Si, ca a un sens. Ça veux simplement dire : « Si vous avez commis un crime, inutile de fuir, nous vous retrouverons et vous jugerons ». L’inverse, ce que vous prônez, c’est : « fuyez suffisamment longtemps, vous serez absout ». Bravo le message envoyé aux criminels.
Alors oui, en France il y a des délai de prescription, mais que je sache, les faits n’ont pas été commis en France, mais sur le sol américain. C’est donc la loi américaine qui s’applique. Monsieur Polanski n’ayant pas d’immunité particulière aujourd’hui, pas plus qu’a l’époque. En quel honneur ce monsieur devrait il éviter son jugement ?
Vos arguments ont du sens et du bon sens, et c’est bien. Par contre, et la c’est pas bien, vous déformez nos propos. Si nous relisons les 2 commentaires en réponses au votre, il est très clairement écrit que nous sommes pour une rémunération des auteurs. Alors je vous en supplie, vous qui arrivez a argumenter, ne déformez pas nos arguments pour servir les vôtres !
Je suis donc d’accord avec vous sur la première partie de votre dernier commentaire, a peu prêt jusqu’au moment ou vous expliquez ce que l’on achète lorsqu’on paye pour un mp3 : une licence. C’est vrai, on achète une licence d’utilisation pour les mp3. Mais très honnêtement, on paye trop cher une licence trop restrictive a l’heure actuelle. Et en disant clairement que c’est une licence qu’on achète, on ne peut plus nous faire le coup du vol de la baguette de pain pour un téléchargement illégal. Donc le terme de « vol » est a proscrire, autrement on ne parle pas de licence.
Ensuite, vous partez dans un délire ou vous allez voler (au sens propre du terme pour le coup) les œuvres de Actias pour les revendre. Pas pour votre usage personnel, pour un usage commercial. On est loin des pratiques des millions d’internautes la. Et ce n’est plus de l’HADOPI, mais du DADVSI, dans sa partie légitime en plus.
Bref, nous sommes d’accord sur le fait que les artistes (de tous genre) doivent êtres rémunéré. Mais pour moi, peu de gens piratent pour pirater, et ceux qui le font, ne le font pas longtemps (ça coûte cher au final de télécharger des teras octets de musique pour ne rien en faire). Et ceux qui piratent aujourd’hui sont les ex clients désabusés, et les jeunes qui ont grandit avec le P2P en voyant la réactions des majors se replier sur elles mêmes (avec les DRM pour_pas_être_pirater_mais_qui_emmerdent_que_les_clients_qui_payent, et les refus de diffuser ce avec quoi ils n’espèrent même plus gagner d’argent comme les artistes non réédités, ou encore une fois les beatles). Donc les majors doivent réagir et changer drastiquement de méthode. Elles ont accumulé une rancœur qu’elles vont avoir du mal a faire disparaître maintenant.
L’industrie du porno l’a compris, gregory dorcel a dit qu’il regardait ce que faisait l’industrie de la musique pour savoir faire ce qu’il ne fallait pas faire. Et l’industrie du disque a été prévenu maintes fois qu’elle ne prenait pas la bonne direction.
Les majors doivent se réinventer. Et c’est justement ce qu’elles refusent de faire. Aujourd’hui, elles se comportent comme des parasites, engrangeant des bénéfices indus et refusant de diffuser plus largement certains artistes (les non réédités, ou le bon vieil exemple des beatles toujours pas dispo en téléchargement légal, mais bien présent en illégal).
Une voie qu’elle pourraient explorer, a moindre coût, et pour un retour sur investissement relativement sûr, serait de repérer des artistes sur la toile qui ont un succès relatif, et les lancer. Un seul agent peut ainsi écouter près de 160 morceaux par jour (3min par morceaux pendant 8 heures). De quoi en découvrir des talents à produire. Pour peu qu’il se concentre sur ceux qui ont déjà une petite communauté de fans, le risque est plus qu’amoindrit. Et parallèlement, baisser drastiquement les prix pour vendre plus.
Jamais je ne payerai 1€ pour 1 mp3. Je ne suis pas le seul. Ils doivent revoir leurs business model.
Je ne suis pas bien d’accord avec vos propos. Assimiler le travail d’un artiste au travail d’un quidam, c’est du grand n’importe quoi. L’artiste n’est pas payé par un patron. Il ne travail pas 35h. Il ne se rend pas au bureau tous les jours. L’artiste travail pour ainsi dire tout le temps, ou jamais, ca dépend de quel coté on se place. L’artiste est rémunéré sur l’oeuvre qu’il a créé pendant plusieurs années, et même apres sa mort. Je ne dis pas que c’est bien, je ne dis pas non plus que c’est mal. Je dis que c’est comme ca. Donc la comparaison ne tiens pas.
Vous tentez d’assimiler l’artiste a un ouvrier. L’ouvrier n’a aucun droit sur ce qu’il produit, l’artiste oui. L’ouvrier qui produit de la merde, il est viré. L’artiste qui produit de la merde, il continue a en produire.
Alors, oui, c’est un métier artiste, mais ce n’est pas un métier comme les autres. Parce que leurs « produits » ne sont pas comme les autres ; parceque leurs « produits » ne PEUT pas se vendre comme les autres.
Comme vous le dites, la solution, c’est la taxe. Mais pas la taxe sans contre partie, comme vous le sous entendez par « fermer les tracker ». Si taxe il y a, légalisation des échanges de pair a pair il doit y avoir. Bref prendre en compte les usages (massif qui plus est).