« le trafic des noms de domaines sur un »second marché", est également
mis en cause pour son caractère hautement spéculatif et les
perturbations qu’il engendre dans les réservations légitimes
d’appellations sur Internet." ---------------------- Mais, pour un peu d’humour, le seul politique à être certifié........ http://www.fredericlefebvre.fr/
L’article date un peu mais reste totalement d’actualité. Actuellement la Chine et les USA sont compères pour se partager le monde (à nos dépends). En résumant à l’extrême on peut dire que les USA aspirent notre épargne, la Chine nos industries (et nos emplois). Bien sur que la Chine, comme bien d’autres, aspire à se débarrasser du dollar ; mais peut-on jouer au jeu de Go avec quelqu’un qui joue du Colt ? Constatez que 70 ans après la seconde guerre mondiale l’Allemagne et le Japon battus ont toujours des bases militaires US sur leur territoire et que la Russie n’a pas pu se relever des hémoragies démographiques de la première partie de son XXème siécle (et la « doctrine Bretzinsky » entend la maintenir en faiblesse). Enfin que la diabolisation permanente de l’Iran tend probablement à priver à terme la Chine d’une de ses principales sources d’approvisionnement énergétiques indépendantes, donc à la tenir à la gorge. Donc aujourd’hui la stabilité de la parité dollar / Yuan est nécessaire aux compères USA/Chine, mais les USA n’accepteront jamais que la Chine puisse devenir demain un possible challenger. Souvenez vous que selon l’Historien Paul-Marie de la Gorce, en 1919 les USA avaient déjà élaborés les premiers scénarii de la seconde guerre mondiale (dont ils sont sortis les principaux vainqueurs).
Les Russes pensent que Chinois et Américains se sont partagés le monde ; ils ont établi une complémentarité économique. Leurs intérêts prioritaires ne sont pas rivaux (pour l’instant) ; la Chine voulant avant tout continuer à se développer à travers industrialisation et modernisation ; les USA à dominer le monde capitaliste (ou marchand). Sur la base de cet arrangement ils sont même compères ; les énormes excédents Chinois servant à financer le gouffre sans fond de la machine Impéralio-Militariste US. De ceci la fixité de la parité Yuan et dollar parait contractuellement logique.
Par Dmitri Kossyrev, RIA Novosti
La dernière étape, la plus importante, de la tournée asiatique de la
secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton - sa visite à Pékin - a confirmé
toutes les prévisions : l’Amérique propose à la Chine un nouvel agenda, très
fort.
Le voyage d’une semaine de Mme Clinton en Asie (Tokyo-Jakarta-Séoul-Pékin)
s’est avéré étonnamment stérile, dans sa totalité, sur le plan de la signature
de documents. La secrétaire d’Etat a effectué son premier voyage à l’étranger
dans l’unique but d’esquisser un nouvel agenda des rapports avec chaque pays.
. "La Chine reconnaît notre interdépendance, a déclaré la secrétaire
d’Etat. Clairement, nous allons nous en sortir ou tomber ensemble".
L’économie mondiale a été profondément marquée, ces dernières années, par ce
« pacte sino-américain », aux termes duquel la Chine pouvait se
permettre d’inonder les Etats-Unis (et le monde entier) de ses produits bon
marché grâce aux investissements effectués par des compagnies américaines dans
les entreprises chinoises. C’est pourquoi les Américains ont vécu au-dessus de
leurs moyens en achetant des produits américano-chinois bon marché et de bonne
qualité. Dans le même temps, Pékin achetait des bons du Trésor américains.
C’est ce système qui s’est écroulé. A présent, les Etats-Unis et la Chine
doivent élaborer en commun de nouvelles règles du jeu financier, que les autres
seront contraints d’accepter. C’est ainsi qu’il faut interpréter l’idée de
« direction américano-chinoise du monde » mise en avant actuellement
aux Etats-Unis.
C’est, du reste, la raison pour laquelle les experts chinois ne sont guère
enthousiasmés par les propos tenus par Mme Clinton, lorsqu’ils les commentent
sobrement, à la lumière des dernières données du Fonds monétaire international.
