"Con" a ici une définition propre à cet article et nos commentaires... On les adore, nos jeunes.
Mon avis, c’est que lorsque ça va commencer à devenir réellement sérieux, la cohésion citoyenne engendrée provoquera une transmission de l’information bien plus efficace qu’hier, ou même aujourd’hui.
Et dans ce contexte, je fais bien plus confiance à nos jeunes (sans espoirs), et à ma génération intermédiaire (génération Kleenex),
- qu’à la génération de mes parents, qui ont grandi en parallèle des 30 glorieuses, et qui n’aimeraient qu’une chose, que la société de sur-consommation puisse perdurer jusqu’à leur retraite à laquelle ils ont toujours cru,
- ou à la génération des retraités, qui bénéficient enfin des fruits de leur labeur d’une vie entière, une pension qui leur permet de ne pas crever de faim, retraite qu’on ne leur enlèvera pas, alors même que ma génération n’a jamais cru pouvoir en bénéficier un jour.
Ca pourrait être un article intéressant sur AV,
la mise en perspective des conflits de génération,
dans le contexte de la crise et de ce qui s’annonce...
Personnellement, je suis d’accord avec l’auteur de l’article quand il dit "Un jour ils nous traiteront de collabos !", mais aussi avec Actias lorsqu’il dit "Les lycéens sont cons [...] Leur combat ? rentrer dans la société de consommation qui en est à son crépuscule".
Oui, Actias a en grande partie raison... Une très large majorité des jeunes ne rêve que d’intégrer une société de sur-consommation, pourtant à l’agonie. Seule une minorité, friante d’informations, doit comprendre les grandes lignes de la situation...
Mais ça a toujours été le cas. A chaque génération.
Pourtant, je suis d’accord avec le titre de l’article "Un jour ils nous traiteront de collabos !".
Comment ne pourrais-je pas être en accord, quand j’accuse moi-même mes propres parents de ne rien avoir fait contre ce qu’ils ont vu s’organiser tout au long de leur vie...
Alors... ? Kezako ?
Simple : à 12 ans, 1 jeune sur 100 s’intéresse à l’information ; à 15 ans, 10 jeunes sur 100 ; à 18 ans, 1 jeune sur 2 ; après 22 ans, une large majorité...
Ces chiffres ne sont que mon estimation personnelle.
Ne demandons pas à un jeune d’en savoir autant qu’un adulte, d’avoir autant d’esprit critique.
Oui, les jeunes sont cons... C’est de notre faute.
Rappellez-vous, vous avez été con vous aussi, oups, "jeune" je veux dire... <8P
Mais on ne reste pas "con" toute sa vie... Et au réveil, on en veut forcément à ceux qui n’ont rien fait.
Seule repentance pour nous adultes : expliquer à nos enfants, et participer au changement.
Problème : combien d’adultes ont compris ce qui s’est passé ? Combien comprennent la malhonnêteté du système financier ? Combien comprennent que le peuple n’est perçu par nos dirigeants (ceux qui ont un pouvoir, pas les pantins) que comme une masse à manipuler pour mieux l’exploiter ? Combien comprennent qu’une grande part des grands événements qui ont influencé notre civilisation ont été organisés ?
...
Apocalypse : Du grec chrétien apokalupsis : « révélation de Dieu ».
(1) mettre à nu.
(2) révélation d’une vérité, instruction.
(a) concernant les choses inconnues auparavant.
(b) usage d’événements par lequel les choses ou la nature de certains, jusqu’ici cachées deviennent visibles à tous.
"Beaucoup de critiques, mais points de solutions ! Sauf, faire la révolution ! Mais comme vous le reconnaissez, pour confier les pouvoirs à qui ?"
Déjà, en commençant ton propos comme ça, tu es très mal parti... De fait, tout le reste de ton message doit être à jeter à la poubelle. Je t’explique mon point de vue :
"Beaucoup de critiques, mais points de solutions ! Sauf, faire la révolution !"
Ne pas confondre "conséquence" et "solution".
Le clash ne se fera pas pour améliorer les choses, mais bien pour stopper leur dégradation. C’est une conséquence, pas un choix. On doit faire avec, et l’intelligence de notre gestion populaire du coup de nerfs, dessinera la suite. Si on casse tout, on se retrouvera dans un régime totalitaire dirigé par un petit homme... Non, Hitler n’a pourtant pas ressuscité.
