Bonjour @charly10 Vous écrivez : "il s’agit d’un Formatage a la pensée unique climatique verrouillée
par le GIEC.« Le GIEC présente l’état des connaissances scientifiques concernant le changement climatique et ses conséquences. Lorsqu’il n’y a pas d’accord sur un sujet, les rapports du GIEC le mentionnent (ex : low confidence...). Ce que vous appelez »pensez unique« est donc juste le consensus scientifique. Le meme consensus scientifique qui permet d’affirmer que tout corps plongé dans de l’eau en ressort mouillé, etc... etc... mais il est vrai que la science a un peu avancé au cours des dernières centaines d’années. Si vous n’êtes pas d’accord avec une assertion qui porte le label »high confidence« ou bien »very high confidence", c’est juste qu’il n’existe pas d’étude qui soutient votre opinion. Dans le pire des cas, une telle étude a pu échapper aux auteurs. Cela n’arrive pas souvent, je n’ai qu’un ou deux exemples en tête sur des sujets très techniques dont je doute qu’ils soient un sujet de débat entre nous. Même alors,
vous avez alors la possibilité de présenter une telle étude, par exemple via le processus de revue des rapports du GIEC : une réponse sera alors faite à votre remarque, qu’elle soit prise en compte ou rejetée. A noter que ne pas être convaincu par le consensus scientifique ne pose aucun problème au niveau macro : il y a plein de gens qui croient à des choses extravagantes (terre plate, complots extra-terrestres, etc...) sans que cela n’empêche la société de fonctionner. En vous souhaitant une excellente année 2021 Sean
Merci— argumentation intéressante. Effectivement il est rassurant de voir que lorsque l’on mobilise une assemblée de citoyens tirés au sort, ils font des propositions qui vont dans le sens de l’intérêt général. Au passage cela permet de voir également que les trolls anti-tout climatoseptiques etc. sont juste des marginaux mal informés, auxquels il est inutile de prêter la moindre attention. Bonne journée
@JC_Lavau Vous vous trompez completement, mais je suis sur que vous etes de bonne foi. Laissez moi vous expliquer les faits, et ensuite je serai ravi de répondre à vos questions.
Le réchauffement du système climatique est sans équivoque et, depuis les années 1950,
beaucoup de changements observés sont sans précédent depuis des décennies voire des
millénaires. L’atmosphère et l’océan se sont réchauffés, la couverture de neige et de glace
a diminué, le niveau des mers s’est élevé et les concentrations des gaz à effet de serre ont
augmenté
Chacune des trois dernières décennies a été successivement plus chaude à la surface de
la Terre que toutes les décennies précédentes depuis 1850 (voir figure RID.1). Les années
1983 à 2012 constituent probablement la période de 30 ans la plus chaude qu’ait connue
l’hémisphère Nord depuis 1 400 ans (degré de confiance moyen).
Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde
d’azote ont augmenté pour atteindre des niveaux sans précédent depuis au moins 800 000 ans.
La concentration du dioxyde de carbone a augmenté de 40 % depuis l’époque préindustrielle.
Cette augmentation s’explique en premier lieu par l’utilisation de combustibles fossiles et en
second lieu par le bilan des émissions dues aux changements d’utilisation des sols. L’océan a
absorbé environ 30 % des émissions anthropiques de dioxyde de carbone, ce qui a entraîné
une acidification de ses eaux
Les concentrations atmosphériques des gaz à effet de serre que sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le
protoxyde d’azote (N2O) ont toutes augmenté depuis 1750 en raison des activités humaines. En 2011, les concentrations
respectives de ces gaz à effet de serre étaient de 391 ppm11, 1 803 ppb et 324 ppb, et dépassaient les niveaux préindustriels
d’environ 40 %, 150 % et 20 % ; 2.2, 5.2, 6.1, 6.2
• Les concentrations de CO2, CH4 et N2O dépassent désormais fortement les plus hautes valeurs de concentrations enregistrées dans
les carottes de glace pour les 800 000 dernières années. Les taux moyens d’augmentation des concentrations atmosphériques
au siècle dernier sont, avec un très haut degré de confiance, sans précédent depuis les 22 000 dernières années ; 5.2, 6.1, 6.2
• Les émissions annuelles de CO2 dues à l’utilisation de combustibles fossiles et à la production de ciment étaient de
8,3 [7,6 à 9,0] GtC12 an-1 en moyenne sur 2002-2011 (degré de confiance élevé) et étaient de 9,5 [8,7 à 10,3] GtC an-1
en 2011, soit 54 % au-dessus du niveau de 1990. Les émissions annuelles nettes de CO2 anthropiques dues à des
changements d’utilisation des sols étaient de 0,9 [0,1 à 1,7] GtC an-1 en moyenne sur la période 2002-2011 (degré de
confiance moyen) ; 6.3
• Entre 1750 et 2011, les émissions de CO2 dues à l’utilisation de combustibles fossiles et à la production de ciment ont
libéré 375 [345 à 405] GtC dans l’atmosphère et l’on estime que la déforestation et d’autres changements d’utilisation
des sols ont relâché 180 [100 à 260] GtC. Cela se traduit par des émissions cumulées de 555 [470 à 640] GtC ; 6.3
• Parmi ces émissions anthropiques cumulées de CO2, 240 [230 à 250] GtC se sont accumulées dans l’atmosphère, 155 [125
à 185] GtC ont été absorbées par les océans et 160 [70 à 240] GtC se sont accumulées dans les écosystèmes terrestres
naturels (c’est-à-dire le puits continental résiduel, hors usage de sols, intégré dans le temps) ; figure RT.4, 3.8, 6.3
• L’acidification de l’océan est quantifiée par la diminution du pH13. Le pH de l’eau de mer a diminué de 0,1 depuis le début
de l’ère industrielle (degré de confiance élevé), soit une augmentation de 26 % de la concentration en ions hydrogène
(voir figure RID.4).
Le forçage radiatif total est positif et a conduit à une absorption nette d’énergie par le système
climatique. La plus grande contribution à ce forçage radiatif provient de l’augmentation de
la teneur de l’atmosphère en CO2 depuis 1750
@JC_Lavau
Vous soulevez un débat intéressant : vaut il mieux (1) répéter des faits avérés que d’autres ont expliqué avant vous ? (2) énoncer des absurdités abscontes que l’on a inventé soi même ou récupéré auprès de complotistes en vase clos ?
En l’occurrence je pense que l’Ifremer répondrait que L’océan est un puits de carbone : il absorbe plus du quart du CO2 d’origine anthropogénique rejeté dans l’atmosphère. Quand la quantité de CO2 augmente dans l’atmosphère, les quantités dissoutes dans les océans augmentent également, entraînant la baisse du pH des eaux de surface de l’océan. Aujourd’hui proche de 8, le pH diminuerait de 0,14 unités si les émissions de CO2 anthropogénique demeuraient faibles, sinon de 0,40 unités si elles se maintenaient au rythme actuel. Remarquons que l’océan s’acidifie, mais que son pH ne descendra pas en dessous de 7 : l’océan n’est pas et ne deviendra pas acide.