Après avoir lu ce texte sur le site de Rue 89 la semaine dernière, je m’étonnais du peu de retentissement de celui ci dans la blogosphère. Je me réjouis que l’on puisse enfin en parler dans ces pages. Texte magnifique de clarté, riche de prospectives et d’enthousiasme qui nous change des pauvres convulsions médiatiques de nos intellectuels métropolitains. Finalement, quand il s’agit de penser, l’éloignement est salvateur. Merci pour cet article.
Vos billets, cela me rappelle les échanges affolés de la France profonde ( et un peu moisie déjà) de la petite bourgeoisie de province pendant mai 68. L’essence, les lingots à planquer, les ennemis rouges de l’intérieur, le fantasme d’une résistance à organiser, mais que fait la police ?
Curieuse impression à la lecture de votre journal, chronique des restrictions imposées par un mouvement social.
Vu d’ici, celà ressemble beaucoup aux grognements d’un petit privilégié qui ne peut plus aller à la pêche, manger son laitage habituel, circuler dans sa voiture. Le petit laius habituel sur les plus pauvres, premières victimes de la crise, sur "le chinois du coin" courageux petit commercant qui lui dispose de "guetteurs", bref les lamentations d’un habitant d’une carte postale qui découvre qu’elle est habitée par des personnes qui ne sont pas toutes à sa disposition.
D’habitude, vos thèses et vos écrits m’exaspèrent, mais là chapeau, belle leçon de lucidité .J’espère que vous n’êtes pas trop seul, parmi les cathos à avoir le même discernement.
Toujours la même marotte, demasquer des leurres, pour mieux affirmer la supériorité de votre bon goût en matière d’art, décretant le beau et le laid, en détournant les conclusions d’une analyse forcément juste ( la perception d’une oeuvre d’art dépend du contexte de sa réalisation) vers votre habituel mépris pour l’art contemporain.