréable et plus joyeuse. Son contenu s’inscrit bien dans une controverse dans laquelle il s’agit de trouver le juste qualificatif pour désigner les droits relatifs à l’homme aussi bien qu’à la femme. C’est dans cette perspective que des propositions ont été avancées pour parler des "droits humains" des droits de l’être humain plutôt que de les attribuer à un genre particulier. Il se trouve que celui qui jusqu’à présent e le plus souffert de cette catégorisation est bien la femme puisque elle est physiquement considérée comme plus faible que l’homme et donc sous sa domination.

    Quels droits ?

    Cet état pourra durer jusqu’au moment où ces êtres humains auront confirmé leurs aptitudes à développer autant de ressources physiques que les hommes auxquelles pourront s’ajouter celles de l’intellect dont on vient de montrer le niveau largement aussi élevé que celui de l’homme même si c’est avec d’autres caractéristiques. La prise de position ici développée est donc intéressante puisque paradoxale mais sans doute juste dans certains cas que tout le monde a pu observer, surtout dans des circonstances où le mâle est en situation de dépendance comme c’est la cas si survient un problème d’ordre social comme le chômage, une maladie qui affaiblit ou un incident qui déprime. Dans certains de ces cas, la femme peut être prompte à prendre ou reprendre le pouvoir et à s’acharner par un réflexe d’ordre sado-masochiste sur celui qui est à terre et qu’on ne désire nullement relever.

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