Ce rocla (haddock) doit être plus habitué aux tribunes du PSG qu’à celles de l’Académie. Des commentaires vulgaires et sans intérêt, avec un parfum de Kro.
C’est une erreur de prendre Lefebvre pour un crétin ; au contraire ça marche très bien pour lui, il réussit à avoir plusieurs mains en même temps dans le pot de confiture, et la tolérance dont bénéficie ouvertement celui que Cécilia Sarkozy avait écarté, et appelait « La Firme » laisse imaginer un système d’argent bien loin des préoccupations quotidiennes des Français.
Lefebvre est officiellement
Porte-Parole de l’UMP ; mais accessoirement il s’occupe…
A)LEFEBVRE roule pour qui, pour
l’UMP ou pour ses business perso ? 200.000 euros pour Frédéric Lefebvre en 2008 :
« Pas de conflit d’intérêts » "Frédéric Lefebvre, le très influent
conseiller parlementaire de Nicolas Sarkozy, est resté actionnaire minoritaire
d’un cabinet de lobbying." (un cabinet dont la mission est d’influencer
les parlementaires et le gouvernement dans la préparation des lois au profit
d’intérêts privés, ndlr)
Il a donc touché 100.835 euros de dividendes en 2008.
A cela s’ajoute un autre versement : Un peu plus tôt, toujours en 2008, les
actionnaires de PIC Conseil ont décidé de distribuer en plus 210.000 euros à
leurs deux actionnaires, puisés dans les « réserves » de la société :
soit 98.490 euros de plus pour Frédéric Lefebvre.
Total des versements au lobbyiste Frédéric Lefebvre en 2008 : 199.325 euros
B) Le Parisien publie une enquête d’assiduité sur les 209 élus du conseil régional
d’Ile-de-France.A l’approche des élections, ses conclusions font office de poil à gratter.
Dans une enquête d’assiduité Le Parisien épluche les feuilles de présence des
209 élus du conseil régional d’Ile-de-France. Particulièrement visés, Nathalie Kosciusko-Morizet et Frédéric Lefebvre, plus gros
adeptes de l’école buissonnière au sein de l’hémicyle régional. Entre mars 2004
et octobre 2009, période ciblée par les journalistes, la secrétaire d’Etat à la
Prospective et au Numérique et secrétaire générale adjointe de l’UMP affiche un
taux d’absentéisme record de plus de 75%. Talonné par le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre,
avec 60% d’absence aux 85 séances plénières du Conseil régional. Comme le blogueur politique Luc Mandret, soulèvent la gabegie
liée à cette non représentation dans les instances régionales. "NKM a
participé à moins de 21 séances plénières, et son camarade Lefebvre à 34
séances. En 68 mois de mandature. 68 mois durant lesquels Monsieur Lefebvre et
Madame Kosciusko-Morizet auront chacun touché 170,000 euros d’indemnités pour
l’exercice de leur (non-)mandat, écrit Luc Mandret sur son blog. On peut donc
en conclure que la présence à une séance plénière du Conseil régional de
Monsieur Lefebvre revient à 5000 euros, et de celle de Madame Kosciusko-Morizet
à plus de 8 000 euros !"
C) Lefebvre est depuis peu Avocat, mais peu d’informations circulent sur les
ressources qu’il espère tirer de cette activité.
Dans le dossier sur l’Iran publié par le Monde cette semaine,
on pouvait lire que ce pays représentait une « menace stratégique
majeure ». De fait, le budget militaire de Téhéran est inférieur à celui
de la Suède. Le président de la République ne manque pas de rappeler
régulièrement qu’Amadinejad a menacé de « rayer de la carte » Israël.
Il n’a pourtant jamais prononcé cette phrase, mais uniquement émis le souhait
que le « régime sioniste » quitte la scène de l’histoire. A l’image
de ces deux affirmations largement reprises par les médias et certains
politiques, le dossier iranien est l’objet de tous les fantasmes, de toutes les
exagérations - et parfois de manipulations. Pourtant, au moment où s’ouvrent
enfin des négociations, il convient plus que jamais de savoir raison garder, et
de ne pas tomber dans la caricature. L’universitaire Juan Cole passe au crible
dix assertions sur l’Iran.
Par Juan Cole, Informed Comment, 1er octobre 2009
Ce jeudi est une journée historique, marquée par le début des
rencontres à Genève entre L’Iran, les États-Unis, l’Allemagne et les autres
membres du Conseil de Sécurité des Nations unies pour tenter de résoudre les
questions en suspens. Bien que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad ait
auparavant tenté d’exclure la question nucléaire de la table de négociation,
cette posture était au plus une diversion, et les questions nucléaires vont
certainement dominer les discussions. Comme l’a souligné Henry Kissinger, ces
négociations ne font que commencer et il est très peu probable qu’elles
connaissent des avancées avant longtemps. La diplomatie est un marathon, pas un
sprint.
