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pigripi

pigripi

Electrone très libre garantie sans colorants ni conservateurs.
Détricoteuse des faits et des opinions.
Féministe éclairée et fière de l’être.
Ardente partisane du libre arbitre.
Citoyenne du monde.
Trop grave pour ne pas privilégier l’humour.

Tableau de bord

  • Premier article le 28/08/2008
  • Modérateur depuis le 23/09/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • pigripi pigripi 18 janvier 2013 00:15

    Je viens de découvrir que j’appartenais à la minorité des hétérosexuelles et que je commettais une injustice en sexant avec des hommes et en ayant fait des enfants avec un homme. En ayant porté mes enfants dans mon ventre j’ai provoqué, humilié et discriminé les hommes qui ne peuvent pas porter d’enfants dans leur ventre. J’ai commis un crime de lèse masculinité et, plus précisément de lèse homosexualité.

    Je dois me rendre à l’évidence, je ne suis pas une femme ordinaire, banale, normale, classique. Je suis une hétérosexuelle et je n’existe plus que par mes pratiques sexuelles ringardes, dépassées, scandaleuses et discriminantes.

    Vivement la parthénogenèse et le clonage pour faire cesser cette injustice abominable !



  • pigripi pigripi 27 décembre 2012 15:40

    La différence entre l’abandon et la PMA, a fortiori la GPA, c’est le projet de vie.


    La plupart des parents qui abandonnent un bébé le font malgré eux parce que de tragiques circonstances les y poussent , voire les y contraignent. Adopter des enfants abandonnés est un devoir qui devrait être facilité pour les candidats et candidates.

    Par contre la décision de faire un enfant en séparant sa filiation biologique de sa filiation administrative est particulièrement cynique et égoïste. C’est un choix de vie immoral qui pèsera sur l’enfant toute son existence et celle de ses descendants, entraînant des souffrances pour lui-même et son entourage.


  • pigripi pigripi 27 décembre 2012 15:27

    Je pense que si les hommes veulent vraiment avoir des enfants peu ou prou biologiquement à eux, alors qu’ils se fassent greffer un embryon dans l’intestin ou l’estomac et qu’ils lâchent la grappe aux femmes.

    On a bien récemment greffé un utérus on peu aussi greffer un utérus sur un homme et on verrait comment il supporte la prise de médocs anti rejet, les hormones, les opérations médicales pour greffer l’uterus, les surveillances médicales et la césarienne pour accoucher ...

    Curieux tout de même que ces hommes homosexuels qui disent ne pas avoir besoin de femmes pour aimer , sexer et se reproduire envisagent à tous les prix d’exploiter le corps des femmes pour procréer, comme l’ont fait tous les hommes de tous temps.

    Moi, si j’étais pédé je ne pourrais pas envisager d’adopter un enfant qui a été conçu dans le ventre répugnant d’une femme répugnante par essence.... Et en plus si le bébé sort par le vagin, pouah ;-(((((


  • pigripi pigripi 27 décembre 2012 15:18

    Merci pour cet article informatif. Voici ce que j’avais écris il y a un certain temps et va dans le sens de cet article d’un autre point de vue.


