L’auteur de l’article n’a visiblement pas compris l’enjeu de désindexer du contenu, alors que l’accès au contenu se fait la plupart du temps via un moteur de recherche.
Et il est en contradiction avec lui-même : « Vous êtes parents et vous avez une adolescente qui diffuse d’elle des photos un peu... osées ? Lorsqu’elle aura fini ses études et qu’elle devra trouver du travail elle sera bien contente que ce droit existe. » In fine, si on va sur l’Instagram/facebook/profile Google+ où la photo a été publiée, elle sera toujours là. En quoi la désindexation du contenu protège l’homme dans ce cas ?
La décision de la cour de justice est une mauvaise solution à un vrai problème.
Je suis d’accord, mais je suis aussi favorable à un droit à l’oubli, où j’aurais le droit de supprimer tout contenu que j’ai posté.
En revanche, le fait que ce droit s’applique aussi aux moteurs de recherche est complètement absurde : il suffit de supprimer le contenu source pour que la prochaine indexation soit à jour.
Vous écrivez : « Le droit à l’oubli, oui pour des FAITS dont il est prouvé qu’ils sont faux. »
Vous parlez d’un droit à désindexer du contenu diffamatoire.
Ce n’est pas du tout ce que la jurisprudence du « droit à l’oubli » accorde : « L’exploitant d’un moteur de recherche sur Internet est responsable du traitement qu’il effectue des données à caractère personnel qui apparaissent sur des pages web publiées par des tiers »
Autrement : le moteur de recherche doit se soumettre aux demandes de censure des personnes.
Ceci dit, la loi est d’accord avec vous : les personnalités publiques ne peuvent prétendre au droit à l’oubli.
Le problème porte clairement sur des personnes qui ne sont pas des personnalités (des bandits, par exemple), et des anonymes qui font désindexer les commentaires qu’ils ont écrits (pour peu qu’ils reprennent des mots de l’article qu’ils commentaient, c’est l’article entier qui disparaît du moteur de recherche)