Après Seattle, Gènes... la technique est au point :
Les médias dépendantes (98 %) du pouvoir politique et/ou financier-industriel annoncent à l’avance l’arrivée des cagoulés, des anarchistes, des casseurs, les futurs destructions, vandalismes...
L’État déploie (c’était le cas à Strasbourg avec 1/10 !) plus de policiers qu’il n’y a d’agresseurs venus pour casser. Je n’ai pas parlé des manifestants qui n’ont pu manifester et se regrouper... sans être à maintes reprises stoppés, déviés de leur parcours,aspergés littéralement de bombes lacrymogènes lancées parfois par des tirs tendus (pourtant interdits).
L’État laisse les voyous a-politiques casser, brûler... et ne donne surtout pas l’orde d’intervenir et d’arrêter (facilement : 1/10 ! Rappel) les coupables.
Résultat : les médias vendues (pléonasme aujourd’hui) ne parlent que des casseurs, les habitants locaux sont écœurés...
C’est un des nombreux signes de la montée d’un ordre non démocratique en marche.
Et, paradoxalement, il n’y aura que des conditions extrêmes pour renverser la vapeur.
Jetez un coup d’œil au récent Rapport trimestriel sur le commerce bancaire et les produits dérivés du Federal Office of Comptroller of the Currency : cinq banques étatsuniennes possèdent actuellement 96 % des positions de dérivés de toutes les banques des États-Unis en terme de valeurs symbolique, ainsi qu’un pourcentage ahurissant, soit 81 %, d’exposition au risque de crédit net total en cas de défaillance.
Soit une somme étourdissante de 88 billions de dollars en dérivés !!!. Rappel : un billion s’écrit 1 000 000 000 000….
Ces cinq banques sont JPMorgan Chase, qui détient la première place avec une somme étourdissante de 88 billions de dollars en dérivés (66 billions d’euros !). Morgan Chase est suivie par Bank of America et Citibank lesquelles possèdent respectivement 38 billions et 32 billions en dérivés. La quatrième place dans les sweepstakes des dérivés revient à Goldman Sachs avec ses « maigres » 30 billions, somme qui baisse de façon draconienne à 5 billions de dollars en cinquième position où se situe la banque fusionnée Wells Fargo-Wachovia. Par ailleurs, au sixième rang, la britannique HSBC Bank USA détient 3,7 billions de ces actifs toxiques.
La voilà la prochaine catastrophe de la crise…
Et comme les responsables sont aussi les pompiers chargés d’éteindre l’incendie qu’ils ont allumé…
"Ils" appellent l’utilisation de la planche à billets, lesdroits de tirages spéciaux (DTS).
N’est-ce pas plus ésotérique ?!
Même les banques centrales admettent n’importe quoi aujourd’hui comme actifs pour émettre elles-aussi.
Ils sont au bout du rouleau ! Londres, comme Washington a reconnu avoir recours à la planche savonnée...
Lorsqu’on lit tout ce que les politicards et les écono-fumistes déclarent (tout et son contraire ; sans parler du fait d’être en retard d’un métro à chaque étape des manifestations de la crise...) depuis le début "officiel" de la crise, il y a de quoi être très inquiets. Et c’est un euphémisme.
On est plus dans les années trente : on est 6,5 milliards, vivont dans des mégapoles avec des problèmes de logistique, de sous-traitance de sous-traitance..., d’approvisionnement, d’eau... de violence, de disparité...
Les conséquences seront bientôt proportionnelles à l’organisation "sophistiquée" et en flux tendus des sociétés.
L’avez-vous entendu ce matin, ce psychopathe ressemblant de plus en plus à Sarkozy ?
Pour justifier la loi contre le téléchargement, il nous a sorti sa passion pour les "Poèmes saturniens" de Verlaine.
Qui pourrait expliquer à cet hurluberlu qui ne connaît pas Internet (à l ’instar de Chirac, a-t-il déjà touché une souris ?) que les téléchargements ne concernent ni Verlaine, ni Montaigne, ni Marx ou Proust...
A chaque fois, sa mauvaise foi est démontrée par des sophismes de cet acabit... Encore un point commun avec le clown de l’Élysée...
Quel triste sire !
De Dávila Nicolás Gómez, Philosophe colombien :
• "Si l’on aspire seulement à doter d’un nombre croissant de biens un nombre croissant d’êtres, sans se soucier de la qualité des êtres ni de celle des biens, alors le capitalisme est la solution parfaite."
[Ni de la manière dont ces biens et services sont produits, ni de l’impact de leur créaction pourrait-on ajouter...]
[ Sucesivos escolios a un texto implícito (Ediciones Altera, Barcelona, 2002) ]
• "Aussi longtemps qu’on ne le prend pas au sérieux, celui qui dit la vérité peut survivre dans une démocratie libérale".
De la légitimité de Sarkozy ou l’esprit de nos Institutions...
Objectivement, Sarkozy n’a plus du tout les moyens d’appliquer le programme politique qui lui a permis (avec l’aide de la presse et de certains hors hexagone...) de prendre la place de Président de la République.
Et ce n’est pas parce qu’ils étaient très nombreux (99,99 % de ce qui nous servirait d’"élites") à ne pas avoir vu la crise se pointer dès le début 2007 et se cristalliser dès l’été de la même année (gel des prêts interbancaires, révélateur...) que cela constituent une excuse. Tout au plus, pouvons parler d’incompétence, d’irresponsabilité, d’aveuglement, de suffisance, de fanatisme et d’avidité, de calculs et de malhonnêteté de l’ensemble des décideurs de ce pays...
Aussi, si l’actuel Président avait un minimum de conscience et d’honnêteté, il devrait remettre son mandat en jeu puisque tout le monde s’accorde sur le fait que les conditions ont radicalement changées et que son programme est totalement caduque.
On ne peut que s’étonner de l’absolu silence des observateurs sur ce point.