En 2003, le produit national brut des Etats-Unis représentait 32% du PNB
mondial, alors que celui des « économies émergentes » - Chine, Inde,
Russie, Brésil - et de deux ou trois autres pays n’en constituait que 25%. En
2008, les chiffres se sont inversés : 25% pour les Etats-Unis, 32% pour les
Etats émergents. Le monde multipolaire est arrivé, mais la politique de George
W. Bush n’a été qu’une tentative désespérée et effrénée de prévenir
l’inévitable, souligne le journal chinois Jenmin Jibao.
Mais il est évident depuis longtemps que les tentatives des Etats-Unis et de
leurs alliés européens de monopoliser le droit de dicter leurs critères de la
démocratie ou des droits de l’homme ont eu, comme toute chose, un début et une
fin. Sur le plan moral, cette idéologie ne diffère en rien des idées de
propagation de la « civilisation » ou du christianisme, au nom
desquelles l’Europe a exterminé de par le monde des milliers et des milliers de
personnes (voire des civilisations entières). Cela ressemble aussi à l’idéologie
des conquêtes de Gengis Khan qui envoya aussi ses armées à l’ouest pour y faire
régner la justice et les lois célestes (!).
Outre cet aspect moral de la chose, il en est un autre. Une véritable
industrie, qui coûte des milliards de dollars, lutte aux Etats-Unis pour les
droits de l’homme à l’étranger, mêlant l’argent et l’enthousiasme, l’idéologie
et le travail subversif ordinaire. Ses méthodes sont connues : miser sur
l’opposition pro-américaine dans de nombreux pays, ou tout simplement la créer,
la proclamer seule et unique combattante pour les droits et les libertés et
l’aider ouvertement. Autrement dit, il s’agit d’entretenir le mécanisme de sape
le plus puissant au monde, à l’instar du Komintern (l’Internationale
communiste, ndlr.), qui créa des organisations communistes dans le monde entier
entre les deux guerres mondiales. Mais en plus de l’hostilité générale envers
les Etats-Unis que suscite cette machine, elle s’avère trop onéreuse et, bien
entendu, inefficace, dans les conditions présentes. Si les Etats-Unis veulent
rester assez forts pour « gouverner le monde en commun avec la Chine »
ou, tout bonnement, survivre dans ce monde, quelqu’un devait dire tôt ou tard
ce que dit aujourd’hui Hillary Clinton.
Article à copier dans ses documents car remontent tous les jours maintenant dans la presse des cas de personnes mises en garde à vue pour des motifs plus que futiles, pour ne pas dire de mauvaise foi. Traverser hors des clous, rouler 3 mètres sur un trottoir en vélo, etc...C’est aussi la « Rupture » Sarkozyenne, le citoyen Français de base est « présumé coupable ». Donc ça peut nous arriver demain, même de bonne foi.
Il n’y a pas que Clearstream qui mobilise en ce moment l’attention du chef
de l’Etat. Le journal Bakchich
Hebdo daté du 7 octobre avait révélé le contenu des cahiers de Gérard-Philippe
Menayas, ancien
directeur financier de la direction des Constructions navales (DCN). La DCN est bien connue pour avoir
fabriqué les frégates de Taïwan. Les carnets sont placés sous scellés au pôle
financier. Et que disent ces fameux cahiers ? Ils évoquent des noms de
personnalités politiques, de gauche comme de droite. D’Edouard Balladur à
Elisabeth Guigou en passant par… Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua. Ceux-ci
auraient perçu des commissions pour l’exécution des grands contrats de la DCN
internationale et notamment au moment de la vente de frégates à Taïwan et de
sous-marins au Pakistan.
Mediapart
, le 16 octobre indiquaient que “selon une enquête interne à la DCN, menée en
2002 sous le nom de code « Nautilus » par un ancien agent de la Direction de la
surveillance du territoire (DST), Claude Thévenet, les causes véritables de
l’attentat, initialement imputé à la mouvance Al-Qaida, seraient en réalité
liées au non-versement de commissions occultes dues par la France à des
officiels pakistanais. (…) L’arrêt de ces paiements fut le fait, en juillet
1996, du nouveau président de la République, Jacques Chirac. Celui-ci aurait
alors suspecté son rival de l’époque, Edouard Balladur, d’avoir financé
illégalement sa campagne présidentielle de 1995 à la faveur de deux gros
contrats d’armement signés sous son gouvernement.”
L’ancien directeur général délégué de DCN Alex Fabarez entendu le 2 octobre
par les magistrats, affirme qu’une partie de ces commissions a continué d’être
versée jusqu’en 2008, selon des sources proches du dossier, confirmant une
information de Libération.
