« Ce qui gêne la Turquie, c’est de voir la réussite économique kurde... » FAUX
Je signale que l’essor économique de cette région est au contraire le fait d’investissements turc.
L’essentiel des investissements dans cette région provient de Turquie. La gêne turque n’est nullement économique, bien au contraire, puisque les entreprises turques sont gagnantes, tout comme les kurdes d’Irak.
Si l’on comprends bien vos propos, les gouvrnements « chrétiens » occidentaux veulent déstabiliser les gouvernements « islamistes » moyen orientaux afin de s’accaparer le pétrole, et ce en utilisant les kurdes « islamistes ».
Toute votre argumentation repose sur un non sens. En effet, qu’est ce que le « Kurdistan » dont vous parlez ?
Commencez par dire cette vérité que personne ne nie :
Le peuple kurde vit sur ces terres depuis des siècles. Que cette région s’étend actuellement des confins montagneux du sud-est de la Turquie, au nord-est de l’Irak, au nord-ouest de l’Iran et sur deux petites régions au nord-est et au nord-ouest de la Syrie.
Par contre, le « Kurdistan » en tant qu’Etat n’a jamais existé, mis à part sur papier et ce pendant 3 années !
En effet, vous prenez 1920 comme date de début d’« occupation » en référence au Traité de Sèvres, consacrant le démentèlement de l’Empire ottoman. Ce traité n’a jamais été reconnu par les turcs. (Je ne vais pas m’étaler sur le sursaut national turc et la guerre d’indépendance menée par Atatürk.)
Suite à la guerre d’indépendance, le traité de Sèvres est révisé par le traité de Kars puis par le traité de Lausanne du 24 juillet 1923, conclu avec la Turquie moderne d’Atatürk.
Le « Kurdistan » état fictif crée de toute pièce par les puissances occidentales n’a en quelques sorte, jamais vu le jour.
Commencer une argumentation en affirmant « L’occupation du kurdistan » n’a donc aucun sens mon cher Welat.
Comme vous le dites, les extrémistes de tout bord cherchent à poluer chaque débat sur la Turquie.
« Toute tentative en vue de diviser quoi que se soit par deux devrait, a priori, nous inspirer une extrême méfiance. » Charles Percy Snow
Extrait de : Les Deux Cultures