regorama

Désolé, Manusan,
Votre avis que je respecte, est cependant hors contexte.

Si j’étais musulman, je me poserais inlassablement cette seule question, jusqu’à trouver la réponse :

« Dois-je continuer à pratiquer une religion qui étouffe toute velléité de progrès humain, qui maintient mes coreligionnaires dans la misère, qui dresse des dictateurs corrompus au-dessus de ses peuples, qui accentue année après année la pauvreté physique et intellectuelle de mes frères, tout en se glorifiant de son illustre passé comme d’un paradis perdu et en faisant du minuscule état d’Israël, le vecteur de toutes les rancœurs rentrées et des continuels échecs que nous subissons ? »

Si les musulmans du monde entier avaient suivi les préceptes du Coran, en accueillant les palestiniens comme des frères et s’ils leur avaient fait une petite place parmi eux, nous n’en serions pas là.

Au lieu de quoi, ils les ont entretenus dans leur misère, monté leur haine contre l’état d’Israël, ce clou rouillé qui dépasse dans la chaussure de tout musulman.

Nourris, habillés et logés par l’aide internationale, ils n’osent pas regarder du côté des voisins dont le PIB par habitant a dépassé les 28 000 $ par habitant en 2008, du côté où il se crée tous les jours des startups internationales et où il se dépose le plus grand nombre de brevets par habitant au monde.

Les relations internationales ont toujours été gouvernées par le jeu des rapports de force. Qu’ils relèvent de la rhétorique, de la diplomatie ou d’actions concrètes.

Il va de soi que le nombre ne suffit pas à constituer une force.

Je viens d’en administrer la preuve.

Dans cette logique, qu’Israël détourne un bateau chargé d’armes destinées à être tournées vers lui, quoi de plus légitime, puisqu’il est suffisamment fort pour le faire ?

Les pays musulmans ont-il seulement le moyen d’en faire autant ?

Non, ils n’en ont pas les moyens, comme ils n’ont pas les moyens d’instruire et d’éduquer leurs populations, ni de les soigner correctement, ni de leur redonner leur fierté.

Alors, amis musulmans, posez-vous la question fondamentale et faites le sans crainte car dieu n’existe pas.

« T’vas voir ta gueule à la récré »
Pitoyables, ces castagnes d’adolescents attardés.
Arrêtez ! Vous êtes ridicules et nuisibles.
Si un mec vous débecte, ne répondez pas ; vous savez que ça ne sert à rien.
Alors, arrêtez !!!!!!!!!!!!!!
Si ça continue, vous ferez de ce site un vomitorium où chacun viendra dégueuler ses mauvaises digestions.

La pierre d’achoppement dans ce conflit qui, je suis d’accord avec vous n’est pas près de se terminer, est, à mon avis, le totalitarisme islamique et sa doctrine de l’expansion, intrinsèques de ses principes fondateurs.

Le condensé de commandements impératifs qui constitue le Coran n’admet pas la moindre discussion, ni le moindre changement dans ce que les musulmans considèrent comme LE livre sacré, transmis au prophète par Dieu lui-même.

Dans ce contexte, un état juif enclavé dans le monde musulman est ni plus ni moins qu’un clou fiché dans la chaussure de tout « vrai croyant ». Au-delà de toute autre considération, Israël constitue une barrière combative à cette expansion en même temps qu’un démenti de la volonté de Dieu lui-même qui n’a pas réussi à en déloger les juifs.

L’insulte permanente que constitue l’état d’Israël aux yeux du monde musulman me laisse penser que cette confrontation, qui oppose en apparence juifs et palestiniens, serait plutôt l’œil du cyclone du conflit de civilisations qui embrase le monde entier, n’en déplaise aux bien-pensants qu’une telle énormité ne manquera pas d’effaroucher.  

Il est curieux de constater que les seuls juifs qui ont droit de cité dans ces colonnes sont de ceux qui contestent l’existence même de l’état d’Israël.

En ce qui me concerne, je me réjouis qu’ils puissent s’exprimer dans ce pays « fasciste » en toute quiétude et sans aucune restriction, dans la totalité des media, y compris sur les chaines gouvernementales de la télévision israélienne.

D’aucuns comme Leibowitz avaient, à la grande satisfaction des ennemis d’Israël qui s’en lèchent encore les babines, commis l’infamie d’associer « juif » et « nazi » pour s’attaquer avec plus de virulence à cette nouvelle entité qu’il a honteusement nommée  « juifs nazis ». Et il a pu le faire sans jamais connaître d’inquiétude.
D’ailleurs, je ne suis pas certain que la constitution de la Ve République laisserait facilement s’exprimer d’éventuels tenants de la négation de l’État Français.

Quant aux pays arabes, qui alimentent l’insatiable gourmandise des antisionistes et des ultragauchistes, avant même que les contestataires aient eu le temps d’ouvrir la bouche, qu’ils auraient été pendus ou lapidés selon les charmantes pratiques humanistes de la Charia.

À condition de courir assez vite pour échapper à leur bourreau, ils connaîtront alors les joies et les bonheurs du camouflage qu’ils se verront imposer dans leurs tentatives de fuir les nombreuses fatwas lancées contre eux par les sympathiques imams à la barbe islamique.

J’engage les antisionistes de tout bord à traverser la frontière d’un pays musulman et à se livrer dans la rue debout sur une chaise, par exemple à une simple critique du Coran, ou de l’Islam ou du régime en place.

Si, par extraordinaire ils revenaient vivants, je serais tout disposé à échanger avec eux, à propos de leur palpitante expérience.

À l’instar des démocraties européennes les plus avancées, tout citoyen israélien, même de confession musulmane peut se livrer aux critiques les plus acerbes contre son état, les autres citoyens, les hommes politiques, la ligne du gouvernement et manifester à loisir sans voir menacées, ses libertés fondamentales.

Voilà contre quoi se battent les ennemis d’Israël.