Un point de détail à préciser concernant les ’deux mois de vacances’ des enseignants :
Nombreux sont ceux qui s’offusque à demi-mots que les enseignants puissent êtres payés pendant les deux mois en question. Or il se trouve que si salaire il y a pendant cette période, il résulte du lissage sur 12 mois d’une rémunération effective hors la dite période. Donc les enseignants ne touche pas de salaire effectif pour les vacances estivales. D’ailleurs, il n’y a aucune opposition législative à ce que ces derniers exercent une autre activité professionnelle pendant cette durée, (ce qui n’est pas le cas par ailleurs).
D’autre part, pour tous ceux qui y vont de leurs habituelles critiques : fainéants, sans cesse en grève, en congés, etc, etc. Et bien qu’ils passent donc le concours, c’est ouvert quasiment à tous. Il ne faut pas hésiter ! Ah, mais en général c’est à cet argument trempé du bon sens que l’on s’entend dire : ’hou là, jamais de la vie je ne voudrais faire ce job ’. Curieux hein ... D’autant que ce sont les mômes de ceux qui concluent de la façon citée, qui font les commentaires désobligeant, ( ânonnant en cela la propagande des chantres du libéralisme débridé, tenants des mantras de ’l’employabilité, des compétences, etc’ ), que se coltinent les enseignants si décriés par ailleurs.
Oserais-je dire que tout ceci est parfaitement révélateur de l’état de démence et de décadence de notre belle civilisation moderne ? Parce que je trouve effrayant que l’on déploie autant de moyens - « l’apogée de la science », comme il est écrit - pour réduire l’être humain à un tronc cérébral dont la finalité et le bonheur se résumeraient à la consommation. Si apogée il y a, c’est sans nul doute celle de la dégénérescence de l’individu, celle de l’annihilation des fonctions cognitives supérieures en vue de les subordonner à l’animalité de la biologie de la digestion. L’exemple de Mac Donald’s est très révélateur de ce point de vue : faire passer pour sain une vomissure immonde que même mon chien refuse de bouffer. Bravo la science, fait moi jouir encore !
Tout ce délire me fait immédiatement penser à matrix. En particulier la scène ou ’switch’ déguste un steack en compagnie de l’agent smith et lui explique que, bien que sachant que les sensations qu’il éprouve en cet instant ne sont pas réelles, son désir le plus cher est d’être réinséré dans la matrice et de voir ses souvenirs de l’abominable réalité effacés.
Bref, le neuromarketing c’est un avatar de plus dans la besace des sociopathes en vue de l’asservissement des masses. Une abjection hideuse qui ne peut que me convaincre plus avant que notre espèce est mal barrée.
Pourquoi vouloir à tout pris opposer survivalisme et permaculture ? A mes yeux cela n’a guère de sens, pour ne pas dire de bon sens. Ceci pour la bonne et simple raison que ces deux démarches s’inscrivent dans des échelles temporelles bien distinctes.
En effet, le survivalisme consiste pour l’essentiel à être capable de ’survivre’ à une situation de crise majeure s’inscrivant dans un laps de temps plutôt court, disons de quelques semaines, ou mois, à une année, guère beaucoup plus. Cette démarche impliquant de se focaliser sur l’essentiel à la survie à court terme : boire, manger, se soigner, défendre sa peau, ...
La permaculture, à l’opposé, s’inscrit dans un temps long, ou très long. Ceci parce que la mise en place d’une production vivrière selon les modalités de la permaculture nécessitera plusieurs années pour atteindre sa maturité fonctionnelle. La pleine maturité du fonctionnement permaculturel complet nécessitera quasiment une dizaine d’années.
De ce simple constat il résulte que rien n’empêche de faire les deux ... Ce serait même, tout au contraire, agir avec bon sens. Vous aurez l’air malin avec vos légumes et compagnie si vous n’avez pas prévu la sauvegarde de votre peau, et de celle de vos proches (au sens large), si la situation venait à tourner au merdier intégral. D’ailleurs à ce sujet, vous citez San Gorgio et son bouquin, ... L’avez-vous lu ce livre ? Je m’interroge ! Car il me semble bien qu’il y insiste sur la création et l’entretien de liens inter-humain, en précisant clairement qu’il ne saurait y avoir de survivalisme qui vaille sans cet aspect fondamental des choses. Un point que toute personne un tant soit peu réfléchie sur la question du survivalisme se garderait bien de négliger.
En conclusion de ce commentaire, et contrairement à celle que vous faites dans votre article, je dirais que le survivalisme consiste avant tout à faire preuve de pragmatisme et de bon sens quand à l’ordre des priorités. De ce point de vue il n’y a dès lors aucune antinomie avec les principes de la permaculture mais bien une lucide complémentarité. Ne soyez pas vous-même négativiste dans votre vision des choses ....
A l’époque du fameux H1N1 terrifiant j’avais cherché dans la base Cochrane et les conclusions étaient à peu de choses près les suivantes :
- pour les enfants on ne peut distinguer un effet statistique de la vaccination qui soit différent de celui d’un placebo. - la conclusion est quasi la même concernant les personnes âgées (alors que ce sont ceux qui sont systématiquement vaccinés). Ces personnes bénéficiant en général de l’effet d’immunité acquis lorsqu’elles étaient plus jeunes comme conséquence de la contraction de la grippe. - on observe une efficacité statistiquement significative du vaccin chez les adultes entre les deux catégories citées ci-dessus, mais elle n’est pas bien grande. Il convient de noter à ce sujet que ce sont ceux qui en ont le moins besoin ... En particulier parce que leur système immunitaire leur permet de lutter efficacement contre cette maladie, constituant ainsi une immunité utile pour leur vieux jours. Confère cas précédent.
Conclusion : en résumé le vaccin anti-grippal ne sert pas à grand chose à part à assurer de substantiels bénéfices à ses fabricants.
Razzara
PS : pour la petite histoire, mon épouse, infirmière de son état, s’était pris de bec avec un médecin qui s’indignait de l’idée de ne point vacciner les enfants. Il avait fallu lui coller sous le nez un imprimé de l’étude Cochrane citée pour qu’il accepte de réviser sa position forcenée. Comme quoi, les toubibs feraient bien de se documenter un peu plus sérieusement avant de prendre des vessies pour des lanternes !
Bah, quand on dit que l’on veut 80% d’une classe d’âge avec le bac on a malheureusement tout dit ! Cet objectif une fois fixé, il suffira de faire en sorte que la réalité se conforme à la statistique, quitte à faire preuve de générosité à tous les étages. Le résultat : avec un bac t’as plus rien, ou si peu.
D’ailleurs, vu le coût de cette usine à gaz, puisque c’est ce qui est répété à l’envie depuis quelque temps, on va bien finir par le supprimer au profit d’épreuves en QCM sur ordinateur nettement plus économes. Comme ça le processus ’d’ajustement’ - c’est beau les mots - n’en sera que plus aisé ! Les apparences seront sauves et nous pourrons continuer à apprécier la présentation télévisée rituelle de ces jeunes gens sautant de joie comme des cabris devant les tableaux de résultats. Quel bonheur, si en plus tout le monde est satisfait ...