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La monnaie et l’économie existent parce que l’homme n’a pas confiance en son prochain, qu’il suppose – souvent à raison - vouloir obtenir un échange gagnant. Il veut des garanties. Mais les garanties ne tiennent pas leurs promesses et se révèlent incapables d’empêcher l’injustice.
[Didier LACAPELLE] Manuel d’anti-économie

Si la logique en place est si tenace, c’est peut-être que quelque chose au fond de nous même y collabore - quelque chose qui participe de l’angoisse et du déni de notre condition d’humains. Les voies de sorties, les plus pertinentes de l’économie capitaliste ne sont donc pas économiques. Elles sont existentielles.
[Christian ARNSPERGER] Critique de l’existence capitaliste, Pour une étique existentielle de l’économie

Lire : Transition écologique et transition économique : Quels fondements pour la pensée ? Quelles Tâches pour l’action ?

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  • Premier article le 25/06/2008
  • Modérateur depuis le 04/11/2008
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Derniers commentaires



  • ploutopia ploutopia 26 mars 2010 20:55

    En Suisse, il existe même des banquiers intègres. C’est aussi en Suisse qu’existe le WIR, cette fameuse monnaie complémentaire Business to Business dont parle tant Margrit KENNEDY et Bernard LIETAER.

    Selon James STODDER, le WIR jouerait un rôle non négligeable dans la légendaire stabilité économique de la Suisse. Dans les périodes de récessions, les échanges en WIR augmentent significativement. Par contre, dans les périodes de croissance économique forte, les échanges WIR baissent. L’effet conjugué du WIR et du CHF jouent donc un rôle stabilisateur sur l’économie et l’argent n’est jamais limitant.

    Au moyen-âge, les louis d’or pour le prestige et les gros achats côtoyaient les méreaux de bronze pour l’échange et la vie quotidienne.

    En Suède, il existe aussi la banque JAK qui réclame un très faible taux d’intérêt.



  • ploutopia ploutopia 26 mars 2010 14:54

    Politiciens, financiers, économistes ou scientifiques, peu importe, le fait est que tout ce beau monde n’a d’yeux que pour maître pognon et sa rémunération antinature… Tout ce qui existe sur terre fini toujours par se dégrader, à dépérir. Par quelle alchimie, l’argent, non seulement ne dépérit pas, mais « gagne en valeur » ? L’agent, déjà vecteur de tous les échanges et donc déjà pourvu de « supers-pouvoirs », se voit, en plus, décerné le pouvoir de gagner de la « valeur » avec le temps. Mieux que l’immortalité ! Tout système fondé sur ce principe n’est pas viable sur le long terme. Si ce principe a pu perdurer, c’est uniquement parce qu’il nous restait du temps et de l’espace. Or, tout porte à croire que « la mondialisation à fait son temps ». Cfr. Argent et Intérêts. Mais ce maître pognon érigé en dogme n’est-il pas le reflet de notre égo et de nos peurs les plus profondes ?



  • ploutopia ploutopia 26 mars 2010 14:45

    L’Euro comme le Dollar ou le Yuan sont des monnaies de puissance et de domination (politique ou économique). C’est une des faces de la monnaie. L’autre face, celle de l’échange et du partage, est bien trop souvent occultée par la première. La « libre expression des marchés » est le fard de cette monnaie de domination qui s’immisce aujourd’hui dans les moindres recoins de notre humanité (s’il en reste). Même le microcrédit dont on vente tant les mérites fait entrer les plus pauvres dans la danse de la mondialisation et de l’asservissement par l’intérêt monétaire. Un jour viendra où le peuple, excédé par les sardoniques excentricités et exactions des puissants recréera sa propre monnaie (Argentine, Méreau du moyen-âge, Open Money, etc…). Une monnaie locale, représentative d’une région, d’un terroir. Une monnaie sans intérêts privés, donc une monnaie véritablement démocratique. Est-ce possible ?



  • ploutopia ploutopia 24 mars 2010 20:54

    "La Grèce a besoin de 50 milliards d’euros à partir du mois d’avril". Cette importance quasi cathartique de l’argent a la peau dure ! Si seulement le livre « l’île des naufragés » de Louis Even pouvait être ajouté au programme de cours de nos grands énarques et eurocrates ! La Grèce n’a pas besoin d’euros, elle a juste besoin d’un moyen d’échange reconnu par une majorité : ça peut être des olives, de la fêta ou des coquillages… Ils ont du soleil, de l’huile de bras, des idées et des ressources, qu’attendent-ils ? L’Europe et l’euro c’est uniquement pour le grand Capital qui compte en milliards, ce n’est pas un moyen d’échange qui sert le peuple. Le cas de la Turquie ou de l’Argentine sous tutelle de maître dollar n’est-il pas suffisamment éclairant ?

    Rien n’a changé depuis 2400 ans, l’homme est toujours aussi cupide et égoïste. De Socrate à nos jours, la ploutocratie toujours…

    Mais si on souhaite vraiment couper court à cette fichue peur de manquer et volonté de domination se traduisant par une thésaurisation excessive, il suffit d’adopter une monnaie fondante, moyen systémique par excellence permettant de juguler nos inhérents élans capitalistes.



  • ploutopia ploutopia 24 mars 2010 14:26

    Voilà un article bien mieux torché que le mien : "Les agences de notation font chanter les Etats". J’ai d’ailleurs fait référence à votre article via mon blog tant vos explications sont limpides et courtes. Nous devrions lier nos blogs. Nous traitons en effets des mêmes sujets : NAIRU, 11 septembre, finance, Bilderberg, pesticides, etc. Sauf votre point de vue sur le pic pétrolier que ne partage pas…

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