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Pierre

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  • Pierre 1er avril 2008 14:31

    "Aucune comparaison possible entre la dépression et ce type de maladie faisant horriblement souffrir !"

    Je veux bien que vous m’expliquez sur quels critères on fait la différence.

    - les dépressifs souffrent énormément

    - les médocs ne suffisent pas toujours pour les calmer

    - les thérapies n’existent pas toujours

    - les dépressifs ont le droit de refuser les thérapies

    - beaucoup de dépressifs préfèreraient en finir tout de suite et "mourir dignement" plutot que de continuer à survivre pendant des années en paria de la société, rejetés par leurs familles, etc...

     

    "Avant de demander aux autres de réfléchir davantage, il faudrait arrêter de confondre trou du cul et chapeauu de paille mon cher !"

    Le problème ne serait-il pas que vous ne voyez pas que l’autorisation de l’euthanasie peut sous certaines conditions est équivalente à l’instauration d’un "droit opposable au suicide" qui autoriserait chacun à exiger de la société qu’elle avalise et exécute sa demande de suicide.

    Avec en plus, comme dérive, qu’un jour ou l’autre, ceux qui n’exerceront pas ce "droit" seront considérés comme anormaux et qu’on l’exercera à leur place (il y a déjà des enfants qui aimeraient bien que leur parent meure un peu plus tôt, ça tombe bien : le jour où l’euthanasie sera considérée comem tout à fait normale, il n’y aura plus de difficulté à convaincre la belle mère d’accepter de prendre sa pilule plus tôt que nécessaire : vous comprennez Mamie, mourrir aujourd’hui ou bien dans 5 ans, vu que vous êtes fatiguée, que vous ne servez à rien, que vos petits-enfants vous trouvent moche et soulante, que personne ne vous aime, et que vous n’avez plus d’espoir d’être utile à qui que ce soit, autant en finir maintenant, vous souffrirez moins et ce sera une mort digne puisque vous ne serez pas shoutée au valium !)

    @+

    PP



  • Pierre 1er avril 2008 14:14

    "Les cas d’euthanasie concernent des personnes atteintes de mal incurable, pas des dépréssifs qui auraient une tentation de suicide. Pitoyable tentative de noyer le poisson."

    Ce questionnement est légitime : comment, sous quel motifs, peut-on autoriser quelqu’un qui ne prend pas de calmants pour ses douleurs à se suicider et refuser ça à un dépressif qui refuse également de se soigner ? Sachant qu’il y aura de toute façon des cas à la limite !

     

    "La subtilité dont vous parlez est absente de vos raisonnements.

    Alors, à quelle branche catholique appartenez-vous ? Dites-nous cela subtilement..."

    En tout cas, en réduisant à des cathos intégristes les gens qui voient des dérives humanistes possibles à l’euthanasie, vous manquez subtilement de pertinence.

    PP

     

     



  • Pierre 1er avril 2008 12:28

    Post non pertinent pour plusieurs raisons :

    - oui il existe des calmants plus forts que l’aspirine, heureusement que depuis le dépot de brevet par Bayer en 1899, la médecine a progressé

    - non ils n’ont pas nécessairement des effets secondaires inhumains. Il existe toujours des dosages adaptés qui ne provoquent pas d’effet secondaires tout en étant plus efficace qu’un Dafalgan

    - oui : ils ont tous leurs limites. Mais la moindre des choses qu’on puisse dire, c’est que Mme Sébire était loin de les avoir approchées (puisqu’elle ne les utilisait pas), et que la seule limite qu’elle avait (selon les infos du moment) subie était la limite d’efficacité du dafalgan

    - je ne vois pas en quoi rammener le débat au religieux apporte quelque chose. Je n’ai vu personne dans les médias utiliser d’argument "Dieu a dit que". Rammener tous ceux qui voient dans l’euthanasie des risques de dérives humanistes graves à des intégristes religieux, ça mérite presque un point godwin. Et c’est offensant pour la plupart d’entre eux qui n’ont pas de conviction religieuse sur le sujet.

    - la phrase "la souffrance est suivie d’une recompense au pro rata..." est démentie par tous les responsables éclésiaux que j’ai entendu s’exprimer sur le sujet. Je pense pas qu’elle soit très "chrétienne" voyez-vous.

    Cordialement

    Pierre



  • Pierre 1er avril 2008 12:09

    Philippe,

    Il est vrai qu’il faut respecter le deuil de la famille.

    Mais celà interdit-il de réfléchir au bien-fondé d’une affaire qui est devenue publique, et qui surtout, selon les désires de certains, devrait faire jurisprudence ?

    Dans tous les cas, il faudra réfléchir au cas "Sébire". Alors si vous trouvez qu’il est trop tôt pour en parler, soit. Dans ce cas, indiquez juste quand vous estimez que la société sera en droit de se poser la question de savoir si les médias l’ont manipulée ou non.

    PP


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