Dans un document interne de DCN non datée, que l’AFP
a consulté et révélé par Médiapart, l’entreprise évoque les soupçons de
rétrocommissions, illégales mais non prouvées à ce stade.”En juillet 1996, les
paiements sont bloqués sur instruction des autorités françaises faisant état de
retours illicites de tout ou partie des commissions en France”, est-il noté
dans ce document intitulé “Concultancy agreement 12 juillet 1994 - Note sur le
dossier”.
Nicolas Beau et Xavier Monnier, dans Bakchich, précisaient que “à la
manœuvre de tout le système servant à alimenter les caisses noires des partis
politiques, se trouvait un personnage forcément discret, Jean-Marie Boivin,
alias Bacchus. Un monsieur au mieux avec l’ensemble du personnel politique
tricolore. Sous Chirac, Bacchus avait ses entrées à l’Élysée. Et ce sont les
confidences de cet homme de l’ombre, consignées par le scrupuleux Menayas, qui
tourmentent un président de la République qui l’est déjà trop. L’encombrant «
verbatim » signé Gérard Menayas est aujourd’hui dans les scellés d’une discrète
instruction menée par les juges Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin.”
Samedi dernier, Libération consacrait trois pages à cette affaire. Avec
un article sur Bacchus : “C’est le fantôme de l’affaire DCN. Jean-Marie
Boivin, en charge des commissions offshore, était convoqué jeudi [15 octobre]
par les juges d’instruction. Il n’est pas venu : partie remise… Boivin,
dit « Bacchus », a longtemps été membre de l’état-major du fabriquant de
sous-marins avant de s’installer au Luxembourg pour prendre directement en main
la structure chargée de répartir les flux financiers : Eurolux. Toujours
inconnu de la justice française, Bacchus ne l’est pas de Sarkozy, qui surveille
l’affaire DCN comme le lait sur le feu.”
Renaud Lecadre concluait cet article avec cette précision : “Heureusement
pour Sarkozy, le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, veille au grain. Dans
une note au parquet général, remontant illico à la chancellerie et à l’Elysée,
il écrivait en 2007 que « le périmètre le plus pertinent d’une éventuelle
information exclut en l’état les faits relatifs à des structures écran ». Hélas
pour lui, les juges antiterroristes sont en train de faire exploser le
périmètre.”
Dans l’article
principal de Libération, Guillaume Dasquié et Renaud Lecadre constatent la
“panique dans les palais nationaux” et cite Jean-Claude Marin : « Un document
non daté et non signé laisse supposer des relations ambiguës avec les autorités
politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M.
Balladur en 1995 […]. Le contentieux a été l’occasion de menaces proférées par
les dirigeants des sociétés écrans de révéler la nature des missions qui leur
avaient été confiées.. ».”
Le nouvelobs.com
notait que “quelques lignes du cahier de Gérard-Philippe Menayas à propos du
patron du parquet de Paris Jean-Claude Marin, sèment le trouble quant à
l’avenir de l’information judiciaire : “JC Marin, petit frère, pilote
l’instruction, dont il a sérieusement réduit le périmètre”. Et le site de se
demander : “Bref, les éléments embarrassants vont-ils finir aux oubliettes ?”
Jean-Claude Marin… oui, c’est bien le même qui, aujourd’hui, livre ses
réquisitions au tribunal correctionnel dans le procès Clearstream.
France declassifies Pakistan bombing documents
PARIS
(Reuters) - Documents sought by French judges investigating a bomb attack in Pakistan that
killed 11 French nationals in 2002 have been declassified, Justice Minister
Michele Alliot-Marie told parliament on Wednesday.
A coach
carrying French naval engineers and technicians was bombed as it left a hotel
in Karachi in
May 2002. In all, 14 people were killed in the attack.
Pakistani
authorities at first blamed Islamist militants and two men were sentenced to
death for taking part in the attacks, but their convictions were overturned on
appeal in 2003.
French
magistrates Marc Trevidic and Yves Jannier have since begun investigating
allegations the attack was orchestrated by unnamed Pakistani officials angry
with France
over the non-payment of bribes tied to a defense deal.
They were
seeking access to 40 classified documents relating to the case.
French
President Nicolas Sarkozy dismissed the allegations as a « fable » when
they surfaced in June, but Alliot-Marie said it was up to the judges to decide
independently « the consequences they intend to draw from all the evidence they gather. »