@Luc-Laurent Salvador mes poules ont beaucoup de place pour se trouver à manger mais il faut compléter avec du maïs ou du blé. On peut donc voir ça comme une concurrence aux culture vivrières c’est vrai, et c’est à garder à l’esprit.
Mais c’est aussi vrai que respirer prend de l’air aux autres. Je n’en déduis pas que je vais arrêter. J’exagère exprès mais ces logiques nous mènent dans des réflexions dont on n’aura jamais le fin mot et on a vite fait de lâcher ses résolutions si elles ne sont motivées que par ca (exemple l’horrible fable du colibri ;) ).
Par contre, comme toujours, si on y voit un intérêt personnel, c’est plus facile à tenir. Et il y en a beaucoup, mais c’est propre à chacunl. perso, je conseille avant tout de limiter les consommations de pâtes et de farine blanche (digestion, allergies, angines, voire acné), mais je suis pas médecin.
le problème a le mérite d’être abordé mais je ne l’aurais pas présenté exactement comme ca.
Le doc que vous citez concerne l’élevage actuel, nécessaire pour une consommation de viande quotidienne à l’échelle de l’Europe et de l’Amérique.
Pas sur que les catastrophes écologiques qui en découlent soient inhérentes à la consommation de viande, peut être juste à la consommation actuelle. On ne peut pas vraiment savoir.
Sur la méthode, on retrouve le gros problème de notre logique actuelle. Si vous vous forcez à devenir végétalien, vous allez au devant d’une lutte compliquée. Vous vous attaquez à plusieurs dizaines d’années d’habitude.
Je dirais plus que si vous vous forcez c’est que vous n’avez pas intégré les tenants et les aboutissants de votre démarche. Je me permets de vous dire ca car j’ai expérimenté récemment dans ce domaine. Suite à un doc, j’ai voulu tester la nourriture crue, légumes, fruits et graines uniquement.
Résultat, 2 mois à ne penser qu’à la bouffe puis à tomber malade (je sais pas si y a un lien).
Je suis donc revenu sur mes règles, en me laissant le temps de les réfléchir. Et au final, sans effort, je ne mange presque plus de viande et beaucoup plus de légumes et fruits. On n’est pas à 100% végétal parce qu’ à priori je suis pas convaincu de son utilité. Par exemple, je mange les oeufs de mes poules, et je vois pas trop en quoi c’est un souci. Un jour peut être je verrai ca et j’arrêterai sans problème aussi.
Et puis en plus, si vous voulez faire des émules, il vaudrait mieux pour vous que vous présentiez une démarche facile et pas un combat de plus à des gens qui ne font que ca de leurs journées ;).
je sais pas si ca marche vraiment mais au printemps et à l’automne, je mets la radio à mes poules pendant la journée. Il parait que ca éloigne renards, belettes et autres prédateurs du genre. La nuit, elles sont enfermées En tous cas, pas de perte depuis que je fais ca. Et j’achète des poules de réforme à 2€ pièce... de la poule semi-jetable en gros
ouais, simple, nickel. Ca me fait penser à Huey Long (attention à vous du coup).
C’est face à ce genre de discours qu’a été inventée l’économie : On n’est pas dans un banquet, la nourriture est produite en continu, c’est dynamique, ca va se réguler. Et puis Crésus, il crée aussi de la nourriture, donc il mérite d’en avoir plus que les autres. Et puis il prend des risques tu comprends. Attends j’ai une formule de maths pour t’expliquer ca".
Le problème c’est que Crésus croit vraiment qu’il y trouve son compte. Il ne voit pas qu’il s’enferme dans la peur de perdre ce qu’il a, et la peur de tous les autres qui ont faim ou sont jaloux. Et la plupart des autres ont le même avis et voudraient être Crésus.
L’insécurité viendrait-elle de ce qu’on amasse (matériellement ou psychologiquement) ? C’est possible mais on est tous persuadé du contraire.
Merci pour cette tentative de simplification, on en a besoin :).