Puisqu’ on en est aux citations, et en écho à certaines appréciations :
Cocteau : " Tout le malheur de notre époque vient de ce que les cons se sont mis à penser." ( cit. qq part in AV)
Une autre, tirée du "Journal des Débats" 188..., dans un discours à la la Chambre des Députés : " Tout le malheur de notre époque vient ... de l’ inexactitude ... dans la position de la question." (citation Almanach Vermot).
Je ne vois pas comment on peut enseigner l’ Economie (av. majuscule) de façon impartiale. Ou bien on va d’un côté ou bien on va de l’autre. Entre reculer et avancer, il n’ y a pas de synthèse.Ou bien, en l’occurence on comprendra et on enseignera l’Economie en tant que mécanisme de l’échange, ou bien comme celui de l’organisation préconçue et centralisée, donc de la production planifiée et redistribuée. Ce sont deux sciences différentes.
Ou alors, on enseignera séparément les deux écoles principales, selon les oeuvres de tous les auteurs célèbres, sans choisir, comme on enseigne la philosophie, ou la littérature, en passant simplement en revue les différentes doctrines et les différents auteurs, d’ un point de vue de pure érudition.
"Ah ! Mauvaise foi, quand tu nous tiens ! (Rappelez moi votre profession, déjà !)"
Dites d’abord la vôtre ! Quant à moi, je suis artisan.
La mauvaise ici est de déformer les propos des gens pour leur rétorquer. Je dis que la suite logique et quasi anecdotique, de s’être cru le droit, de la part du gosse, de refuser la demande du prof, puis de faire semblant de s’ étonner que celui-ci ait, lui, le droit de se mettre en colère, ce qui était une seconde insulte après le refus, c’ est, toujours de la part de l’ enfant, le droit ensuite à l’insulte carrément verbale,cette fois, envers le prof.
Tout ceci n’étant que le résultat de l’éducation reçue à la maison, donc avec une préméditation longuement ruminée chez l’enfant, à qui on a sans doute expliqué qu’il était un vaincu de l’existence avec le droit de rébellion et d’insolence tous azimuth . Triste éducation ! Pauvre mioche !
De toute façon, si la vie ne le redresse pas, et s’il n’est pas aussi débile que son père et que ceux qui ici croient devoir le défendre, il y a tout lieu de croire et d’espérer pour lui qu’il en tire la meilleure leçon qui serait d’aller à l’école pour apprendre et non pas pour se rebeller aussi grossièrement qu’inutilement ni y mettre le désordre.
"Une baffe est une baffe, quelque soit sa justification"
Et une insulte est une insulte quelque soit soit sa justification. La première insulte envers le prof étant le refus du gosse d’ obéir à la demande de ranger son pupitre. Ce n’ est que le commencement apparent, mais cela vient forcément de bien plus loin, c’est-à-dire de l’ éducation qu’il a reçu et des conseils qu’on lui a donné à la maison. Il est clair que, dès le premier instant du refus, et même avant, le gosse se savait soutenu.
Or, il était urgent de lui prouver qu’il avait tort. Et dans ces cas là, la seule efficacité d’ une punition ’qui fait partie d’un apprentissage), c’ est, c’est bien connu de tous les pédagogues, son immédiateté.
Ce n’est pas aimer l’enfance que de ne pas la redresser à temps. Sans l’intervention du gendarme de père, l’enfant l’aurait vite compris, Tandis que, désormais il se croira le droit d’insulter même les gendarmes et la prochaine ça lui coûtera beaucoup cher. Son père ne lui aura pas rendu service.
Une gifle n’est pas une violence aggravée, venant d’ une personne qui passe son temps au service des enfants ; et le procureur, avec le recteur, font preuve ici d’ une rhétorique outrée.Tout au plus est-elle un peu vexante, mais c’est justement ce qu’il fallait, avec l’immédiateté, justement.
Il serait désastreux, pour la société et pour l’enfant de lui laisser croire qu’il n’est qu’un souffre-douleur esclavagisé en permanence du seul fait d’ être obligé d’aller à l’école et d’obéir à des supérieurs, ce qui lui donnerait le droit à tous les refus et à toutes les insolences, ce qui risquerait de lui coûter très cher dans son existence.