Merci pour cet article. Cela étant vous avez oublié d’évoquer le régime concordataire qui règne encore en Alsace-Moselle (Ces régions étaient Allemandes en 1905). Dans ces régions, les prêtres sont des fonctionnaires d’état (sous tutelle du ministre d’intérieur), les crucifix sont accrochés au dessus du tableau des classes des écoles publiques dans lesquelles le catéchisme est enseigné. Les églises sont embellies par les deniers de l’Etat. ... Etant donné que les catholiques sont morts dans les tranchées auprès des laïques lors de la guerre 14-18, il était compréhensible de ne pas toucher au statut concordataire d’Alsace-Moselle durant quelques dizaines d’années après la fin du conflit. Cela étant, l’armistice à été signé il y a presque 90 ans donc, ce statut d’exception qui instaure une inégalité de droit entre Français selon leur lieu d’habitation doit être remis en cause.
Par ailleurs et dans les autres régions de France, les moyens de financer les cultes par l’Etat existent en contournant les règles de la loi de séparation. A Rennes en Bretagne, la municipalité a financé la construction d’une mosquée avec les deniers publics. Les élus habillent le projet en indiquant qu’il s’agit, dans les formes, d’un centre culturel islamique ouvert à tous. Dans les faits, il s’agit bel et bien d’un lieu de culte. La raison avancée par les élus est de considérer que les musulmans n’ont pas la chance, comme les catholiques, d’avoir des lieux de cultes d’avant 1905 et d’être, par conséquent en situation d’inégalité. Et voilà comment le PS local utilise de façon fallacieuse l’Egalité républicaine pour bâtir des lieux de cultes et pour faire aussi du clientèlisme auprès des musulmans. Et les exemples comme celui-ci sont légion dans notre beau pays.
La liberté d’expression est une cause trop noble pour l’abaisser à la médiocrité d’un pseudo artiste qui, faute d’une musique pertinente est obligé d’écrire des textes provocateurs pour faire parler de lui. A la vérité, c’est pathétique... Ce qui est encore plus pathétique dans cette histoire, c’est l’engouement avec lequel des hommes et des femmes politiques plongent dans la bêtise pour que les médias s’intéressent à eux à travers un olibrius décervelé. Le pire, c’est que ça marche tant le niveau de conscience intellectuelle est bas dans ce pays. Les anti-Oreslan mélant leurs voix aux pros-Oreslan font une publicité merveilleuse au gugusse provocateur. La conjuration des sots est en marche. La preuve, j’écris ce post de réaction !
C’est à travers des diatibes et des polémiques comme celles-ci que je mesure à quel point nous avons du temps à perdre sur des bêtises en France alors qu’en ce moment même, le soleil brille et les fleurs sont belles. On a vraiment du temps à perdre et moi le premier.
"D’ailleurs ce n’est sans doute pas un hasard si Europe Ecologie a fait
jeu égal avec le PS : on commence à voir qu’il y a dans l’écologie une
véritable alternative à gauche, que le socialisme corrompu à la
française ne représente plus."
L’écologie n’a pas fait une poussée lors des élections européennes : ce sont les électeurs qui ne se sont pas déplacés. L’écologie ne fait que 5% des inscrits et il est fort probable que les Verts retourneront à leur petits scores habituels lors des prochaines élections.
Si la voiture électrique se généralise, il faudra en construire de nouvelles car ce ne sont pas les éoliennes qui suffiront à nourrir les moteurs. Par ailleurs, il faut avoir à l’esprit que 90% de la production mondiale d’énergie est d’origine fossile (pétrole 37%, charbon,gaz), le reste étant pour majeure partie d’origine hydroéléctrique 2,1% puis nucléaire 1,94 % (les énergies renouvelables ne comptent quasiment pour rien). De même, il faut avoir en tête que la demande mondiale d’énergie augmente d’année en année.
Si les voitures se mettent à consommer plus d’électricité, il faudra indéniablement doubler voire tripler notre parc nucléaire ainsi que d’investir massivement dans le parc existant pour pourvoir à toute la demande. Par ailleurs, n’est-il pas plus rationnel pour l’environnement de rouler avec une automobile un peu plus polluante (quitte à la réparer) plutôt que de la mettre à la décharge afin de racheter un modèle hybride ou « écologique » (l’empreinte écologique d’un changement de véhicule implique le traitement de l’ancienne voiture ainsi que la construction de la nouvelle voiture - sachant que la production de pièces automobiles est très rarement faite au même endroit).
Une crise liée à une production mondiale de pétrole en baisse est en train de se conjuguer avec une crise écologique. Or bien qu’elle émet très peu de CO2, l’énergie nucléaire pose un certain nombre de problèmes liés notamment à la question des déchets et à la sécurisation des sites (une centrale qui explose, c’est une région entière qui devient inhabitable). Par ailleurs, l’uranium ne se trouve pas en quantité infinie sur terre et il est fort probable que les générations futures connaîtront des problèmes similaires aux nôtres actuellement avec le nucléaire (approvisionnement, extraction et épuisement des réserves).
La solution ne viendra pas d’une conversion énergétique massive. Il n’y a que Dieu qui peut faire de l’énergie à partir de rien et encore, il faut avoir la foi. Relocaliser l’économie, apprendre à se passer de sa voiture dans la mesure du possible et revenir à un peu plus de mesure et de pondération sont des solutions qui peuvent être viables mais qui sont malheureusement incompatibles avec le modèle de nos sociétés basé sur la mondialisation et la consommation.