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La monnaie et l’économie existent parce que l’homme n’a pas confiance en son prochain, qu’il suppose – souvent à raison - vouloir obtenir un échange gagnant. Il veut des garanties. Mais les garanties ne tiennent pas leurs promesses et se révèlent incapables d’empêcher l’injustice.
[Didier LACAPELLE] Manuel d’anti-économie

Si la logique en place est si tenace, c’est peut-être que quelque chose au fond de nous même y collabore - quelque chose qui participe de l’angoisse et du déni de notre condition d’humains. Les voies de sorties, les plus pertinentes de l’économie capitaliste ne sont donc pas économiques. Elles sont existentielles.
[Christian ARNSPERGER] Critique de l’existence capitaliste, Pour une étique existentielle de l’économie

Lire : Transition écologique et transition économique : Quels fondements pour la pensée ? Quelles Tâches pour l’action ?

Tableau de bord

  • Premier article le 25/06/2008
  • Modérateur depuis le 04/11/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • ploutopia ploutopia 31 mai 2010 15:45

    En-dehors de déclarations et de discours élimés jusqu’à la trame, aucun de nos politiciens suffisants n’a manifesté assez de courage ni d’éthique pour oser prendre des mesures qui auraient signifié à l’occupant israélien qu’il avait, depuis longtemps, dépassé toute limite. Quoi de surprenant pour le citoyen qui observe les mœurs de ces princes ? Dans le meilleur des cas, l’engagement de nos valeureux « démocrates » se résume depuis longue date à quelques déclarations consternantes, allant de « la vive préoccupation » des uns à la « demande de retenue » des autres… Point barre.
    Extrait de LA DEMOCRATIE MENSONGE – Daniel Vanhove – Coll. Oser Dire – Ed. Marco Pietteur.

    Iront-t-ils plus loin cette fois ? Vont-ils déclarer la guerre à Israël comme ils l’on fait avec l’Irak ? Mheu non, Israël c’est l’acolyte « incognito », c’est la 51ème étoile, un peu comme le Rwanda en Afrique ou la Colombie en Amérique Latine.

    Dans le même temps, du pétrole se déverse sur les côtes de Louisiane, les abeilles disparaissent et Wall Street s’en lave les mains... Pour combien de temps encore ?
    http://ploutopia.over-blog.com/article-26541448.html



  • ploutopia ploutopia 31 mai 2010 12:41

    Vous devriez lire le document de Bernard FRIOT : http://www.carre-rouge.org/IMG/doc/Friot_pour_CR43_def-_.doc

    La qualification (et donc le salaire qui va avec) est un attribut de la personne, elle ne peut pas lui être retirée et elle ne peut que progresser au cours de la vie. La qualification personnelle est le contraire de la sécurisation des parcours professionnels, qui laisse la portion congrue aux droits transférés de l’emploi vers la personne puisqu’il ne s’agit que des droits liés à une certaine sécurisation de la mobilité de travailleurs devant en permanence prouver leur « employabilité » (les comptes épargne en matière de formation, de pensions, de couverture santé, le droit au reclassement). Elle est également le contraire du revenu universel. Le revenu universel (au sens de distribution universelle d’un forfait de plus ou moins haut niveau selon les projets, disons entre le RMI et le SMIC) pose les personnes comme porteuses de besoins qui pourraient être, pour un premier étage, financés par le revenu d’un patrimoine collectif dont l’Etat est le gardien et sur lequel chacun a un droit de tirage. A cet aval donné à une institution du capital aussi fondamentale que la propriété lucrative, le revenu universel ajoute le fait que, « premier chèque », forfaitaire, constitutif des ressources individuelles, il appelle un « second chèque », fonction de la contribution de l’individu à la production et donc confortera le marché du travail et la valeur travail. Le revenu universel est ainsi l’antagoniste du salaire universel, qui lui nous délivre du marché du travail, de la disqualification des producteurs posés comme êtres de besoins, de la fiction du revenu, de la valeur travail et de la propriété lucrative.

    Lire aussi : http://www.ecotheurgie.com/article-petits-trucs-pour-argumenter-contre-l-economie-37609654.html