Mais "révolution" ne signifie pas forcément "tout casser"...
Pour preuve, il suffit de regarder comment la résistance Grecque (oui, pour moi il s’agit de résistance), cible aujourd’hui l’origine du mal : les institutions financières, politiques, et de tous pouvoirs représentatifs de la société de consommation, comme les voitures de luxe par exemple.
Notre TV nationale pense que c’est parce que les jeunes Grecques ne sont pas intégrés à cette société de consommation, mais à mon sens ils se trompent, les jeunes Grecques sont simplement contre cette société de consommation, qui détruit tout sur son passage, la planète comme l’Homme.
Achetez petits 4x4... Achetez...
On peut remarquer l’évolution du combat Grecque, qui à mon avis démontre mon propos : le jour J, l’information commencera réellement à faire son chemin, partout où la résistance s’affichera. Mais il restera à trouver une solution.
"Mais comme vous le reconnaissez, pour confier les pouvoirs à qui ?"
Là-dessus, il existe plusieurs façons de voir les choses.
Certains te répondraient : mais à personne ! Justement ! Le pouvoir aux "communes" ! Perso, je ne vois pas comment harmoniser sans un pouvoir global. Je ne te répondrai donc pas ça, que je considère comme une idéologie ou utopique, ou anarchiste.
Mais je resterai en désaccord avec ta question "les pouvoirs à qui ?" Je te répondrai : mais à personne ! Justement ! Enfin... A personne en particulier... > Aucune responsabilité ne doit terminer entre les mains d’un seul homme.
> Interdiction de toute société secrète. > C’est à la démocratie, d’aller chercher ses humanistes pour la guider,
et sûrement pas à tous les pires crevars de chercher par tous les moyens à s’approprier le pouvoir de corrompre pour leurs propres intérêts. Que ce soit dans les directions des pouvoirs publics, comme privés (je parle des très grosses entreprises, et des groupes). Pour ça, j’imagine un quota de points pour chacun des citoyens ; pour comprendre la philosophie d’un système au mérite (nos politiques actuels devraient apprécier, non ?), un exemple : une action humanitaire rapporterait un max...
Tout ça dans un ordinateur, et les personnes aux pouvoirs seraient celles qui ont déjà fait le plus et le mieux. Ceci dans nos institutions d’Etat, comme dans les institutions industrielles et financières. Je ne sais pas si dans un tel monde, l’argent aurait encore une signification, je me pose la question...
Pour en revenir à la réalité de notre situation, tu as raison de dire que la solution n’existe pas, ou si elle existe, elle n’est pas connue de tous, ou ne fait pas l’hunanimité (sûrement un mélange des deux).
Et ce n’est pas moi qui chercherai à imposer la mienne, vu que je ne fais que commencer à m’intéresser à la réalité, détourné que j’en ai été comme tant d’autres par votre société, trop longtemps. Mais d’autres se sont éveillés bien avant nous. Ecoutons-les...
Pour l’instant, les scores théoriques :
Sarkozy : 2 points
Nicolas Hulo : 1349 points
JM Le Pen : -6 points
L’abbé Pierre : 4867 points
Zinedine Zidane : 1 point
Moi : 0 point
Franck, engagé dans de multiples actions humanitaires depuis 10 ans : 4671 points
Toi : 1/2 point
Ségolène Royal : 23 points
Roger, patron de petite entreprise de 3 ans : 2000 points
Etc... Etc... Etc...
<8P
Mais le temps joue contre nous. Il nous faut discuter AVANT du système dans lequel nous désirons vivre si jamais le système actuel venait à se retrouver à genoux. Sans ça, ce système en place, même à genoux, trouverait le moyen de se relever, en ne se portant que mieux (contre nous)...
A moins que la solution ne coule de source, ce qui ne semble pas être forcément le cas.
La paranoïa (du grecπαράpará « à côté » et νοῦςnoûs « esprit ») est au sens premier une maladie mentale chronique du groupe des psychoses, caractérisée par un délire d’un type particulier dit délire paranoïaque pour lequel il existe plusieurs thèmes récurrents. Il faut en différencier la personnalité paranoïaque, qui est un caractère particulier chez certains sujets, mais sans développement d’un délire (même si une personnalité paranoïaque peut évoluer vers une authentique paranoïa). Dans un sens dérivé, le terme paranoïa est aujourd’hui dans le langage commun ou journalistique utilisé pour rendre compte d’états comme la méfiance, la suspicion ou le scepticisme, qui ne sont pas en eux-mêmes pathologiques.
