Car, de quel point de vue et selon quel critère considère-t-on ce qu’on appelle la liberté ?
De l’extérieur ou de l’intérieur ? Après l’action ou avant ?
De l’extérieur et après l’action, elle apparait certaine et indubitable. Quoique on fasse, cest qu’on l’a bien voulu,comme dit la chanson, même avec toutes les circonstances atténuantes qu’on voudra.
Maintenant,si on prétend en juger, de l’intérieur et d’avant toute action, on peut s’amuser à dénier à tous ses prochains toute liberté, ce qui revient qu’il ne sont le siège d’aucune d’aucune volonté,ni d’aucun désir qui leur soit propre(ni d’aucune idée,évidemment).
Spinoza, précurseur de Marx ?
Avant d’être un droit,la liberté est d’abord un fait. Même s’il arrive comme dit Spinoza, qu’on se fasse des illusions sur sa source. La preuve,c’est que les autres ne font à peu près jamais, ce qu’on attendait.
D’où l’idée fréquente de les y obliger, par force ou par ruse,(l’une de ces ruses s’appelant l’éducation).
Si on peut ne serait-ce que concevoir d’orienter les actes ou la conduite d’autrui ; pour cela,il faut bien supposer que, "par défaut", ils sont dotés de liberté. Et, au fait, soi-même . . .on ne se sent pas très bien ??
???, mais . . .