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samuel_

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  • Premier article le 10/09/2010
  • Modérateur depuis le 15/10/2010
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Derniers commentaires



  • samuel_ 22 octobre 2012 19:46

     smiley Très flatté par le compliment

    Sur le mot fascisme. J’utilise le mot d’une manière un peu personnelle : non comme une pure réalité historique, mais comme un positionnement abstrait sur une question de philosophie morale, correspondant à peu près à une réalité historique et à l’intuition des gens quand ils disent de quelqu’un que c’est « un fasco », ou que eux mêmes ne sont pas des « fascos ». La question de philosophie morale est de savoir s’il faut s’aimer soi-même et s’il faut aimer les autres, de quelles manières, et en articulant comment amour de soi et amour des autres. Le fascisme est celui qui veut s’aimer lui-même contre les autres, et l’anti-fascisme naïf est celui qui veut aimer les autres contre lui-même. Ils sont opposés sur la question de savoir qui il faut aimer. Mais unis dans la croyance que l’amour de soi et l’amour des autres sont incompatibles, et ont de nombreux autres points communs, qui en font des frères ennemis. Je me suis souvent senti visé par des accusations de « fascisme », en sentant que la seule chose qu’on me reprochait était d’admettre, vouloir et assumer l’amour de soi. Le couple de concepts est une réponse à ces accusations, et une sorte de piège pervers pour ceux qui font ce genre d’accusations. Car comment reconnait-on un anti-fasciste naïf ? Au fait qu’il crie trop souvent au fascisme. Qu’il ouvre donc la bouche pour crier au fascisme comme a son habitude, et le voila apparaissant clairement comme ce qu’il est : un anti-fasciste naïf, frère ennemi du fasciste, opposé à lui mais ô combien uni aussi !

    Sur la réalité historique du fascisme.
    Je crois me souvenir que l’historien Ernst Nolte, dans ses livres sur le fascisme, remarque aussi ce que vous dites : l’union de tous les fascismes européens et même mondiaux (internationalisme fasciste, ou union géopolitique de gens qui partagent une même vision du monde). Mais Nolte quand il rentre dans le détail, dit qu’il y a quand même là-dedans quelque chose de paradoxal étant données les idéologies des fascistes ; et il dit aussi que dans la réalité, l’union des fascismes se couple de relations d’opposition.

    Sur le côté implacable de la démonstration. Personnellement je trouve que le texte contient des intuitions qui pourraient mener quelque part, mais que pour l’instant ce qu’il dit est très fragile. Il y aurait beaucoup besoin de consolider.



  • samuel_ 11 octobre 2012 17:55

    Ce que je dis dans ce texte n’est pas exactement ce que dit Aristote : je m’inspire d’Aristote mais je ne reprends pas tout. Je garde d’Aristote l’idee qu’il y ait entre les membres d’une société l’engagement dans une relation éthique. Je ne garde pas d’Aristote l’obligation que cette relation éthique soit de l’amitié au sens où il l’entend.

    Je crois qu’il y a aussi un grand philosophe contemporain, Alasdair MacIntyre, qui a essayé, peut etre d’une autre maniere encore, de réactualiser ces idées d’Aristote, s’inspirer de ces idees sans tout reprendre non plus.

    Le lecteur d’Aristote doit garder sa liberte intérieure, nourrir sa pensée avec Aristote, voir ce qu’on trouve juste et ce avec quoi on n’est pas d’accord, mais pas apprendre par coeur la pensee d’Aristote et croire en elle dans sa totalite comme un dogme.



  • samuel_ 7 octobre 2012 03:36

    Mon respect pour Diam’s.
    Elle vit sa spiritualité comme elle veut.
    Quelqu’un qui reconnait la France, l’aime et la respecte, mérite d’être reconnu par la France, aimé et respecté par elle.
    Peu importe en quel Dieu il croit et comment il s’habille.
    On peut a la fois aimer des choses a soi et aimer la France et aimer le monde. Aucun n’empêche l’autre.
    Notre amour n’est pas une substance en quantité limitée. Il n’est pas comme la soupe contenue dans une marmitte et que je sers aux gens autour de la table. Si je donne plus d’amour a Pierre ça ne m’oblige pas a donner moins d’amour a Jean.



  • samuel_ 6 octobre 2012 11:26

    Alors sans entrer dans le debat sur Rousseau... en tout cas il n’etait pas contre la propriete privee. La propriete est pour lui une des notions fondamentales et elementaires de la morale qu’il essaie d’enseigner a Emile. L’objet que je possède, y compris si c’est une terre, est nécessaire a mon bien etre et/ou est un objet dans lequel je me suis investi personnellement (travail, creation). Toucher a ma propriete c’est toucher a mon bien etre, mon travail ou ma creation. C’est ce que Rousseau enseigne a Emile.



  • samuel_ 6 octobre 2012 10:41

    assez d’accord

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