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Romain Baudry

Adulescent de 28 ans, sciences-potiron, esclave en droit international et européen, écrivain imaginaire, girouette chronique, apérivore, voyageur statique, angéliste sceptique, asianisant, dilettante diversifié, photodépendant mais vespéral, quelque peu gynocentrique, partageant de nombreux traits de caractère avec le requin-baleine. De façon générale, complètement inutile.

Tableau de bord

  • Premier article le 17/10/2006
  • Modérateur depuis le 14/11/2007
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Derniers commentaires



  • Romain Baudry 11 avril 2007 16:11

    J’adore ces grandes déclarations pleines de nuances et de lucidité. Alors comme ça, « nous n’avons rien ». Il me semble, dans ce cas, que beaucoup de gens dans le monde ont littéralement moins que rien...

    Par ailleurs, je ne saisis pas très bien en quoi Bayrou serait synonyme de « changement radical ».



  • Romain Baudry 6 avril 2007 02:09

    Si 300 démontre quelque chose, c’est qu’on ne peut pas faire un bon film épique sans rien d’autre qu’un studio de 20 mètres sur 20 et des CGI...

    Je ne pense pas que 300 soit raciste, du moins pas intentionnellement. Mais il véhicule une idéologie « nous contre eux », où « nous » sommes les défenseurs héroïques de la liberté et « eux » sont des sous-hommes. Les Perses ont le droit d’être les méchants, bien sûr. Mais là, ils sont exagérément vilifiés.

    En ce qui concerne « Birth of a Nation », ce n’est pas le film où les héros sont des membres du Ku Klux Klan ?



  • Romain Baudry 6 avril 2007 01:54

    Contrairement à « Astérix et Cléopatre », « 300 » porte sur un évènement historique des plus authentiques. Il prend des libertés avec l’Histoire et ne s’en cache pas, mais il représente néanmoins un épisode qui a véritablement eu lieu. L’homme moderne raisonnable ne s’identifie pas au passé de son pays, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y soit pas quelque peu attaché. Si un cinéaste moderne mettait en scène la Guerre des Gaules et dépeignait les Gaulois comme le sont les Perses dans « 300 », on trouverait ça grotesque et ridicule de ce côté-ci des Alpes. Et le fait qu’il s’agisse d’un film américain dénigrant l’ancêtre de l’Iran actuel évoque nécessairement le contexte géopolitique actuel.

    Polémique mise à part, le scénario du film est risible, les musiques sont abusivement grandiloquentes et les décors font toc comme c’est pas permis.



  • Romain Baudry 5 avril 2007 15:18

    Les tondre, quelle bonne idée ! Et qui fait référence à un épisode tellement glorieux de notre histoire que nous devons vénérer dans son intégralité. On pourrait aussi accrocher des pancartes autour du cou des gens qui ont fait un mariage mixte et les promener dans les rues.

    Par curiosité, qu’est-ce que vous appelez le « jour de la libération » ? Celui où on expulsera hors de nos frontières les gens un peu trop basanés ? Celui où on interdira l’Islam ?



  • Romain Baudry 5 avril 2007 14:54

    Ce film est nul, de toute façon. 99% du décor a été généré par ordinateur et ça se voit. L’histoire elle-même est simpliste au possible et mêmes les scènes de batailles (la raison pour laquelle je suis allé voir le film, bien sûr) finissent par se répéter.

    Le film ne prétend pas à l’exactitude historique, c’est certain. Mais ça ne veut pas dire qu’on ne puisse pas analyser la façon dont il représente l’histoire. D’un point de vue occidental, les Perses sont l’ennemi par excellence (ils ont combattu les cités grecques, puis Alexandre), celui par rapport auquel on se définit soi-même, un peu comme les Arabes des siècles plus tard. 300 perpétue ce point de vue et l’amplifie : les Perses sont l’ennemi, ils sont une multitude imprécise, ils sont vils et certains d’entre eux sont monstrueux. A l’opposé, on a les Spartiates et leurs abdos bronzés. Leurs pratiques eugénistes sont certes évoquées au début, mais ça ne va pas plus loin : ce sont les héros, ils se battent seuls contre tous et massacrent les Perses en faisant des pirouettes comme Brad Pitt dans Troie. Et que défendent-ils, les Spartiates ? Pas seulement leurs champs de blé rendus par CGI, mais aussi et surtout la liberté. Le mot revient à tout bout de champ dans la bouche de Léonidas et, même sans faire preuve d’un esprit tatillon, on ne peut s’empêcher de le considérer avec un brin de scepticisme : les Spartiates n’étaient pas chez eux de grands défenseurs de la liberté (comme auraient pu en témoigner les hilotes). Bref, c’est certes un film de divertissement, mais ça ne veut pas dire qu’il faille l’avaler sans réfléchir. Même si ce n’est certainement pas son objectif premier, il véhicule un point de vue extrêmement partial et reflète, peut-être inconsciemment, les considérations et les préjugés d’aujourd’hui.

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