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La monnaie et l’économie existent parce que l’homme n’a pas confiance en son prochain, qu’il suppose – souvent à raison - vouloir obtenir un échange gagnant. Il veut des garanties. Mais les garanties ne tiennent pas leurs promesses et se révèlent incapables d’empêcher l’injustice.
[Didier LACAPELLE] Manuel d’anti-économie

Si la logique en place est si tenace, c’est peut-être que quelque chose au fond de nous même y collabore - quelque chose qui participe de l’angoisse et du déni de notre condition d’humains. Les voies de sorties, les plus pertinentes de l’économie capitaliste ne sont donc pas économiques. Elles sont existentielles.
[Christian ARNSPERGER] Critique de l’existence capitaliste, Pour une étique existentielle de l’économie

Lire : Transition écologique et transition économique : Quels fondements pour la pensée ? Quelles Tâches pour l’action ?

Tableau de bord

  • Premier article le 25/06/2008
  • Modérateur depuis le 04/11/2008
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Derniers commentaires



  • ploutopia ploutopia 23 septembre 2008 17:08
    La bonne question serait plutôt : "est-il légitime de prêter ce que l’on pense recevoir (euphémisme puisque subprime = client insolvable), en prétendant détenir une valeur sûre (rehausseurs de crédits) ?" Peu importe que ce soit dans M3 ou Mx, les artifices financiers sont scandaleux. Selon moi, cela fait partie de M3. M3 qui a considérablement cru cette dernière décennie. Selon mes souvenirs, en France, la part de M3 par rapport au PIB est passée de 95% à 422% en 10 ans. Que M3 augmente pour répondre aux besoins de l’économie est une chose mais qu’il explose au point d’atteindre 400% du PIB il y a de quoi se poser des questions sur son utilité réelle et son usage. La mobiliérisation est croissante et on peut se poser la question du rôle des banques centrales dans une économie de plus en plus financiarisée et de plus en plus contrôlée par des acteurs privés mu par la seule loi du profit facile. Rémunérer l’argent à l’excès conduit à des travers inévitables. Par ailleurs, M3 ne représenterait que 1/4 de la masse monétaire globale (Livre 1 sur www.alter-europa.com). Quid des placements à plus de 2 ans ? Quid des informations sur les organismes de crédits, les fonds de placement et le secteur des assurances (fond de réserves) ? Quand l’opacité règne, c’est la démocratie qui cède du terrain...
     


  • ploutopia ploutopia 23 septembre 2008 16:48
    Inflation ou déflation ?
    Comment ça se passe ? L’Etat, tant décrié, s’endette pour racheter des crédits poubelle qu’il devra revendre à perte. La crise financière peut être stoppée mais il n’en ira pas de même pour l’économie et son acolyte "Mr crédit facile". Tout le monde est déjà hyper-endetté. Si l’Etat devait combler cette dette, il devrait emprunter 4000 milliards de $ chaque année... Ce qui n’est pas tenable. C’est donc plutôt une déflation qui menace l’Amérique. Voir article http://tropicalbear.over-blog.com/article-23038242.html
     
    Virtuel vs réel
    L’argent virtuel sur lequel on spécule un max, interagit constamment avec la sphère réelle. Il n’y a qu’à voir la hausse du prix des denrées alimentaires suite à la spéculation sur celle-ci et les agro-carburants. Idem pour les subprimes dans l’immobilier. Idem pour la bulle Internet des années 2000, etc. Tôt ou tard, monsieur tout le monde subit les frasques de la Haute Finances...
     
    Socialisation des pertes :
    Un ménage américain sur 416 a reçu un avis de saisie en août. Pour la seule Californie, il y a eu 101.714 dossiers, soit 40 pour cent de plus que le mois précédent et 75 pour cent de plus qu’en août de l’an dernier.
     
    les emprunteurs afro-américains ont perdu entre 71 et 92 milliards de dollars en raison de prêts contractés ces huit dernières années. Les chiffres pour la population latino-américaine, qui sont un peu plus élevés que ceux de la population afro-américaine, indiquent des pertes gravitant entre 75 et 98 milliards de dollars.

    … Plus de 84.000 travailleurs ont perdu leur emploi en août, ce qui porte le total de l’année à 605.000. Plus de 2 millions de personnes se sont ajoutées aux sans-emploi ces douze derniers mois, portant le total officiel à 9,4 millions de sans-emploi. Le chômage à long terme est lui aussi à la hausse.

    Le chômage des travailleurs noirs à atteint 10,6 pour cent et est dû surtout aux pertes d’emplois parmi les femmes noires. Le chômage parmi les mères célibataires et les jeunes est lui aussi à la hausse. Et ces chiffres du gouvernement n’incluent pas les millions de travailleurs découragés qui ont renoncé à chercher un emploi.

    En pleine crise du crédit, on a annoncé que la production industrielle, la base de l’emploi et du revenu, avait connu en août la pire chute depuis trois ans. Il y a eu une baisse de 1,1 pour cent dans la production des usines, des mines et des services. La production automobile a chuté de 12 pour cent, un record pour la décennie écoulée.

    Une chose est certaine, au vu de la crise actuelle : Ni la classe capitaliste, qui détient tout la richesse productive, ni le gouvernement capitaliste, qui supervise le système, n’ont le contrôle de la situation économique ou financière.
    Voir http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-09-22%2006:59:11&log=invites
     


  • ploutopia ploutopia 17 septembre 2008 16:58
    Excellent article ! C’est dans cette même lignée qu’essaye de se situer mon blog PLOUTOPIA.OVER-BLOG. Cfr. article http://ploutopia.over-blog.com/article-21609206.html. Pourrais-je reprendre cet article sur mon blog ? N’hésitez pas à me contacter (Cfr. lien contact en bas de page)

    Concernant la richesse ou la notion même de valeur, comme me l’a très justement fait remarquer Didier Lacapelle (ecotheurgie), lors d’un récent échange, la notion même de Valeur est subjective, c’est un concept. "
    Aussi toute théorie économique qui prétend en trouver l’origine (le travail ou la nature) est un dogme". C’est impossible à prouver de manière objective. Son site http://www.ecotheurgie.com/ pourrais nous éclairer…
Voir tous ses commentaires (20 par page)


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