« N’est ce pas étrange que de tartiner tout un immeuble de nanothermite
sur un millimètre d’épaisseur au lieu de concentrer la charge sur des
zones précises ? » Qui a dit ça ? Ce n’est pas parce que la nanothermite était partout en contact avec l’acier, que l’acier était partout en contact avec de la nanothermite. Logique élémentaire, mon cher mmarvin.
« Non, il n’ y a aucune preuve ! Juste une déclaration non étayée et non
démontrée ! » Les preuves sont dans la partie B. Celle que tu n’as pas comprise.
« Quirant dit juste que le dégagement énergétique des chips testées
était inférieure même à de simples boues de station d’épuration. » Non, il dit : « Bien sûr cela ne veut pas dire que les auteurs ont testé des boues
d’épuration : simplement, l’allure de la courbe est la même ce qui
prouve qu’elle n’est pas une signature en elle-même. » Autrement dit : la DSC ne peut rien prouver par nature même du procédé.
« C’est ce qui s’est passé avec le test du NIST en effet. » Non, cf figure 2. La peinture n’a pas produit de fer fondu.
« Pourquoi alors Harrit est-il monté à 1 000 ° ? » Harrit est resté à 37 °C. Sa chips a largement dépassé les 1 000 °C, c’est normal puisque c’est de la nanothermite.
« Un article scientifique qui s’appuie sur des considérations politiques
est bon à jeter à la poubelle. » N’est-ce pas ? Sauf que l’article scientifique qui s’appuie sur des considérations politiques, c’est le rapport du NIST. L’article de Harrit est scientifique mais a des conséquences politiques. Le rapport du NIST a une cause politique et des chercheurs payés par des politiques.
« Les propulseurs à poudre utilisent des matériaux qui peuvent, sous
une préparation différente, servir d’explosifs. » Et bien la nanothermite peut servir à la place d’explosifs. J’ajoute que puisque la nanothermite peut avoir un rôle dans les moteurs-fusée, la SNPE peut très bien travailler dessus. http://www.mrs.org/s_mrs/sec_subscribe.asp?CID=2642&DID=115851&action=detail
« "Mais il ne s’agit pas là d’un réel problème : une faible
contamination
par du fer ou de la magnétite (Fe3O4) peut
l’expliquer." : Que des échantillons soient contaminés, pourquoi pas
en effet. Mais quelle est la probabilité pour que TOUS les
échantillons le soient ? C’est un premier point douteux, ce d’autant
plus que Harrit lui-même explique avoir eu des échantillons de diverses
provenances, récoltés en 4 endroits différents, à des moments
différents. » La contamination n’est en rien douteuse si la nanothermite était partout posée sur de l’acier.
« D’autant plus qu’on se demande pourquoi, au lieu de passer le test MEK
sur ce genre de « chip », ce ne sont pas les chips standard qui ont été
testées. » Comme prouvé dans l’article, c’est une chips standard.
« Mais contrairement à ce qui est présenté ici, l’article de Quirant est
plus illustré car il donne plus de points de comparaisons, ce que
l’auteur néglige de faire ici. » Comme marqué dans l’article, c’est peu fiable, qu’il y ait photographie au SEM ou pas.
« C’ est une grave faute professionnelle, doublée d’un raisonnement
fallacieux : le but de la DSC est de démontrer une
réaction thermitique, non de reproduire. » Pas du tout. On ne démontre pas avec une DSC, c’est écrit dans le texte de Quirant : « Bien sûr cela ne veut pas dire que les auteurs ont testé des boues d’épuration : simplement, l’allure de la courbe est la même ce qui prouve qu’elle n’est pas une signature en elle-même. Il faut donc aller plus loin par une analyse quantitative. » Si Quirant l’a vu, tu devrais pouvoir le voir, non ?
« En clair, il y a deux types de chips, une présente sur trois des 4
échantillons, et une présente dans un seul autre. » En clair, tu n’as rien compris. Il n’y a qu’un seul type de chips, sauf que l’une est passé au microscope avant d’être décontaminée
« Ce qui était le but recherché au départ. » Absolument pas. Le but est de prouver que c’est un matériau thermitique actif.
Mort de rire pour le sandwich de nanothermite
« Suffisante pour de l’aluminium, mais pas pour fondre de l’acier. Surtout
au WTC 7... » J’ai pas bien compris là. Je croyais que l’on n’avait pas besoin de faire fondre l’acier pour faire tomber les tours. Je me trompe ?
« Il est de plus regrettable que ce calcul, théorique, postule que toute
l’énergie de la réaction thermitique est transmise à l’acier. » Une fois de plus, tu n’as rien compris. Le calcul théorique postule que seule 1/10ème de l’énergie est transmise dans l’acier.
« on aura lu, bien au contraire, que la théorie de la peinture ne peut
être réfutée sur la base des éléments présentés. » On aura lu que la peinture ne peut pas produire de fer fondu. Point final !
« Elle ne critique pas, non en effet... » Non, elle dit que l’article est politique. C’est vrai, mais ça n’empêche pas qu’il soit rigoureux.
« Exact. Mais la thermite, nano ou pas, n’est pas un explosif...Donc... » http://www.materiaux-energetiques.com/fr/accueil.shtml « SNPE Matériaux Energétiques, industriel spécialiste de
la propulsion solide et des matériaux énergétiques, est présent dans des
domaines d’activités très variés : la propulsion stratégique, la
propulsion spatiale, la sécurité automobile, les matériaux composites,
les poudres et explosifs, la propulsion tactique, les équipements
énergétiques, la maîtrise des risques industriels et les essais de
réaction au feu. » Petit malin ! La propulsion spatiale, ça marche avec des explosifs ? Figure-toi que la nanothermite peut servir pour les moteurs à poudre.
Mort de rire. Rien que le début : tu dis que l’on obtient des µJ. Petite problème : il s’agit de l’énergie nécessaire pour ALLUMER la nanothermite.
Ensuite, tu confonds la largeur des lignes de nanothermite avec la taille des éléments de la nanothermite http://nemsmems.org/CuO-MSDS.html 1000 g de thermite, au pifomètre ça fait au moins 2 MJ !