à mon humble avis de non spécialiste, la crise n’existe aujourd’hui que parce que on commence à se heurter à un problème simple : l’épuisement relatif des matières premières à faible coût. L’économie s’est abreuvée aux sources de pétrole à bon marché (le baril de pérole d’arabie saoudite coûte 1 $ à extraire) qui impliquait que beaucoup de matières premières (et notamment les denrées alientaires), le coût du transport était lui aussi très faible. On pouvait créer des richesses facilement, il suffisait d’ouvrir les vannes des champs pétrolifères pour apporter de nouvelles richesses, pour renflouer les caisses sans douleur. On pouvait payer des soins médicaux, donner des salaires hors de proportion avec les plus values réelles du travail, créer des infrastructures pharaoniques, générer des profits fabuleux basés sur du sable... On a appelé ça les "trente glorieuses", on aurait dû l’appeler l’ère des autruches (ou des cigales, au choix...)
Tout ça c’est "gone with the wind" et est en train de s’écrouler puisqu’il faut maintenant commencer à payer la vraie note, la vérité des prix, c’est terrible quand le porte feuille est vide. La suite ? mais tout le monde la connait : le chaos, la guerre, les famines, les boulversements inéluctables, en fait, le retour à la vraie vie.
L’économie s’est saoulée avec le pétrole, la gueule de bois durera longtemps...
entièrement d’accord avec vous. on sent derrière cette histoire d’euthanasie la même hypocrisie qu’il y avait autrefois derrière l’avortement...
comment disaient les médecins de l’époque ? me demander à moi de faire un avortement, une chose contraire à mon ethique, à mon serment d’hipomachin, quelque chose d’interdit par la loi (ou serait-ce par la Loi) ???
comme j’ai une bonne chance de crever bientôt d’un cancer, je me sens évidemment assez concerné et, si je comprends bien, il serait prudent que je commence à stocker les substances nécessaires. Diable, l’idée que je pourrai emmerder avec mes soufrances un brave médecin soucieux de préserver son éthique, même si quelque part il faut quand même bien constater que mon état résulte d’une certaine déficiance de la médecine, me déchire d’avance le coeur !