    Dans d’autres systèmes économiques, il peut exister des instances formelles qui fixent les prix. C’est le cas dans le distributisme.
    Le distributisme prétend souvent qu’il propose un système AMA, où on commence par la distribution de monnaie (A comme argent). Cette monnaie sert à acheter des marchandises (M), et ces marchandises sont vendues contre de l’argent (A). L’enchaînement que Marx identifie dans le capitalisme est MAM.
    Cette présentation MAM est biaisée, car elle suggère que la première marchandise produit de l’argent (respectant le principe de la valeur travail), alors que la suivante doit être achetée par de l’argent préexistant. Le AMA est tout aussi biaisé, puisque les distributistes suggèrent que le premier argent est donné, tandis que le second est issu de la vente de biens. Le mérite au travail ne détermine plus le droit à consommer d’un individu en première instance, mais il est réintroduit en second lieu.
    En réalité, l’enchaînement réel est de type ...AMAMAMAMAMAMAMA... et n’a ni début ni fin. Le distributisme ne peut se présenter comme AMA que dans la mesure où il remet régulièrement les compteurs à zéro avec sa monnaie à durée de validité limitée.
    C’est donc une commission qui fixe les prix dans le distributisme. Ces prix sont déterminés selon des critères informels d’utilité sociale, c’est-à-dire de mérite du producteur. Les défenseurs de l’instance marché ne prétendent pas autre chose. Quel argument les distributistes peuvent-ils donc avancer pour prétendre être plus équitables que le marché. Un seul : "Le marché est méchant, nous sommes gentils. Le marché est injuste. Nous serons justes." Libre à nous de les croire.

    Ceci dit, dans le corps économique, il me semble important que ce soit la tête (politique) qui décide et non un de ces organes (marché).

     



  • ploutopia ploutopia 26 mai 2010 12:17

    A lire absolument http://www.carre-rouge.org/spip.php?article308

    La démonstration de la nocivité de l’accumulation financière, qui n’a entraîné aucune croissance de l’investissement mais contribué fortement à la bulle spéculative, n’empêche pas les réformateurs de continuer à préconiser l’épargne retraite avec deux arguments. Le premier est « l’équité intergénérationnelle » : les droits à pensions que se constitue la génération aujourd’hui au travail seront une charge excessive pour la génération future. Il faut donc que chaque génération, au moins partiellement, finance ses propres pensions par de l’épargne qui sera liquidée lors de son entrée en retraite. D’autant plus que – second argument – le travail va manquer relativement aux besoins à satisfaire (on reconnaît là la rhétorique du « problème démographique »), et nous serons heureux lorsque viendra la disette d’avoir épargné des fonds que nous pourrons alors liquider pour compenser le déficit en travail. Ces deux arguments sont faux.

    La monnaie déposée pour l’épargne sert à acheter des titres financiers qui n’ont en eux-mêmes aucune valeur. Mais - et c’est l’origine de la croyance dans leur capacité à congeler de la valeur - ils sont des titres de propriété dotés de droits à valoir sur la monnaie en circulation le jour où ils seront liquidés. Si la monnaie ne préexiste pas à cette transformation des titres en monnaie, les titres ne valent rien. Or c’est le travail courant qui rend possible cette création de monnaie préalable à la liquidation des titres. Autrement dit, à supposer que les retraites soient assurées par l’épargne des fonds de pensions, la vente de titres nécessaire à la transformation de l’épargne en pensions en 2040 sera fonction de la monnaie dont disposeront alors les actifs désireux de les acheter pour se constituer eux-mêmes des droits. Cette monnaie sera l’équivalent de ce qu’ils auront produit par leur travail de l’année 2040. Dans ce cas, l’épargne ne sert à rien puisque les actifs auraient pu affecter à un régime en répartition cette monnaie utilisée pour acheter des titres. Qu’on soit en répartition ou en capitalisation, c’est toujours le travail de l’année qui produit la richesse correspondant à la monnaie qui finance les pensions de l’année. L’épargne ne peut donc en aucun cas être un substitut du travail, ni permettre à chaque génération de financer ses pensions.

    Sa promotion repose en réalité sur deux choses. D’une part, la propriété de titres permet de ponctionner de la monnaie sur le travail du monde entier, alors que la répartition est réduite à l’espace national des règles politiques du droit du travail : magie du raisonnement impérial. D’autre part, comme le rendement des titres est, hors les situations de crise financière aigüe,  supérieur au taux de croissance, la rente progresse plus vite que les salaires et donc que les cotisations pour la retraite, qui progressent moins vite que le taux de croissance : faire valoir en faveur de la capitalisation qu’il est plus rentable d’épargner que de cotiser, c’est avouer très ingénument que toute épargne retraite est un vol sur le travail d’autrui, et qu’il est infiniment plus rentable d’avoir un portefeuille de titres que de travailler.

    Promouvoir la propriété d’usage suppose de s’attaquer à la propriété lucrative, dont la pension comme salaire continué montre l’inutilité. La propriété lucrative est défendue par les réformateurs au nom de l’investissement, qui suppose, disent-ils, des investisseurs. Or qu’est-ce qu’un investisseur ? Le discours courant, soigneusement entretenu par le discours savant, dit qu’il apporte un indispensable capital. Rien n’est plus faux. Un investisseur n’apporte rien. Un investisseur qui « apporte » par exemple un million d’euros pour une entreprise n’a pas un million d’euros en billets dans une valise, pas plus que les titres dont il est porteur ne sont dotés, par une curieuse métaphysique, d’une quelconque valeur : ce sont des titres de propriété lucrative qui vont lui donner le droit de ponctionner un million sur la valeur attribuée au travail d’aujourd’hui. Un investisseur est un parasite qui a le droit de ponctionner une partie de la valeur de la production contemporaine pour transformer les producteurs ainsi expropriés en forces de travail et les contraindre à produire les marchandises qu’il a décidé de produire, bref à travailler sous le joug de la valeur travail. Un investisseur nous vole et nous aliène dans la même opération.

