J’ai eu le temps de regarder la vidéo jusqu’au bout. C’est mieux de la faire afin d’éviter d’argumenter dans la vide à partir de ses préjugés personnels (chacun en a c’est trop évident).
Je ne crois pas que le centre de la vidéo porte sur la valeur de preuve des expériences des uns et des autres. Le centre du sujet traité par la vidéo apparait dans les 5 à 10 dernières minutes de la vidéo.
D’un coté les chercheurs américains ont l’hypothése que le choix des centres d’intérêt des enfant dépend d’un mixte d’influences :
- de la génétique (via les hormones et peptides élaborés au cours de l’évolution) qui influence le cerveau de l’enfant à naître dès le ventre de sa mère et
- de l’éducation et du milieu.
De l’autre des chercheurs norvégiens qui ne retiennent que l’influence de l’éducation et du milieu.
Ce se demandent pourquoi les américains deploient cette frénésie à vouloir prouver une influence biologique sur les centres d’intérêt des enfants. Quand ils voient les expériences des américains ils ne veulent pas envisager les questions qu’elle posent et trouve ces expériences médiocres. Au fond envisager un mixte d’influence ne les intéresse pas et leur parait inutile à envisager.
Il y a donc un affrontement sur la méthode, sur le modèle expérimentale. La position norvégienne apparit nettement idéologique - tandis que ces mêmes chercheurs norvégiens trouvent les chercheurs américains frénétiques et obsèdès (par ce que eux refusent d’envisager).
Médiocre et très humain.
Pour mémoire chez Freud trois influences en non deux pour « expliquer » le développement psychologique de l’homme :
1. la génétique,
2. le milieu (éducation, environnement) ; et
3. l’histoire fantasmatique personnelle (cette donnée interne est irréductible par exemple si on veut trouver une explication au fétichisme, y comprs les « traumatismes »).
La théorie du genre comme son nom l’indique n’est qu’une hypothèse. On attend la démonstration scientifique.
D’après la théorie du genre, il suffirait que les rôle masculin et féminin soient tenus quelque soit le sexe des parents pour que l’enfant soit équilibré. C’est le dogme de la cause homosexuelle - ici largement présente.
Cependant, voici deux études qui prouvent le contraire :
SUR LES FANTASMES DES
ENFANTS CONCERNANT LE GENITEUR ABSENT DU COUPLE HOMO
Saakvitne (1998)
(1) et Eisold (1998) (2) ont soutenu
une discussion [contradictoire] à propos du cas d’étude suivant. Il s’agit d’un
cas d’étude qui présente un fils de parents gays qui identifie l’employée de
maison comme sa mère. L’enfant croit que les mères sont « embauchées et
licenciées ». L’enfant souffre psychologiquement après le renvoi de l’assistante
pour s’être insérée émotionnellement dans la vie de l’enfant, et en plus
l’arrivée à la maison d’un autre frère adopté. Vue la situation, le couple
homosexuel décide de lui faire suivre une thérapie. Le thérapeute découvre que
l’enfant amassait de l’argent depuis quelque temps, en pensant que s’il en
réunissait suffisamment, il pourrait, selon ses propres mots, « acheter une
autre maman ». A la vue du cas, Eisold conclut que les enfants se développent
mieux dans des foyers avec un père et une mère, et que telle nécessité ne
provient pas d’une imposition sociale, mais d’un impératif biologique, puisque
personne n’a appris à l’enfant à avoir besoin d’une mère – c’est plutôt le
contraire – et cependant, celui-ci l’identifie chez l’assistante et ressent la
nécessité d’en avoir une.
McCandish (1987) (3)
est une étude sur des couples de lesbiennes qui recourent à l’insémination
artificielle. On y trouve une conduite similaire à l’antérieure, qui montre une
relation peu claire entre la compagne de la mère biologique et le fils. Un
enfant essaie d’appeler la compagne de sa mère « papa » et toutes deux lui
expliquent que cela n’est pas adéquat. L’enfant explique la situation à ceux
qu’appellent au téléphone demandant son père, et leur dit qu’il est avec la
compagne de sa mère à qui la personne au téléphone veut parler.
1.Saakvitne, K., 1998, “Recreating mother : A
commentary on the case analysis,” American J. of Orthopsychiatry 68,3:443-446
2.Eisold, B., 1998, “Recreating mother : The consolidation
of ‘heterosexual’ gender identifi cation in the young son of homosexual men,”
American J. of Orthopsychiatry 68, 3 : 433-442.
3.McCandish, B. (1987). Against all odds : Lesbian
mother family dynamics. En F. Bozett, ed., Gay and lesbian parents, New York :
Praeger.
Qui peur prétendre que la prise de conscience que le géniteur, le géniteur REEL est absent ne peut pas être dévastateur pour la psychologie de l’enfent et cause de souffrance sur une longue période. Qui peut prétendre comme l’a dit un auteur ’pro-LGBT) que les enfants n’ont « qu’à s’adapter. » Ces enfants qui sont les oubliés au propre et au figuré du fantasme irréalisable des couples homosexuel.