En cette occasion, je crois qu’il est utile d’établir une liste
de convictions répandues au sujet de l’Iran dont le bien fondé est discutable.
Conviction : l’Iran est un pays agressif qui a menacé
d’attaquer Israël, ses voisins ou les Etats-Unis
Réalité : L’Iran n’a pas déclenché de guerre d’agression
durant l’histoire contemporaine (contrairement aux États-Unis ou Israël), et
ses dirigeants ont une doctrine de « non première frappe. » Cela est
vrai pour le guide suprême Ali Khamenei, ainsi que pour les commandants des Gardiens de la Révolution.
Conviction : l’Iran est une société militarisée, bardée
d’armes dangereuses, qui représentante une menace croissante pour la paix
mondiale.
Réalité : Le budget militaire de l’Iran est d’un peu plus de
6 milliards de dollars par an. La Suède, Singapour et la Grèce ont tous des budgets
militaires supérieurs. En outre, l’Iran est un pays de 70 millions d’habitants,
de sorte que ses dépenses militaires par habitant sont infimes par rapport à
ces exemples qui sont des pays dont la population est bien moins nombreuse.
L’Iran dépense moins par habitant pour son armée que n’importe quel autre pays
de la région du golfe Persique, à l’exception des Émirats Arabes Unis.
Conviction : l’Iran a menacé d’attaquer Israël militairement
et de le « rayer de la carte. »
Réalité : Aucun dirigeant appartenant au gouvernement
iranien n’à menacé Israël d’un acte de guerre. Cela serait en contradiction
avec la doctrine de « non première frappe » à laquelle le pays
adhère. Le président iranien a explicitement déclaré que l’Iran ne menace aucun pays, y compris Israël.
Conviction : Le président Mahmoud Ahmadinejad n’a-t-il pas
menacé de « rayer Israël de la carte » ?
Réalité : Le président Mahmoud Ahmadinejad a cité
l’ayatollah Khomeini en déclarant
que « ce régime d’occupation à Jérusalem doit disparaître de la page du
temps » (en rezhim-e eshghalgar-Qods i bayad comme safheh-e mahv Rüzgar
shavad). Ce n’était pas la promesse d’une invasion de chars ou d’une frappe de
missiles. C’est l’expression de l’espoir que le régime va s’effondrer, tout
comme l’avait fait l’Union soviétique. Ce n’est pas du tout une menace de tuer
quiconque.
Conviction : Les Iraniens ne sont-ils pas
négationnistes ?
Faits : Certains le sont, d’autres non. L’ancien président
Mohammad Khatami a fustigé Ahmadinejad pour s’être interrogé sur l’Holocauste,
et l’a qualifié de « crime du nazisme ». Parmi les instances du
régime, de nombreuses personnes cultivées ont parfaitement conscience des
horreurs de l’Holocauste. En tout cas, malgré ce que les propagandistes
indiquent, ni le déni de l’Holocauste (aussi pervers soit-il), ni les injures
envers Israël ne sont la même chose que la volonté d’attaquer militairement.
Conviction : l’Iran ressemble à la Corée du Nord par son
programme nucléaire militaire, et représente le même genre de menace pour le
monde.
Faits : L’Iran dispose un site d’enrichissement d’uranium à
Natanz près d’Ispahan, où il affirme vouloir produire du combustible pour les
futurs réacteurs nucléaires civils destinés à la production d’électricité. Tous
les dirigeants iraniens nient que ce site soit destiné à la production d’armes,
et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique l’a inspecté à plusieurs
reprises et n’a détecté aucun programme militaire. Le fait que l’Iran ne soit
pas totalement transparent, donne naissance à quelques doutes, mais tous les
éléments de preuve réunis par l’AIEA et la CIA indiquent une absence de
programme militaire. L’édition 2007 du National Intelligence Estimate, rédigé par 16 agences de
renseignement américaines, dont la CIA et la Defense Intelligence Agency, a
évalué en confiance que l’Iran n’avait pas de programme d’armement nucléaire.
Cette évaluation était basée sur des entrevues avec des scientifiques du
nucléaire ayant fait défection, ainsi que sur les documents qu’ils avaient
emportés, et sur l’espionnage des communications en Iran. L’Allemagne, Israël
et récemment les services Britanniques de renseignement sont plus soupçonneux
quant aux intentions iraniennes. Mais l’ensemble de ces services se sont
lourdement trompés sur les présumées armes irakiennes de destruction massive et
l’Allemagne en particulier avait été abusée par les vantardises d’un ivrogne
irakien dont le nom de code était « Curveball ».
Croyance : L’Occident a récemment découvert une usine
secrète iranienne d’armement nucléaire située sous une montagne près de Qom.