    Dans l’expérience réussie de la cotisation vieillesse, on a la démonstration à grande échelle de l’intérêt qu’il y a à se passer d’investisseurs financiers. Cette cotisation est la façon d’assurer sans épargne des engagements massifs et de long terme, comparables à l’investissement. Sur le modèle de la cotisation sociale, on peut parfaitement financer sans épargne l’investissement. S’il est possible de financer la pension au plus grand bénéfice des régimes et des pensionnés sans aucune logique d’épargne et de prêts, il est possible de financer l’investissement de la même façon en affectant une cotisation économique au salaire (de l’ordre de 35 % du salaire brut), prélevée sur la valeur ajoutée comme les cotisations sociales ou le salaire direct. Cette cotisation serait collectée par des caisses d’investissement qui financeraient sans taux d’intérêt, puisqu’il n’y aurait pas d’accumulation privée du capital. Accumulation financière, crédit bancaire, prêt à intérêt, bourse, toutes ces institutions peuvent être remplacées en transposant pour le financement de l’investissement l’expérience de la cotisation sociale, ce qui est évident puisque tout investissement est financé sur la production courante. La cotisation sociale a débarrassé notre quotidien individuel des usuriers, la cotisation économique débarrassera notre quotidien collectif de la bourse et des banquiers.

     



  • ploutopia ploutopia 12 mai 2010 14:52

    Drôle de voir comment des Etats endettés et corrompus offrent en garantie une comptabilité qui fait justement l’objet de failles et de spéculations. Allez, tant que ça marche, allons y... 750 milliards, c’est pas mal smiley Et tant pis si un jour on se retrouve tout nu au milieu du désert avec des montagnes de billets vert et bleu tout juste bon à nous frotter le cul.
    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/quand-la-demesure-atteint-des-74811



  • ploutopia ploutopia 12 mai 2010 12:45

    La seule et unique question qu’il faut se poser est la suivante : Pourquoi un Etat (ou un ensemble d’Etats) qui représente(nt) une communauté de citoyens ayant prêté allégeance à un certain contrat social, doit-il (ou doivent-ils) emprunter de l’argent aux marchés, donc aux grands créanciers de ce monde ???

    http://www.public-debt.org/

    Et je me permets de reprendre ici la référence à MIRABEAU faite par Proudhon suite à l’article AV http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-eurogroupe-la-pression-s-74775

    Discours par lequel MIRABEAU exhorte l’Assemblée constituante, face à la crise, à décider la confiscation d’un quart des plus grandes fortunes (1789) :

    " Il faut le combler, ce gouffre effroyable. Eh bien  ! Voici la liste des propriétaires français. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens ; mais choisissez ; car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple ? Allons, ces deux mille notables possèdent de quoi combler le déficit. Ramenez l’ordre dans vos finances, la paix et la prospérité dans le royaume (...). Vous reculez d’horreur... Hommes inconséquents ! Hommes pusillanimes ! Et ne voyez-vous pas qu’en décrétant la banqueroute, vous vous souillez d’un acte mille fois plus criminel ? (...) Croyez-vous que les milliers, les millions d’hommes qui perdront en un instant, par l’explosion terrible ou par ses contrecoups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie, et peut-être leur unique moyen de la sustenter, vous laisseront paisiblement jouir de votre crime ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la France, impassibles égoïstes, êtes-vous bien sûrs que tant d’hommes sans pain vous laisseront tranquillement savourer les mets dont vous n’avez voulu diminuer ni le nombre ni la délicatesse ? Non : vous périrez."

    Source : http://local.attac.org/13/aix/spip.php?article1176

    Discours toujours d’actualité ? Où sont les MIRABEAU d’aujourd’hui ?

    Je cherche et ne trouve que médiocrité et bassesses.

    Je cherche et ne trouve que monté d’extrémismes.

    Je cherche et ne trouve que volonté de scission et de rupture.

    Je cherche et ne trouve que discours démagogiques et xénophobes.

    Je cherche et ne trouve que revendications salariales et de pouvoir d’achat qui ne comprennent même pas qu’elles sont issues du même système que celui qu’elles disent vouloir combattre.

    Je cherche et ne trouve qu’une volonté d’un « tout-à-soi », source même de grand malaise qui règne aujourd’hui.

    Seules quelques petites voix émergent ici et là mais elles sont très vite étouffées par le brouhaha incessant de nos égos jouant des coudes dans la fourmilière monde.

    Nous sommes tous des petits capitalistes mais la démesure et le dogme semblent avoir aujourd’hui atteint des limites insupportables…

     

     

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