Quand des Chinois pratiquent la pêche au cormoran (qui consiste à faire attraper les poissons par des cormorans captifs en leur serrant la glotte avec un noeud coulant pour s’apprprier la prise), ils prennent quand même la précaution de leur laisser un poisson de remps en temps, sinon, le cormoran se découragerait et ne plongerait plus quand il en verrait un. Sans compter qu’il en crêverait et que le Chinois aurait perdu son temps à le capturer.
L’effet de la flat-taxe est bien connu des pays qui en appliquent le principe, c’ est que les entreprises cessant d’être inhibées dans leur initiative non seulement s’étendent mais se multiplient et que, finalement, le PNB augmentant, l’assiette de l’impôt devenant plus importante, son rapport devient supérieur à ce qu’il était auparavant et que même l’Etat y gagne.Que "trop d’impôt tue l’impôt", cela avait reconnu en son temps, entre autres, par le président Miterrand (après les Chinois).
Dire qu’ il n’ ya pas d’effet de tranches dans le calcul sur le revenu revient à dire que parler de tranches de revenu ne veut rien dire et qu’en réalité, il n’ y a pas de tranches, mais une théorie absconse à laquelle personne n’ a jamais rien compris(surtout ceux qui ont crucomprendre), sauf à avoir le génie de s’en apercevoir pour dire le premier que le roi est tout nu.C’est donc dire, en conclusion, que contrairement à la doctrine officielle, l’impôt en question n’aurait de progressif.
Cela voudrait dire que l’ Etat se serait roulé lui-même en croyant qu’il arriverait à faire payer proportionnellement plus les riches que les pauvres, alors qu’en réalité, il n’ y gagne absolument rien, et tous les savants calculs dont il sature les feuilles d’impôt qu’il nous fait remplir, sont totalement inutiles et inefficaces, et, pour dire de la poudre aux yeux. En réalité, il n’ y aurait ni tranche à 0/°° ni tranche à 50/°°.
Qu’est-ce qu’on est b^tes d’avoir cru ça, heureusement qu’ un grand génie est arrivé pour nous dire que le roi était nu ! Alors, la flat-taxe, il n’ y a donc jamais eu que ça ? Je crains que le grand génie doive apprendre l’ arithmétique ! Et relire sa feuille d’impôt !
Il s’apercevra alors que, les proportions qu’il cite étant purement imaginaires, mais si on veut les prendre au pied de la lettre, si à 1000 de revenu l’impôt serait de 100, toujours selon ses chiffres, à 1001, il est alors(ou il serait avec les dits chiffres), de 500,50. Evidemment ce serait trop gros et trop visiblement illogique, et les tranches ne sont pas de cet ordre, n’empêche qu’elles existent bel et bien, que l’impôt est réellement progressif à partir de zéro, et que l’Etat( enfin, ses comptables) ne serait pas assez bête pour perdre de l’argent en croyant et proclamant qu’il en gagne !
Vous semblez utiliser le terme d’intelligence dans des acceptions diverses (qu’il est vrai, vous hiérarchisez). Le sens plutôt français de compréhension claire et adéquate, le sens anglo-saxon de renseignement ; ce qui n’est d’ailleurs pas contradctoire. Dans le premier cas, l’intelligence économique consisterait d’abord dans la compétitivité, cad le rapport qualité/prix de la production, l’adaption à une certaine demande etc...
Mais dans le sens anglo-saxon, il faut être encore plus malin que ça,sans doute, et à la connaissance du marché, doit venir s’ajouter une action ou fonction de type volontaire (on dit souvent volontariste), disons offensive, de renseignement sur la concurrence, d’une part, vous dites d’influence d’autre part, j’allais dire de publicité, non ? mais en allant plus loin d’une sorte de lobbying poussé, en somme.
Tout cela s’ajoute naturellement à la simple intelligence de l’économie industrielle, et devient une diplomatie de haut niveau, qui en est le complément nécessaire et dont on peut dire qu’elle "de bonne guerre" à un certain niveau.Les Français ne sont pas incapables sur ce point, sauf en politique internationale, et il n’est pas inutile de leur rappeler de faire effort dans ce domaine.
Comprend pas bien la question. Un brevet industriel détermine un temps pendant lequel l’ inventeur d’ un produit touchera des droits sur son invention et pourra légalement interdire qu’ il soit fabriqué sans que ces droits lui soit versés.C’ est déjà une restriction sur ce que, depuis Beaumarchais, on appelle les droits d’auteur dans tous les domaines intellectuels, lesquels droits ont été conçus en vue de permettre à tous les chercheurs de vivre de leur travail de recherche intellectuelle au moins pendant quelques temps avant que tout le monde et n’importe qui ait le droit de les copier ensuite à son seul profit sans désormais ne plus rien lui verser.(Et sans même le citer,ce qui, dans le domaine littéraire reste très mal vu).
Ils peuvent donc vendre leur "production" le prix maximum qu’ ils pourront en tirer selon la demande.Et ni un romancier, ni un scientifique ne sont des ong ni des oeuvres de charité. Dans le domaine scientifique, la copie étant plus facile, l’inventeur a donc intérèt à vendre son produit, une fois le délai de brevet arrivé à échéance, au prix le plus juste, seule solution pour lui de se protéger des contrefacteurs, qui, sinon, auraient beau jeu de lui tailler des croupières et de le ruiner, en lui volant (légalement, alors), son invention.
Ce qui veut dire que le prix qu’il se vendra sera censé tenir compte d’un certain amortissement de son travail et de son talent, (ce qui, dans le domaine intellectuel est difficilement évaluable), mais aussi de son niveau de frais futurs, en attendant sa prochaine production. Et on ne voit pas au nom de quoi ceux qui ne sont pas à sa place auraient un avis à donner sur cette question. Ceci sans oublier que, dans tous prix de vente de quelque produit que ce soit, est inclus le montant proportionnel des impôts que ce produit aura eu à supporter.
Je ne vois donc pas sur quel concept, ni sur quelle nécessité est basée l’ idée de "génériques", sinon, d’une part sur une réduction de la durée des brevets pharmaceutiques(ce que cela est, dans la pratique), par rapport aux droit international ; d’autre part sur la constatation d’ un coût insupportable pour l’ensemble de l’économie, de notre système de sécurité sociale.
Désolé, mais c’est Marx qui a écrit :« Le parti communiste est l’avant-garde pensante du Prolétariat, mettant toujours en avant ses intérèts immédiats... ». Ce que Lénine a traduit sans le trahir : « Le prolétariat est incapable d’action autre que syndicale.C’ est à des intellectuels bourgeois qu’il appartient de faire la révolution à sa place ».