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Pie 3,14

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  • Pie 3,14 4 octobre 2007 20:10

    Last but not least, ce qui relève de l’angélisme, c’est croire que l’échec scolaire est avant tout une affaire de pédagogie.

    Les causes d’un échec peuvent être multiples mais elles sont dans leur écrasante majorité sociales et liées au milieu familial

    L’école réduit peu les inégalités sociales , on a le droit de le déplorer, mais peut-on lui demander de faire ce que la société ne fait déjà pas ?



  • Pie 3,14 4 octobre 2007 19:58

    C’est vrai, mais la proportion d’élèves qui ne maîtrisent pas la lecture en sixième est très faible.

    Ceux qui sont limités d’un point de vue intellectuel vont en SEGPA , les autres restent dans les classes générales jusqu’à 16ans .

    Ils sont 160 000 à sortir du collège sans rien chaque année. C’est à la fois trop et peu comparé aux 12 millions d’élèves scolarisés.

    On ne peut pas condamner l’ensemble du système parce que 1,5 à 2 pourcent des élèves du collège sont en échec complet d’autant que par le passé, l’école faisait encore beaucoup moins d’effort pour les intégrer (chaque classe avait ses cancres près du poële).

    Il y a en réalité beaucoup moins d’enfants qui ne maîtrisent pas la lecture et l’écrit qu’au début du siècle où l’école était déjà obligatoire.

    Cela tient au niveau d’instruction général qui a augmenté, aux remédiations( orthophonistes, psys etc...), aux dispositifs déjà très nombreux qui visent à aider les élèves en difficulté.

    Je n’ai pas une vision angélique de l’école et il y a de nombreuses choses qu’il faudrait modifier mais je suis persuadé que les discours qui jettent le bébé avec l’eau du bain ne servent à rien.



  • Pie 3,14 4 octobre 2007 17:33

    Un exemple . Quand on affirme que 25 pourcent des élèves qui entrent en sixième ne savent pas lire, la plupart des gens imaginent qu’un adulte a écouté un enfant tenter de déchiffrer un texte à voix haute sans y parvenir.

    En réalité, l’élève a répondu à des questions de compréhension à propos du texte et s’est trompé. Cela ne signifie pas qu’il ne sait pas lire car quiconque a enseigné en sixième sait que la proportion d’enfants ne sachant pas déchiffrer est infime.

    Cela signifie simplement qu’il n’a pas compris les questions qui sont , il faut le dire, parfois peu évidentes ou mal formulées.

    De là à affirmer qu’il ne sait pas lire il y a une marge que d’aucuns franchissent allègrement parce que cela les arrange de dire que tout va mal.



  • Pie 3,14 4 octobre 2007 17:03

    Je ne sais pas si je suis un bon observateur mais je vis l’école au quotidien et fréquente des enseignants du primaire à l’Université.

    J’ai déjà lu l’appel à la refondation et je connais les thèses des déclinistes.

    Je ne partage pas leurs vues catastrophistes ni leur analyse des chiffres d’évaluations et je suis loin d’être le seul dans ce cas.



  • Pie 3,14 4 octobre 2007 15:47

    Ce qui m’exaspère dans votre article mais aussi dans les écrits de Lafforgue et Lurçat dont vous vous inspirez, c’est le ton apocalyptique, la description sans nuances .

    Si ce ton était adopté pour tout autres sujets , on trouverait cela ridicule .

    Le système français est loin d’être parfait mais il n’a pas été détruit pas le « pédagogisme » dont la dénonciation permanente relève du fantasme.

    On peut être un bon mathématicien (Lafforgue) et un piètre observateur du monde scolaire.

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