Je n’ajouterais pas un mot pour ce type. Ce serait déjà lui faire trop de cas... Vous écrivez « ...le bouclier fiscal perdure pour les quelques 10 000 contribuables le plus aisés... »
Dans une pièce de boulevard, on trouverait hilarant (?) de voir un gouvernement donner des milliards de cadeaux fiscaux et, dans la foulée, emprunter ceux-ci aux mêmes « contribuables » richissimes sur le marché financier contre intérêt ! (Je les entends rire d’ici...). Mais n’importe quel créateur de pièce n’aurait jamais pu oser ou seulement envisager la suite, craignant les sifflets du public dénonçant l’invraisemblable :
Ce qui sert de gouvernement a créé une société adhoc (pilotée par l’ineffable américaine Lagarde) avec une entente des banques pour emprunter et prêter aux institutions bancaires, contre intérêt (je passe sur les mensonges du voisin du théâtre du guignol du VIII arr.). Seulement, les parts dans cette société sont de 34 % pour l’État et 66 % pour les financiers. Or, la garantie -donc les risques !- sont à 100 % assurés par l’État !!! Les emprunts sur le marché ne peuvent se faire que grâce à la présence de l’État... Voici donc la meilleure définition du libéralisme (je n’arrive pas à y mettre de majuscule) qu’aurait pu donner Rosa Luxembourg : Le libéralisme, c’est toujours celui de l’autre.
Lorsque la réalité a dépassé l’imagination du virtuel et des réalisateurs, c’est qu’il est trop tard pour la démocratie... minimum...
« ...ou leur opposition à l’Europe en s’abstenant d’aller voter. »
Y’en a un peu marre de toujours devoir répéter la même chose : je suis un des très nombreux à être favorable à une Europe démocratique. Or, le pouvoir est confisqué depuis le début. Aller voter après que ce qui sert d’autorité ait violé la réponse souveraine du Peuple avec le traité, c’est cautionner l’énorme dérive anti-démocratique croissante. « Ils » n’ont même pas eu le courage de nous faire voter le même jour pour le traité. Et on veut nous donner des leçons ?! Enfin, il n’est pas difficile d’être plus européen que la clique de l’UMPS qui ne cesse de railler Bruxelles et son ex-maoiste-américanisé-s’apprêtant-à-se-faire-re-élire de Barosso et d’appeler à voter juste le temps d’une élection européenne, ou que leurs alter-egos des médias insipides et vendus... L’Europe est sous tutelle anglo-saxonne et plus libérale chaque jour. Seule la crise qui ne fait que commencer -n’en déplaise aux maniplulations médiatiques depuis quelques jours- pourra créer une situation propice à un total changement de cap.
Article bien médiocre. Critiquer la Russie qui défend ses intérêts légitimes, sous couvert de critiques contre le type de l’Élysée, c’est une grosse ficelle. Pas même la reconnaissance (étouffée par la presse libre de notre saint Occident) de l’agression des boys de Saakachvili aux ordres des McCain et autres va-t-en guerre ricains et israéliens... J’imagine, pour respecter un semblant d’équilibre, que vous avez écrit quelques milliers d’articles contre l’OTAN, les U.S.A. (premier agresseur de toute l’histoire moderne) et leurs vassaux européens... Oui, déplorable article, cousu de fils blanc...
Une véritable armada ne peut faire face à quelques bateaux de petits mafieux du coin ! On nous prend pour des cons ! Les salopards de l’OTAN ne veulent surtout pas utiliser de satellites, de drones... et pourquoi pas quelques missiles. Ce n’est pourtant pas les dégâts collatéraux qui les ennuient. Je vois deux autres raisons à ajouter à celle de JL : - L’Iran est juste en face... - Piraterie résonne comme terrorisme dans les têtes des petits occidentaux bien formatés...
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Selon le récent Rapport trimestriel sur le commerce bancaire et les produits dérivés du Federal Office of Comptroller of the Currency, cinq banques étatsuniennes possèdent actuellement 96 % des positions de dérivés de toutes les banques des États-Unis en terme de valeurs symbolique, ainsi qu’un pourcentage ahurissant, soit 81 %, d’exposition au risque de crédit net total en cas de défaillance.
Ces cinq banques sont JPMorgan Chase, qui détient la première place avec une somme étourdissante de 88 billions de dollars en dérivés (66 billions d’euros !). Morgan Chase est suivie par Bank of America et Citibank lesquelles possèdent respectivement 38 billions et 32 billions en dérivés. La quatrième place dans les sweepstakes des dérivés revient à Goldman Sachs avec ses « maigres » 30 billions, somme qui baisse de façon draconienne à 5 billions de dollars en cinquième position où se situe la banque fusionnée Wells Fargo-Wachovia. Par ailleurs, au sixième rang, la britannique HSBC Bank USA détient 3,7 billions de ces actifs toxiques.
Par la suite, l’exposition des banques des États-Unis à ces dérivés hors bilan non réglementés diminue dramatiquement. Afin d’en souligner l’ampleur, notons qu’un billion s’écrit 1 000 000 000 000. Continuer à investir d’énormes quantités d’argent des contribuables dans ces cinq banques sans modifier leur système opérationnel revient à traiter un alcoolique avec de l’alcool gratuit à volonté.
Le sauvetage gouvernemental d’AIG, dépassant à ce jour les 180 milliards, a d’abord servi à payer ses swaps sur défaillance aux contreparties, les joueurs Goldman Sachs, Citibank, JP Morgan Chase et Bank of America, des banques se croyant « trop importantes pour faire faillite ». En effet, ces cinq institutions se croient maintenant si grandes qu’elles peuvent dicter la politique du gouvernement fédéral. Certains ont appelé cette opération un coup d’État des banquiers. Elle n’a définitivement rien de salutaire.
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