Je suis Suisse. Je vis en France comme bon nombre de mes compatriotes. J'exerce une activité indépendante en Suisse ET en France, avec deux sociétés bien distinctes. Il y a du bon et du moins bon des deux côtés de la frontière.
C’est digne du Café du commerce votre « raisonnement » !
Ce qui me gêne, c’est que vous mettez politiciens véreux et hommes ou femmes issus de la société civile dans le même sac.
L’abstention est importante parce que les électeurs, dans leur immense majorité, font comme vous : ils préfèrent critiquer sans apporter de solution et dès qu’un nouveau se pointe, hop ! procès d’intention. C’est ridicule et contre-productif.
Si vous saviez ce qu’il en coûte vraiment de militer pour une (bonne) cause en tant que non-professionnel de la politique, vous ne débiteriez pas de telles niaiseries. Un de mes bons amis souhaitait s’engager dans la course aux législatives en 2012 non pas pour y faire carrière (il a une vie bien remplie), mais pour aller au-delà de la critique, agir. C’est prenant, cher et décourageant : menaces anonymes, contrôles fiscaux et j’en passe. Et vous mettez les mafias politiques et les candidats de la société civile dans le même sac ? Mais vous êtes d’une bêtise mon cher foufouille...
Vous avez un avis sur tout, et critiquez volontiers les élans positifs, mais que faites-vous pour faire changer les choses ? Réponse : rien, comme les abstentionnistes ou ceux qui mettent toujours les mêmes bulletins estampillés UMPS dans l’urne par peur du changement. Ridicule là aussi.
Concernant le pedigree des partis au premier plan médiatique, je vous rejoins à 100% à une exception près : ils ne sont pas plus autorisés qu’un autre parti. Rien ne vous interdit de créer une formation politique et d’aller au charbon pour faire changer les mentalités. Je ne sais plus quel agoravoxien écrivait que l’infiltration législative était un bon commencement. Je souscris à 100% itou car les présidentielles, nous sommes bien d’accord, c’est un gros morceau pour une petite formation sans médiatisation. Ca ne me semble pas impossible de se présenter, beaucoup l’ont fait dans le passé et le font encore. Le plus dur est de convaincre non pas les maires, mais les électeurs, prompts à se plaindre, mais bien peu aptes à rebattre les cartes en donnant aux grands partis la raclée électorale qu’ils méritent. C’est une sorte de comportement schizophrène. N’est-ce pas Einstein qui disait : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » ? Pleurez moins, agissez plus : virez-les pour votre plus grand bien !
@Yanleroc 1) Ce n’est pas une question d’affiliation politique, UPR ou pas UPR. Cela relève plus du bon sens et de la cohérence. Les moyens d’agir existent, libre à vous d’actionner de nouveaux leviers ou d’utiliser les mêmes vieilles manettes rouillées.
2) Je ne fais aucun prosélytisme partisan car je suis Suisse et ne vote donc pas en France. Libre à vous de faire perdurer votre système mafieux ou de renverser l’échiquier et de tendre vers une politique à la mode suisse.
@Fifi Brind_acier Je ne me trompe pas. Et je suis 100% d’accord avec vous. Comment est-ce possible ?
Eh bien, vous avez parfaitement raison de préciser que les dictateurs bruxellois imposent aux nations des feuilles de route qui ressemblent de plus en plus à une confiscation des richesses produites au seul profit des banksters. Les sbires bruxellois sont récompensés pour leurs bons et loyaux services (voir Barroso). Et j’ai également raison quand je fais référence au comique de l’Elysée car il ne tient qu’à lui de dire merde à Bruxelles. Dans ce cas, deux possibilités : ou Bruxelles revient à de meilleurs sentiments (ce dont je doute fort) ou il faut sortir de l’Europe (donc de l’euro) et dans la foulée de l’OTAN et de toutes les organisations mondialistes mises au service des banksters. Les Suisses ont fait un pas en arrière vis-à-vis de l’Europe en avril dernier. Le Royaume-Uni a voté clairement en faveur d’une sortie. Et, si on en croit les sondages, environ 60% de Français voudraient en sortir.
Trois problèmes :
1) Il n’y aura vraisemblablement pas de référendum sur ce sujet.
2) Même s’il y en avait un, les médias et compagnie effraieraient les gens avec des « C’est pas possible, on va se retrouver seuls, isolés, et puis vous n’y pensez pas, la dette est en euros aux 2/3, de toute façon, vous êtes trop cons, vous n’y comprenez rien blablabla » omettant de préciser que la dette est fictive en très grande partie et que, eh bien, sans la France, l’UE c’est fini. et entre nous, la Suisse se porte mieux que la France sans Europe et sans euro malgré une industrie plus modeste et une part de services bancaires plus équilibrée qu’en France. Comme quoi, l’Europe c’est un bon gros fantasme.
3) En supposant qu’il y ait un référendum et que les Français votent en faveur d’une sortie, méthode Sarko : l’avis du peuple, on se le met profond dans l’oignon (voir 2007)
Donc nos avis convergent à ceci près que c’est au guignol de l’Elysée de décider d’écouter (ou pas) son peuple, ce qu’il ne fera pas.