J’aime la science-fiction, mais vous nous faites là un mauvais roman.
Selon l’explication avancée, la roue produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, grâce à une "astucieuse" mécanique faisant intervenir des ressorts, etc.
Cela revient à créer de l’énergie à partir de rien, l’apport de la gravité n’y change rien, elle s’applique de la même façon en tout point du système. Et les frottements finirons par épuisée l’énergie initialement apportée.
Et oh, surprise, "la roue s’arrête au bout de quelques tours". Vous pouvez agrandir la roue autant que vous voulez, cela n’y changera rien.
Ca me fait penser aux optimisations de la machine à vapeur pratiquées par James Watt, qui a considérablement amélioré le bilan énergétique. Mais lui n’a jamais vendu un système "perpétuel".
Par ailleurs, je n’aime pas la façon dont vous cherchez à légitimer l’article en citant des conneries dites par des gens éminents. Comme les autres, ils en disent de temps en temps... Mais cela ne peut servir de caution pour justifier une ineptie, le procédé est malhonnête.
Sinon, M Costa devrait se convertir à la finance. Les banques sont à la recherche d’une nouvelle formule magique, maintenant qu’on dénigre les produits dérivés structurés.
Bon article qui conforte de façon détaillée l’impression que j’avais eue du PS en écoutant ses ténors ces derniers temps.
Il est affligeant de voir qu’un parti qui prétend gouverner le pays est incapable de se gouverner lui-même.
La crise du PS précipitée par l’élection de Sarkozy était vraiment une occasion de changer de stratégie et de se mettre au travail (mieux vaut tard que jamais), de construire plutôt que de compter sur les erreurs de la droite pour être élu.
La réplique de Hollande "Il ne faut pas nous dévoiler trop tôt" est un révélateur : la stratégie ne change pas, elle se situe sur un terrain purement politique, pas sur un projet de fond. Cela montre également la faillibilité de cette stratégie : moins la partie adverse aura de temps pour réfléchir, mieux elle fonctionnera. Quand on voit la faiblesse de l’argumentation de Hollande vis-à-vis de Sarkozy, et la facilité avec laquelle ce dernier a fait voler le PS en éclat, on comprend mieux sa prudence. Ce type de réflexion montre bien à quel point le sort des citoyens est une quantité négligeable, au plus un bulletin à gagner.
Il est incroyable par ailleurs, qu’un parti qui se définit comme progressiste refuse au moins d’examiner les propositions de Larrouturou (surtout quand certains organisent des "débats participatifs"). Quelle est donc leur définition du progrès social, un téléphone portable pour tous ?
L’impression qui reste c’est qu’avec le PS on ne fait que changer de brouillon par rapport à l’UMP.
On n’est pas sortis de l’auberge.
Certains propos (Pallas notamment) m’obligent à réagir.
Sur les 5 dernières années et particulièrement 2007 et 2008, j’ai malheureusement été en contact avec les personnels de divers hôpitaux et cliniques traitant plusieurs membres de ma famille, sur des pathologies lourdes pour certains et moindres pour d’autres : Hôpital de Lourdes, Hôpital de Pau, Hôpital Larrey à Toulouse, Hôpital privé à Rennes, Hôpital de Bayonne, deux cliniques bordelaises et une clinique à Pau.
Concernant les urgences (Lourdes, Bayonne, Rennes) je ne peux que saluer le travail effectué, tant sur la qualité des soins, que sur le suivi humain. Ces urgences ont réellement sauvé les malades.
Sur l’ensemble des établissements, privés ou publics, je n’ai rencontré aucune personne telle que décrite par Pallas (alcoolique ou fainéante). Les seuls cas de désinvolture que j’ai pu noter, c’est en clinique (les trois établissements en fait) que je les ai vus, mais plutôt sur les services administratifs (2/3 des cas).
En tous cas, en hôpital, je n’ai pas vu de "fonctionnaire" au sens péjoratif qu’entend Pallas (je précise au cas où, que je ne suis pas moi-même fonctionnaire), mais des gens qui travaillent. Je ne dis pas que tous les établissements se valent ou que la situation est idyllique, ni qu’il peut arriver de tomber sur quelqu’un de particulier, mais il faut arrêter de généraliser.
En ce qui concerne les soins en services hospitaliers (hors urgences), il y a à redire sur le suivi. L’une des personnes était systématiquement accompagnée par son conjoint, qui vérifiait les médicaments fournis : il est arrivé plusieurs fois des oublis ou des erreurs (un médicament pour un autre). Une autre personne n’était pas accompagnée, une erreur assez grave (mauvaise perfusion) compte tenu de l’état du patient ne s’est vue que lors des analyses. Les dysfonctionnements existent donc, mais j’aurais plutôt tendance à incriminer le manque de personnel et le nombre d’heures pratiquées que la compétence.
Lorsqu’il y a eu des décès, ils n’ont pas eu lieu à cause des problèmes cités plus hauts, mais beaucoup plus tard en raison des pathologies concernées. Certaines des personnes dont je parle ont parfois eu plusieurs années supplémentaires de vie grâce aux soins prodigués. Sur l’ensemble des cas, je n’ai aucune raison de penser que des négligences sont à l’origine des décès.
Je conclurais par l’état des locaux des différents établissements : sur l’ensemble des établissements cités seuls deux étaient en mauvais état relatif : Hôpital Larrey à Toulouse (mais cela concernait surtout la zone d’accueil qui était en travaux et un ascenseur), mais surtout hôpital de Bayonne dont certaines zones sont bien délabrées. Les cliniques étaient en bon état.
Merci pour les infos, et à l’auteur pour l’article. Je n’entrerai pas dans le débat, mais je voulais juste corriger l’une de vos remarque.
Le théorème d’incomplétude de Gödel n’est pas une théorie, mais bien un théorème. Il a permis de montrer les limites des langages formels et de mettre fin à un vieux débat avec Hilbert. Ce théorème est l’un des résultats majeurs des maths du XXe siècle.