’’Les politiciens qui « gouvernent » la France pour le compte de
l’impérialisme anglo-saxon en se soumettant sans broncher au moindre de
ses désires méritent effectivement le titre infamant de « ripoux »’’
Pas ’ripoux’, mais bien TRAÎTRES A LA NATION ! Et les traîtres tous le monde sait ce qu’il convient d’en faire ...
Une rectification, à la marge certes, mais elle a son importance : vous écrivez ’’La vengeance est un plat qui se mange froid et les Etats-Unis et la
France n’avaient toujours pas digéré l’explosion du vol 772 UTA et celle
du vol 103 de la Pan Am au-dessus de Lockerbie.’’ ceci n’est en rien la raison première de l’action menée en Libye. Ces attentats ont servis leurs intérêts bien plus qu’il ne constitueraient une réelle motivation, ils sont tout au plus un argument de propagande utile au projet.
La vrai motivation, celle qui les a rendus fous furieux et déterminés à jeter Mouamar aux chiens puisqu’il ne voulait rien entendre aux courbettes appuyées qu’on lui faisait, c’est que ce malade s’entêtait à vouloir instaurer un dinar or pour commercer son pétrole. Cette hérésie l’empire ne saurait la tolérer car elle signifie son arrêt de mort ! Et comme l’autre crétin à talonnettes s’était compromis jusqu’au cou dans cette affaire, à sucer et lécher comme un bon chien chien soucieux de servir son maître avec zèle pour faire rentrer le bougre sur la ligne, il ne fût que plus enthousiaste de partir en vendetta le moment venu. Persuadé en cela d’être adoubé pendant qu’il se faisait en réalité encore une fois manipuler.
Entre temps, ce pays qui est le mien y a perdu le peu de crédibilité et de rayonnement qu’il avait encore dans le monde. Depuis, nous sommes au pied et nous ne mouftons plus. Une réussite de plus à l’actif de l’Aigle impérial : coup double !
Tiens d’ailleurs ... Que sont donc devenues les tonnes d’or évaporées de la banque de Libye ? Qu’est donc devenu le fils Kadhaffi qui devait rejoindre Lahaye pour un procès qui s’annonçait instructif pour le moins ? Certainement ’évaporé’ aussi ... Mais entre temps on est passé à un autre pays, mais les méthodes restent les même et le chien chien fait ce qu’on lui dit sans broncher.
Concernant la Tunisie, je confirme vos propos. Ayant passé une partie de l’été dernier dans ce pays, et pas en simple touriste, j’ai eu le plaisir d’y découvrir une population réunie et soudée par les événements comme on rêverait de l’avoir en France. Une population, jeune, éduquée, éprise de liberté et de paix. La tolérance et le respect mutuel y sont vécus très naturellement. Il suffit de se rendre sur une plage par exemple : pas de tension entre femmes se baignant habillée, et plus jeunes en bikini. Mieux, elles sont du même groupe d’amis, de la même famille. Tout ce petit monde cohabite au quotidien en bonne harmonie et avec le sourire : le Tunisien a le conflit et la tension en horreur, ce n’est pas dans sa nature tout simplement !
Bref, j’y ai passé un très bon moment. Même si la période du Ramadan fût quelque peu éprouvante ! Ah, ah, ah, un vrai délire quand même, mais qu’est-ce que j’ai bien mangé une foi l’iftar venu. Ces moments de bonheurs simples partagés en famille, invités chez mes amis, furent un baume de l’âme. Milles merci amis Tunisiens !
La conclusion que je me suis faites au retour étant de me dire que ce peuple ne se fera pas si facilement voler sa révolution. Mais il y a encore du chemin à faire, car bon nombre de services de l’Etat sont encore dis-fonctionnels, et aussi que certaines influences extérieures (Qatar en particulier) y sont à double visage.
Une réflexion somme toute intéressante, même si elle me semble encore un peu étriquée dans sa mise en forme. Ceci-dit, je trouve que vous faites une confusion entre l’entropie et l’entropisation. C’est à dire entre la mesure, la quantification, du désordre (ou de l’ordre, peu importe), et la création de ce désordre, son origine, sa source.
Car il n’est pas tant important de constater l’existence de flux d’information au sein du système que de comprendre que c’est la finitude de ce système même, par la nature totalitaire de sa domination, son écrasante omniprésence, qui est la cause de la maximisation de l’entropie qu’il produit et, in fine, la raison de sa propre mort. Ce déchaînement croissant de la matière, que vous identifiez fort justement, n’étant que l’expression de la soif d’absolu de cette domination. L’entropie tend vers son maximum, le Mal triomphe avec grande vanité, mais ce faisant il révèle aussi sa nature destructrice bestiale et montre par la même la stupidité de sa finalité.
Dès lors cette identification faite, nous sommes placés devant un choix simple : renoncer et changer, ou se voir dissout par ce déchaînement de la matière et finir détruit.
Très cordialement à vous
Razzara
PS : j’ai comme dans l’idée que vous avez lu la page de Dedefensa sur la proximité du Mal et que vous en appréciez comme moi la porté métaphysique. Ou bien ?
Merci pour cet article fort bien documenté. Il est au moins aussi fouillé qu’un article à morice mais en bien moins fouillis, riche de références utile à son contenu. Puisse le plus grand nombre en prendre connaissance, sans à priori ...
Plus personnellement :
Si il y a bien une chose que je supporte de plus en plus difficilement, moi qui ne suis pratiquant d’aucune religion et qui me garderais bien d’oser justifier mes actes, quels qu’ils soient, au travers de la référence à Dieu : ce sont tous ces fous qui tuent sauvagement en Son Nom, ces prêtres qui appellent à la haine et à la guerre dans l’habit de la Foi en Sa Gloire, tous ceux qui osent se référer de Son Verbe pour Le vomir en se vautrant dans l’abomination en transgressant avec jouissance Ses Lois !
Comment peuvent-ils ? Comment peut-on égorger et trancher des têtes en hurlant Son Nom ? Comment un prêtre peut-il appeler à la guerre ? Comment peut-on commettre autant d’abjections et se revendiquer d’agir ainsi au Nom de Dieu ? Cela me dépasse totalement, me choque profondément dans ma raison, blesse ma pauvre âme même !
A ces faits, mis face à l’évidence chaque jour plus visible de l’omniprésence du Mal en ce monde, il m’arrive de croire qu’il ne reste guère plus aux homme de bonne volonté et aux justes que la Foi en Sa Très Grande Miséricorde. Parce que si ce Dieu d’amour et de justice dont parle les religions du livre existe, je crains qu’Il ne finisse par nous châtier très sévèrement pour nos incessants blasphèmes en actes et paroles. Et je n’aimerais alors pas du tout être de ceux qui ont prétendu agir en Son Nom !
Razzara
PS : à propos du Mal et du caractère parfaitement opératoire de ce concept, de sa force synthétique dans l’analyse des événements, je renvois à cet excellent article de Dedefensa.org. Prenez le temps de le lire, ça vaut l’effort consenti.