Faits : L’Iran a annoncé lundi dernier à l’Agence
Internationale de l’Energie Atomique qu’elle avait commencé à construire une
seconde installation civile d’enrichissement d’uranium à proximité de Qom. Il
n’y a pas de matières nucléaires sur ce site et il n’est pas en service, l’Iran
n’est donc pas techniquement en violation du Traité de non-prolifération
nucléaire, bien qu’il ait rompu l’engagement pris avec l’AIEA d’informer
immédiatement l’ONU de toute réalisation d’une nouvelle installation. L’Iran
s’est engagé à autoriser que ce site soit inspecté régulièrement par l’AIEA, et
s’il honore cette promesse, comme il l’a fait en grande partie à l’usine de
Natanz, l’Iran ne pourra pas produire d’armes nucléaires sur ce site, car cela
serait détecté par les inspecteurs. La Secrétaire d’État Hillary Clinton a
admis dimanche que l’Iran ne pouvait pas produire d’armes nucléaires à Natanz,
précisément parce que ce site est inspecté. Pourtant, les faucons américains
ont demandé à plusieurs reprises une frappe sur Natanz.
Croyance : La communauté internationale devrait sanctionner
l’Iran non seulement à cause de son programme d’enrichissement nucléaire, mais
aussi parce que le régime actuel a volé l’élection présidentielle de juin et
brutalement réprimé les manifestations qui ont suivi.
Actualité : Le mouvement réformateur en Iran est
farouchement opposé à l’imposition de sanctions renforcées contre
l’Iran, qui n’auraient probablement pas d’effet sur le régime, mais
affecteraient les Iraniens ordinaires.
Croyance : Le régime iranien n’est-il pas irrationnel et
dément, de sorte que la doctrine de la destruction mutuellement assurée ne
pourrait pas s’appliquer dans ce cas ?
Actualité : les hommes politiques iraniens sont des acteurs
rationnels. S’il s’agissait de fous, pourquoi n’ont-ils pas envahi l’un de
leurs voisins ? L’irakien Saddam Hussein a envahi l’Iran et le Koweït.
Israël a envahi ses voisins plus d’une fois. En revanche, l’Iran n’a jamais
déclenché de guerre. Diaboliser ses adversaires en les qualifiant de
déséquilibrés est un vieil artifice de propagande. Les élites américaines étaient
autrefois totalement opposées à ce que la Chine accède au savoir nucléaire
parce qu’elles croyaient que les Chinois sont intrinsèquement irrationnels. Ce
type de discours est une forme de racisme.
Croyance : La communauté internationale n’aurait pas à imposer
des sanctions contre l’Iran et ne serait pas si inquiète si ce pays ne posait
pas une menace nucléaire grandissante.
Faits : La technologie de centrifugation que l’Iran utilise
pour enrichir l’uranium n’est pas à usage unique. Auparavant, on pouvait déterminer
quels étaient les pays qui pouvaient vouloir acquérir la bombe nucléaire selon
qu’ils entreprenaient la construction de réacteurs à eau légère (impropre à la
fabrication de bombes) ou de réacteurs à eau lourde (qui pouvaient être
utilisés pour fabriquer une bombe). Mais avec les centrifugeuses, lorsque l’on
parvient à enrichir l’uranium à 5% pour alimenter un réacteur civil, on peut
théoriquement recycler le matériau de nombreuses fois et l’enrichir jusqu’aux
90% requis pour une bombe. Toutefois, aussi longtemps que des usines de
centrifugation sont activement inspectées, elles ne peuvent pas être utilisées
pour fabriquer une arme. Le danger proviendrait du fait que l’Iran expulse les
inspecteurs ou qu’il parvienne à bâtir une installation secrète. Cette dernière
tâche sera extrêmement difficile, toutefois, comme en témoigne la découverte
par la CIA de la construction de l’installation Qom en 2006 grâce à des photos
satellites. Les installations nucléaires, en particulier les centrifugeuses,
consomment une grande quantité d’eau, de matériel de construction, et ainsi de
suite, de sorte qu’en construire une en secret n’est pas chose aisée.
En tout cas, on ne peut pas attaquer et bombarder un pays sur la
simple suspicion d’une activité illicite. On doit disposer d’une forme de
preuve. Par ailleurs, Israël, le Pakistan et l’Inde sont des membres de la
communauté internationale plus condamnables que l’Iran, car ces pays ont refusé
de signer le TNP et ont ensuite tout fait pour obtenir une bombe. Malgré cela,
rien n’a été entrepris contre aucun d’entre eux par le Conseil de Sécurité des
Nations Unies.
Il semblerait que Sarkozy se soit rendu dans les Antilles Françaises et en Guyane pour la campagne électorale des régionales en utilisant l’escale à Haïti comme leurre ou comme alibi. Pour preuve Hortefeux et du voyage et se vante que la Guyane pourrait basculer à Droite. Haïti permet de faire passer la pilule au citoyen lambda qui suit peu la campagne électorale. Pour mémoire, 4 heures à Haïti.