C’est comme un enuque étreignant une vierge ... dit un livre connu, mais lu par très peu.
Premier point : comment
se fait-il que l’édition du présent débat s’arrête au 12 novembre à 07h07 si on
consulte le débat par internet, alors qu’il en est au 13 novembre à 01h07 si on
consulte sur le mobile. Environ 30 posts de décalage … ce qui empêche
complètement de suivre l’argumentation en cours si on est sur internet. Quelqu’un
peut-il m’expliquer ?
J’ai donné toutes les références des articles le 12 novembre
à 08h16 (la coupure de l’édition est juste avant …) Il suffit de s’y rendre
mais sur le mobile et j’ai bien indiqué que cette revue de littérature a été
faite par des opposants au mariage homosexuel. Donc j’ai été parfaitement honnête.
A l’origine le document est rédigé en espagnol par trois espagnols, c’est la traduction
en français et l’hébergement de cette tradition qui renvient à ce site belge.
C’est la totalité de la direction de la direction de l’APA
qui est accusée d’être favorable aux thèses et militants de la LGBT et non ses
30.000 membres bien évidemment (voir le point 2.1 du document dans le lien)
En attendant quelques études complémentaires qui seraient
également à commenter. Sans s’énerver si possible ?
SUR LES FANTASMES DES
ENFANTS CONCERNANT LE GENITEUR ABSENT DU COUPLE HOMO
Saakvitne (1998)
(1) et Eisold (1998) (2) ont soutenu
une discussion [contradictoire] à propos du cas d’étude suivant. Il s’agit d’un
cas d’étude qui présente un fils de parents gays qui identifie l’employée de
maison comme sa mère. L’enfant croit que les mères sont « embauchées et
licenciées ». L’enfant souffre psychologiquement après le renvoi de l’assistante
pour s’être insérée émotionnellement dans la vie de l’enfant, et en plus
l’arrivée à la maison d’un autre frère adopté. Vue la situation, le couple
homosexuel décide de lui faire suivre une thérapie. Le thérapeute découvre que
l’enfant amassait de l’argent depuis quelque temps, en pensant que s’il en
réunissait suffisamment, il pourrait, selon ses propres mots, « acheter une
autre maman ». A la vue du cas, Eisold conclut que les enfants se développent
mieux dans des foyers avec un père et une mère, et que telle nécessité ne
provient pas d’une imposition sociale, mais d’un impératif biologique, puisque
personne n’a appris à l’enfant à avoir besoin d’une mère – c’est plutôt le
contraire – et cependant, celui-ci l’identifie chez l’assistante et ressent la
nécessité d’en avoir une.
McCandish (1987) (3)
est une étude sur des couples de lesbiennes qui recourent à l’insémination
artificielle. On y trouve une conduite similaire à l’antérieure, qui montre une
relation peu claire entre la compagne de la mère biologique et le fils. Un
enfant essaie d’appeler la compagne de sa mère « papa » et toutes deux lui
expliquent que cela n’est pas adéquat. L’enfant explique la situation à ceux
qu’appellent au téléphone demandant son père, et leur dit qu’il est avec la
compagne de sa mère à qui la personne au téléphone veut parler.
SUR LA PEDOPHILE DANS
LES COUPLES HOMOPARENTAUX
Cameron et Cameron (1996) (4 et 5) Cette étude jouit d’un
échantillon assez large – plus de 4000 sujets – de personnes qui ont répondu à
un questionnaire qui leur a été envoyé par courrier. Parmi tout l’échantillon,
17 ont affirmé avoir au moins un père homosexuel. Les résultats montrent que 4
hommes sur 6 (67%) et 1 femme sur 11 (9%) ont eu une expérience homosexuelle et
que 35% s’identifiaient comme homosexuels. On a même trouvé des différences
très significatives quant à savoir s’ils avaient entretenu des relations
sexuelles avec leurs parents. Le résultat a été de 5 cas sur 17 (29%) chez des
enfants de parents homosexuels face à 28 cas sur 4623 (0,6%) chez des enfants
de parents hétérosexuels.
SUR LA REPRODUCTION DU MODELE HOMOSEXUEL PAR COUPLES HOMOPARENTAUX
Tasker et Golombok (1995)
(6). Il s’agit d’une étude très intéressante parce que, malgré la taille
réduite de son échantillon [aléatoire] (20 hommes et 26 femmes), c’est l’unique
étude connue qui a réalisé un suivi des enfants biologiques de lesbiennes
depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte. L’âge moyen des enfants à la fin de la
démonstration est de 23,5 ans. Cette étude a démontré que les enfants de
lesbiennes ont une prédisposition à l’homosexualité très supérieure à la
moyenne. (les différences ici signalées sont statistiquement significatives).
1.Saakvitne, K., 1998, “Recreating mother : A
commentary on the case analysis,” American J. of Orthopsychiatry 68,3:443-446
2.Eisold, B., 1998, “Recreating mother : The consolidation
of ‘heterosexual’ gender identifi cation in the young son of homosexual men,”
American J. of Orthopsychiatry 68, 3 : 433-442.
