Définitivement, je penche pour la définition de cette abstraction que les anciens ont nommé Destin, comme lié au caractère individuel, ce qui nous est donné à chacun et que nous ne pourrons que développer, avec les avantages et les inconvénients que les actes auquel il nous aura porté comportent d’avance dans le milieu où nous vivons tel qu’il est, et selon un calcul des probabilités qui en résultent..
De ce concept résulte le paradoxe développé dans toutes les littératures de l’univers qu’ à la fois, ses manifestations résultant de la détermination caractérielle sont à peu près, sinon absolument fatales, du moins assez prévisibles dans un contexte donné, tout en étant parfaitement volontaires. Et, le plus souvent,
les conséquences les plus probables étant plus ou moins acceptées par l’individu.
Ergo, le destin, en tant que concept littéraire, mais aussi psychologique, serait purement individuel.
Le destin d’un individu, c’est quand les gens peuvent dire que, bon ou mauvais, " celui-là, il a bien cherché ce qui lui est arrivé ! " Parce qu ’il en a pris les risques, agissant par impulsion plus ou moins calculées, comme les risques concommitants.
Voilà, je crois que c’est celà que j’appellerais un destin, ou avoir un destin, qui ne se réfère qu’à des caractères forts, quelle que soit leur valeur humaine par ailleurs.
Pour les autres, on ne considérera pas qu’ il s’agisse de destin, ou alors, pour le vulgum pecus que nous sommes pour la plupart d’entre nous, et que les candidats à grand dessein ne se crispent point, c’est le destin de tout le monde : en gros, conjungo, métro, boulot, dodo. Dans ce destin commun, il peut arriver des évènements extraordinaires, mais qui, ne venant que de l’extérieur, ne sont que du hasard.
Du moins, c’est ce dont je me contenterais comme définition de principe, en premier lieu.
Maintenant, nous avons les caractères qui se révèlent dans des circonstances particulières. Des braves pères tranquilles qui, un jour, deviennent des héros ? ça c’est vu.
De Gaulle professait qu’il faut des circonstances exceptionnelles pour révèler le grand homme. Peut-être avons nous tous en nous une étoffe de héros. Il ne manque parfois que l’occasion. Laquelle, bien sûr, n’est pas toujours souhaitable.
A grands destins, grandes souffrances, dit Héraclite. Le destin d’Achille était tracé dès qu’il a eu choisi, dans les cadeaux de Diomède, les armes de guerre. Il le savait et est allé jusqu’au bout.
Mais l’histoire de la cartomancienne qui après avoir prédit à son client un accident à la tête, lui envoie un pot de fleur du 5° étage au moment où il passe la porte de le maison, ou du prophète appellant à une révolution derrière quoi il prétend voir des lendemains qui chanteront, ça, ça peut être de l’histoire, cela reste du hasard.
Le sens collectif du mot Destin n’ est qu’une histoire de fou pleine de sang et de fureur et racontée par un idiot, comme écrivait William.
C’était assez jouissif de l’entendre faire la grosse vois, que tous ses ministres imitaient conscieusement, pour rappeler sévèrement ce qu’il appelait " L’ AUTORITE DE LA REPUBLIQUE ", i.e. la sienne, que la majorité socialiste à l’ Assemblée ne dscutait pas d’un iota !
D’ailleurs, tous les fidèles ramasse-miettes, après l’avoir dénommé TONTON, et après que son fiston (le légitimen n’est-ce pas ?), ait bassiné tout le monde avec son sempiternel : "Papamadi " ont fini carrément
par le baptiser rien moins que " D I E U !!! " , rien que ça.
Il n’était question que de DIEU a décidé ! Ouf !
On peut toujours rigoler de Sarko , y a pas de quoi se vanter à gauche !
Je n’ ai jamais vu autant de flics dans les rues de Paris que le lendemain de son élection. Des cars partout
M’suis fait arr^ter pour la première fois de ma vie. Resté 1/4 d’heure sous la pluie, à la porte du car de flics en attendant que mes papiers soient duement examinés, avec d’autres.
J’ai trouvé ça assez facho !!!
Le matin même, à 6 h. Monsieur était monté dans le premier TGV dont c’était l’inauguration, après avoir été conçu et construit sous le pâle Giscard.
Si ça s’appelle pas prendre le train en marche, ça !!!
Laplace, c’était aussi celui qui répondait à Bonaparte qui le questionnait sur sa théorie : "Et Dieu, dans tout ça ? - Sire, je me suis passé de cette hypothèse ! "
Dans Homère, même les dieux sont soumis au destin, et ne peuvent le changer. Même Zeus le Dieu suprème. Et les héros comme Achille, connaissant le leur, l’ acceptent, Comme l’Arjuna de la Baghvad Gitâ.Même avec un peu de persuasion.
Quant à la lutte des classes, cela ne veut plus dire grand chose et je ne vois pas ce que ça vient faire là.
Il y a -t-il encore des prolétaires ?
Marx ne trouverait plus qu’un lumpen-prolétariat. Dailleurs, lui-même paierait l’impôt sur le revenu.Et serait, naturellement, au PS.