    Quand les femmes riches loueront leur ventre aux femmes pauvres
    A l’occasion de la discussion sur les lois de bioéthique, nos parlementaires, mâles pour la plupart, ont largement débattu de la procréation pour autrui, autrement dit de la location d’utérus ou de ce qu’on appelle sans rougir les « mères porteuses ». Dans le même temps, la philosophe Sylviane Agacinski publie un ouvrage dans lequel elle dénonce cette pratique qu’elle juge inacceptable. Et je partage son avis.
    D’un côté, on a des couples qui, ne pouvant avoir des enfants naturellement mais souhaitant perpétuer leurs gènes et de l’autre on a des femmes dans la gêne qui se résignent à louer leur utérus et, forcément tout ce qu’il y a autour par la même occasion.
    Dans une interview à radio BFM ce samedi 25 avril, Sylviane Agacinski expliquait qu’il y avait une convergence entre la technique médicale et la marchandisation du corps et que sans éthique, on pouvait se dire que, puisque la médecine peut le faire, alors quel mal y aurait-il à faire porter son enfant par une femme désireuse de « rendre service ».
    Il est vrai que les femmes ont une grande familiarité avec la location d’une partie de leur corps, le vagin en particulier. Ne dit-on pas que la prostitution est le plus vieux métier du monde ? Avec la procréation pour autrui, on monte d’un niveau dans l’appareil génital féminin en passant du vagin à l’utérus.
    Louer son vagin n’est pas chose facile pour une femme car, autour d’un vagin, il y a un corps et une tête, un coeur et une âme. Dans la majorité des cas, les femmes louent leur vagin parce qu’elles sont dans la misère et que, souvent elles y sont forcées. Cette activité n’est pas sans risques : esclavage, maladies, menaces physiques et détresse psychologique jugulée tant bien que mal par l’usage de drogues. Ce ne sont pas quelques call-girls épanouies qui feront oublier la souffrance dans laquelle sont vissées la majorité des prostituées.
    Louer son utérus est humiliant dans ce qu’il ramène la femme à sa fonction innée de reproductrice, de « bonne qu’à faire des gosses ». C’est éprouvant physiquement car, pour se préparer à acueuillir un embryon, il faut prendre des hormones qui peuvent avoir de désagréables effets secondaires.
    Pendant une grossesse, la physiologie du corps se transforme : des hormones se libèrent, la quantité de sang habituelle s’accroît considérablement et provoque souvent des varices, les seins gonflent et deviennent douloureux, le ventre grossit et la peau se tend, les risques de fausse couche développent des angoisses, certaines femmes ont d’importantes nausées, on encourt des risques d’éclampsie et de phlébite et j’en passe. De plus, une femme qui porte l’enfant d’une autre doit se soumettre à des règles d’hygiène de vie très contraignantes.
    Pendant la grossesse, la porteuse sent le foetus bouger, elle vit en symbiose avec lui, elle communique, elle s’attache, de même que l’embryon va s’attacher à elle. Ils vivent l’un avec l’autre dans la plus grande intimité qui soit et en permanence.
    L’accouchement comporte des risques même si la mortalité périnatale est faible en France. Il n’y a pas de risque zéro. Et puis l’accouchement est rarement une partie de plaisir car si l’anesthésie péridurale permet à la parturiente de ne pas souffrir, elle a toutes les chances de subir une épisiotomie pour faciliter la sortie du bébé. Cette incision de la vulve nécessite des points de suture et peut parfois mettre du temps à se cicatriser avec des douleurs conséquentes. De plus, si la délivrance nécessite une césarienne, il faut prévoir des douleurs et des cicatrices.
    Après une naissance, presque toutes les mères éprouvent le « baby blues » et se sentent vides. Comment en effet passer d’une présence constante à l’intérieur de soi à un vide. Prendre son bébé dans ses bras, sentir son odeur, sa chaleur, lui parler et le caliner permettent de dépasser le baby blues mais quand on se sépare immédiatement du bébé, comment fait-on pour combler le vide physique et moral ?
    Au cours d’un documentaire sur les mères porteuses en Inde, pratique courante et non réglementée là-bas, une femme disait qu’elle croirait à l’inocuité de cette pratique le jour où des femmes riches porteraient les enfants des femmes pauvres. On ne peut pas croire en effet que des femmes puissent librement choisir de louer leur ventre sans contrainte. D’ailleurs on sait bien que, chez les pauvres, le corps se vend bien, sous toutes ses formes et même mort. On peut acheter des reins, des poumons et des ovocytes. Et tout cela grâce aux progrés de la médecine. Nous vivons une époque vraiment formidable !


  • pigripi pigripi 17 décembre 2012 23:47

    Pauvre enseignante ! Le problème n’aurait-il pas pu se régler sans discréditer le corps enseignant qui se plaint de ne pas être défendu par sa hiérarchie ?

    Dans un contexte où 
    -les enseignants sont dévalorisés par toute la société à commencer par l’EN
    -l’autorité des enseignants est bafouée
    -les enseignants sont régulièrement insultés, parfois agressés physiquement par des élèves et leurs parents ou leurs cousins
    -les enseignants travaillent dans le chahut, le brouhaha, les incivilités
    -les classes sont vidées par l’absentéisme des élèves
    -une majorité de parents déserte les réunions parents/enseignants
    -l’ignorance est privilégiée par rapport à la connaissance

    L’EN envoie un signal fort de désaveu du rôle de l’enseignant en envoyant au tribunal une agrégée de 60 ans, proche de la retraite, qui n’était pas formée pour affronter des élèves hostiles, malveillants et paresseux.

    Cette décision est lamentable au regard du fonctionnement désagrégé de notre institution scolaire et de l’échec scolaire de milliers d’enfants qui n’ont aucun respect pour l’école et les enseignants.

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