J’ai relevé l’une des nombreuses sottises écrites dans cet article logorrhéique, au demeurant jugé merveilleux, extraordinaire, transcendant (j’en passe et des meilleures) par le clan Agoravox (97% favorables à l’article).
Soit l’incroyable conjecture où la nationalisation des banques permettrait, je cite, ’ à l’Etat de retrouver une souveraineté économique, de réduire ses déficits, de rendre les services publics fonctionnels...’.
Absolument merveilleux !
J’osais quand même rétorquer que la monumentale catastrophe financière du Crédit Lyonnais (130 milliards de francs de pertes mis à la charge du contribuable) intervenait en 1993 au moment où cette banque était nationalisée à 100%.
@bigglop répliquais :
« ........ Bonjour @ RBEYEUR, Amicalement, on s’informe avant de mettre des commentaires La nationalisation de 1982 s’est faite sur au minimum 80% du capital et un coût de 43 mds de francs. Concernés : Neuf groupes industriels : CA 250mds F 760 000 salariés Trente-six banques et deux compagnies financières : 90% des dépôts, 85% du crédit Croissance 1981-1983 : 2,4% Re-privatisations : 1998-1993 : partielle, l’Etat restant majoritaire 1993-1996 : Balladur-Juppé 1997-1999 : Chirac-Jospin Entre les nationalisations et privatisations, les »rentiers« ont été gavés .... ».
Bonjour @bigglop, Amicalement, on s’informe avant de rétorquer, cela évite de se ridiculiser doublement : 1) Par la démonstration d’une profonde méconnaissance du sujet. 2) Par une argumentation en réplique de bric et de broc, fausse et hors propos.
Cette nationalisation des banques fut totalement accomplie par la gauche avec l’article 12 de la loi 82-155 du 11 février 1982, soit ses extraits : "...... I - Sont nationalisées les banques inscrites sur la liste du comité consultatif du secteur financier en application de l’article 9 de la loi du 13 juin 1941, dont le siège social est situé en France, dès lors qu’elles détenaient, à la date du 2 janvier 1981, un milliard de francs ou plus sous forme de dépôts à vue ou de placements liquides ou à court terme en francs et en devises au nom de résidents, selon les définitions adoptées par le Comité consultatif du secteur financier.
II - Sont nationalisées, dans les conditions prévues à l’article 13, les banques suivantes :
a) Banques inscrites à la cote officielle : Banque de Bretagne ; Crédit commercial de France ; Crédit industriel d’Alsace et de Lorraine (C.I.A.L.) ; Crédit industriel et commercial (C.I.C.) ; Crédit industriel de Normandie ; Crédit industriel de l’Ouest ; Crédit du Nord ; Hervet (Banque) ; Rothschild (Banque) ; Scalbert Dupont (Banque) ; Société bordelaise de crédit industriel et commercial ; Société centrale de banque ; Société générale alsacienne de banque (Sogénal) ; Société lyonnaise de dépôts et de crédit industriel ; Société marseillaise de crédit ; Société nancéienne de crédit industriel et Varin-Bernier ; Société séquanaise de banque ; Worms (Banque).
b) Banques non inscrites à la cote officielle : Banque centrale des coopératives et des mutuelles ; Banque corporative du bâtiment et des travaux publics ; Banque fédérative du crédit mutuel ; Banque française de crédit coopératif ; Banque de La Hénin ; Banque de l’Indochine et de Suez ; Banque industrielle et mobilière privée (B.I.M.P.) ; Banque de Paris et des Pays-Bas ; Banque parisienne de crédit au commerce et à l’industrie ; Banque régionale de l’Ain ; Banque régionale de l’Ouest ; Banque de l’union européenne ; Chaix (Banque) ; Crédit chimique ; Laydernier (Banque) ; Monod-Française de banque ; Odier Bungener Courvoisier (Banque) ; Sofinco La Hénin ; Tarneaud (Banque) ; Vernes et commerciale de Paris (Banque) ; Union de banques à Paris.
III - Les actions de la Banque nationale de Paris, du Crédit lyonnais et de la Société générale détenues par des actionnaires autres que l’Etat ou des personnes morales du secteur public à la date de publication de la présente loi sont également transférées à l’Etat dans les conditions prévues à l’article 13. … » Si l’affaire du Crédit Lyonnais a transcendé les annales de la gabegie financière avec ses 130 milliards de francs de pertes, elle n’en est en fait que le glaçon émergé de l’iceberg résultant de la nationalisation du système bancaire et financier français réalisé en 1982… En effet, on estime à plus de 250 milliards de francs les pertes cumulées de ce système financier ainsi idéologiquement et irrémédiablement massacré par la gauche.
Merci pour les fondements de notre économie ainsi définitivement ébranlés…
Et voilà maintenant que l’auteur de cet article, sacré, super expert financier et sauveur de notre situation (97% d’approbations)nous préconise de refaire la même chose en 2012….
S’il est vrai que les tenants du pouvoir actuel ne sont pas une référence en matière financière, prions pour que ceux quileur succéderont en 2012 soient d’une autre école que « l’expert » ayant pondu cet article…
On trouve quelques savoureuses perles dans cette logorrhée, comme par exemple :
’.....Une nationalisation des banques n’est même pas un programme démagogique d’extrême-gauche, il permettrait tout simplement à l’État de retrouver une souveraineté économique, de réduire ses déficits, rendre les services publics fonctionnels. Le gouvernement français l’aurait déjà fait s’il voulait vraiment renouer avec la croissance économique....’.
Mais les grandes banques françaises n’avaient elles pas été totalement nationalisées par la gauche avec la loi du 13 février 1982 ?
Où est donc cette croissance économique qui devait en découler ?
Et les pertes colossales du crédit lyonnais entièrement nationalisé, 130 milliards de francs épongés par le contribuable français, l’un des plus grands scandales financiers de l’histoire ?
La ’crise’ a cela d’amusant que de susciter d’ineffables sottises.
La question posée sur l’affaire DSK est très intéressante avec les différents avis contradictoires qu’elle suscite.
Toutefois, les interventions comme celles du poulpe entartré, qui déjecte en permanence ses excréments verbaux dans toutes les discussions, sont regrettables.
En tant qu’éboueur je le connais bien puisque je le côtoie chaque matin en vidant les poubelles de la sainte gauchouillardise autisto-introversive sur lesquelles il se branche en constante perfusion mentale.
Ses propos nauséabonds expriment bien l’incontournable poubellisation qui l’inspire et dans laquelle il se vautre.
Cela étant, je trouve les manifestations de ce servile valet de la sainte gauchouillardise autisto-introversive, révélatrices et distrayantes à différents égards.