3.McCandish, B. (1987). Against all odds : Lesbian
mother family dynamics. En F. Bozett, ed., Gay and lesbian parents, New York :
Praeger
4.Cameron Cameron, P. y Cameron, K. (1996).
Homosexual parents. Adolescence, 31(124), 757-776.
5.Cameron P. (1999) Homosexual parents : testing
“common sense”—a literature review emphasizing the Golombok and Tasker
longitudinal study of lesbians’ children. Psychol Rep. 1999 Aug ;85(1) : 282-322
6.Tasker, F., y Golombok, 5. (1995). Adults raised
as children in lesbian families. American Journal of Orthopsychiatry 65(2),
203-215
Où est le jugement moral dans ces données ?
Il y a effectivement des enquêtes qui parlent de « féminisation »
des garçons ou de « masculinisation » des filles, mais je n’en ai pas
fait été, c’est trop subjectif et il faudrait avoir accès au texte de ces enquête
pour mieux en juger. Je n’en ai pas fait été … il semble déjà tellement
difficile de reconnaître qu’il y a – en moyenne - une importante multiplication
des partenaires chez les homosexuels environ 10 par an pour les résultats les
plus concordantes. Il est indéniable que cette
philosophie libertarienne – tout à fait assumée - est en contradiction avec
la revendication du mariage stable et monogame.
Goode et
Troiden (1980) (4) affirment que, dans un échantillon de 150 hommes
homosexuels âgés entre 30 et 40 ans, 69% ont eu un contact sexuel avec un mineur
depuis qu’ils ont eu 21 ans, bien qu’ils précisent que seulement 9% de ces
mineurs avaient 16 ans ou moins. Ils indiquent que 45% avaient eu 6 compagnons
sexuels mineurs ou plus, 78% avaient fait partie d’un groupe d’échangistes et
65% avaient eu plus de 100 compagnons sexuels jusqu’alors.
La
fameuse macro étude de 1994 « The Social Organization of Sexuality :
Sexual Practices in the United States » (5) , où sont indiquées les habitudes
sexuelles aux États-Unis, donne les données suivantes à propos de la stabilité
des couples homosexuels : - Êtes-vous fidèle à votre partenaire : 85% des
hétérosexuels ont signalé que oui, et seulement 2% des homosexuels ; - Nombre
moyen de compagnons/compagnes sexuel(le)s au cours de la dernière année : 1,2
chez les hétérosexuels face à 8 chez les homosexuels. - Nombre moyen de
compagnons/compagnes sexuel(le)s dans la vie : 4 face à 50. - Personnes
interrogées qui se déclarent monogames, c’est-à-dire 100% fidèles à son
compagnon ou à sa compagne : 85% face à moins de 2%. - Dans cette même étude
la littérature montre que les hommes atteints du SIDA, interrogés sur les années
1980, ont déclaré avoir eu en moyenne 1.100 partenaires au cours de leur
vie.
Une étude menée par A.P. Bell et M.S. Weinberg (6)
à San Francisco a montré que 43% des homosexuels ont eu plus de 500 partenaires
sexuels et 79% ont déclaré par ailleurs que plus de moitié de ces partenaires
leur étaient inconnus ; seulement 3% avaient eu moins de 10
partenaires.
Kurdek et Schmitt (1986) (7) indiquent que
les relations homosexuelles sont beaucoup plus instables. Duffy et
Rusbuilt (1985-86) (8 ). Rothblum (9) montre la même
chose pour les lesbiennes.
Des études relatives à la Hollande, de
Xiridou et al. (2003) (10) , montrent que la durée moyenne
d’une relation « stable » entre homosexuels est d’un an et demi.
Selon
Deneen (1994) (11) , toujours à propos de la Hollande, le
nombre moyen de compagnons chez des personnes homosexuelles pour une relation
stable est de 2,5 la première année, et arrive à 11 la sixième année, bien que,
reconnaît l’auteur, peu sont les couples homosexuels qui arrivent à la sixième
année.
McWhirter et Mattison (12), dans leur étude de
1984 se voient contraints de constater que chez les couples homosexuels la
fidélité sexuelle n’existe pas, bien qu’ils le justifient en soutenant que la
vraie fidélité est la fidélité émotive.
Selon un rapport
d’Andersson, G. et al. (2004) (13) « Divorce-Risk Patterns in
Same-Sex ‘Marriages’ in Norway and Sweden », les unions homosexuelles en Suède –
union homosexuelle avec les mêmes conséquences que le mariage, y compris
l’adoption depuis 1995 – et en Norvège – où seule l’union homosexuelle est
légalisée depuis 1993 – ont un risque de divorce supérieur à 50% pour les gays
et à 167% pour les lesbiennes. S’il l’on contrôle les variables démographiques
qui provoquent un risque de divorce, la situation n’est pas meilleure : 37% de
plus pour les gays et 200% pour les lesbiennes. Si l’on tient compte qu’en Suède
il y a 53 divorces pour 100 mariages, le nombre de divorces chez les homosexuels
acquiert une proportion encore plus élevée.
Et test pour savoir combien de temps ça tiendra sur ce forum ...