« Mais oui on vous laissera aboyer, comme les autres sur cette antenne », derniers mots de Hees à l’adresse de Plenel, argument suprême de la Sarkozie, laisser aboyer les chiens pour ne plus parler des faits, de la réalité, du travail d’enquête.
Ce matin en écoutant le portrait peu flatteur de Kouchner par l’humoriste de service, les petits ricanements offusqués du journaliste de service, je me suis dit que voilà, les hommes et leurs petits travers peuvent être moqués, on s’en fout, et au contraire cela nous arrange, amuser le bon peuple, nous on fait des affaires, on occupe la place.
La mauvaise foi, une dose d’anti parlementarisme, la soi disante défense de grands principes d’une europe sociale moribonde, mauvaise soupe que vous nous servez là !
En regard de la qualité de candidates telles que M Rivasi et E. Joly, votre argumentation est caduque, vos anathèmes risibles et méprisables.
Cette exposition est magnifique, la bien pensance a encore frappé, du même ordre de celle qui par prévention efface la pipe de Tati, accepte volontier de voir s’étaler des corps nus sur des affiches de 4x3 m, mais à la condition qu’ils soient lisses, jeunes, bronzés.J’ai eu la chance de voir cette expo à Lyon, c’est un hymne à la complexité du corps, la beauté d’une enveloppe, une lecon de vanité.
Vous nous dites vouloir respecter l’humain, vous n’en acceptez pas la globalité, au nom d’une pseudo morale qui cache peut être une appréhension de ce qui en nous est appelé à disparaitre.
Si cet article a un intérêt, c’est celui de se pencher à nouveau sur le texte du manifeste, dont la qualité et la pertinence rendent ridicules vos arguments.
Pour avoir connu le lieu d’où vous nous parlez ( Mundolsheim) , je comprend la véhémence de votre texte, le désespoir qui en fait la trame. Beau récit, belle résistance.