Zut... Pas de médicament alors...
Et un unique remède. N’en déplaise à ceux que l’origine des symptomes, arrange...
Tu m’excuseras, Virgule, mais tes propos ont tendance
- à faire sourire devant tant de naïveté,
- à révolter devant tant d’ignorance.
Nous parlons des conséquences de la crise qui s’annoncent, et toi tu réduis ça à "2 % d’étudiants dans la rue" pour des raisons qui leur sont propres (n’aurais-tu pas remarqué que "la fin des puissants" n’est pas dans leurs revendications ? Enfin pas encore...).
Tu devrais pouvoir comprendre que les conséquences de la crise ne concerneront pas que "2%" de la population... ? Non ?
Tu parles d’un "ticket gratuit pour un prochain quinquennat",
alors que les conséquences de la crise sont pour cette année 2009. A mon sens, tu ne peux présumer de ce que sera notre pays après le coup de nerf général.
Alors 2012... Kikoolol comme diraient certains.
"La spéculation par les temps qui courent n’est pas un bon plan",
mais faire l’autruche non plus, vu qu’on se retrouve alors le cul en l’air, sans y prêter attention... Risqué.
D’autant plus que se rendre compte de l’imminence d’une révolte, n’est plus de la spéculation que pour ceux qui veulent encore profiter du système, et pour les financiers. Gardez encore votre petit cul en l’air un petit moment, ça devrait pas tarder...
"Il est évident qu’avec les nouvelles têtes pensantes du PS, vous êtes dans la mouise".
Sauf que ces "têtes pensantes du PS", comme tu les appelles, ne valent strictement pas plus que tous les autres responsables d’infrastructures qui ont contribué au système actuel, au statu-quo de notre esclavage moderne... Ils finiront "au buchet" comme les autres.
"On ne gagne jamais une bataille avec des troupes divisées et en faisant du bruit, même s’il y a du flottement dans les rangs adverses, bien au contraire, les adverses les resserrent."
Ils auront beau resserrer ce qu’ils voudront, leurs fesses si ils veulent, ça n’empêchera pas ce qui est en train de se passer.
Sinon, de divisés, il n’y a qu’eux. Le peuple, lui, n’est pas divisé sur les sujets principaux, comme la corruption, la désinformation, les idéologies fascistes, etc...
Même l’origine du problème (le système financier) commence à être reconnu pour des raisons comprises par de plus en plus de citoyens. Le moment venu, l’actualité faisant, tous seront informés des raisons de la situation. Les coupables n’auront plus qu’à disparaître, non sans combattre ceux qu’ils auront été sensé servir...
"Vous allez à l’échec ! Mieux à la dispersion pure et simple."
C’est pas 2% de la population, embrigadée sous uniformes, qui fera sa loi aux autres...
De plus, ces 2% sont comme nous, et tout comme nous, se rendent compte de la malhonnêteté de notre système. Il n’est pas sûr qu’ils assureront encore longtemps la loi des criminels.
"Mais, bon courage, je suis pour une opposition forte et crédible, afin de rééquilibrer la situation."
Une opposition de charlots politiques ? Pour quoi faire... ???
Pour faire perdurer le système ?
Pour te permettre de t’endetter encore et toujours plus ?
Pour continuer à manipuler les opinions publiques ?
Pour permettre les assassinats de pays pour l’appropriation de leurs ressources ?
Pour réussir à ne jamais trouver les quelques milliards nécessaires à la fin de conditions de vie inhumaines pour des centaines de millions d’êtres humains ?
Mieux vaut les dépenser, tous ces sous, pour nous, pour que notre civilisation atteigne le mur... Il serait dommage de le louper, depuis le temps qu’on en parle.
J’ose espérer que ce mur, ce sera l’esprit des Justes...
"Bonne nuit."
Toi aussi. Et fais de beaux rêves, tu as l’air d’exceller en la matière.
Dommage que nous, nous devions nous contenter de notre cauchemar perpétuel...