Concernant la « Ségomania » de la première partie de la campagne présidentielle, plus ça va, plus je me demande si celle-ci n’a pas été, si ce n’est orchestrée, disons montée en mayonnaise par les médias à la « botte » de Sarkozy et de l’UMP.
En sommes, qu’il ait « choisit » son adversaire.
Ségolène Royale a certes fait de le populisme, mais elle s’y est prise comme un pied en cela que son image n’était pas « clair ». Son programme étant trop « large » pour arriver à rabibocher toutes les composantes de la gauche.
En sommes, une ébauche de populisme trop complexe pour être efficace.
En face, l’UMP a opposé une « machine de guerre » ou tout le monde pense et agit comme le « chef », pas d’avis divergent. La pensée unique en action au seul service de la victoire. Une capacité a mentir, a déformer les chiffres, marteler des contre-vérités avec un culot sans borne.
Bien aidé, il faut bien le dire par l’apathie complice des médias (en particulier télévisuels - la bise de chabot, les coupes de champ’ sur le plateau de TF1 le soir de l’élection en sont des épiphénomènes révélateurs)...
Bref, la gauche a encore du « progrès » a faire dans ce domaine...
Je crois malheureusement, que si la gauche veut revenir aux affaires, il va falloir user des mêmes méthodes populistes que L’UMP et son Calife.
Des slogans simplistes, des spots de campagnes biens proprets, une réthorique de boutiquier et du fric, beaucoup de fric. Voilà les éléments indispensables pour gagner une élection de nos jours.
Ce constat me fend le coeur, mais je craint que nos concitoyens ne sont pas foutus de décrypter un discours politique trop complexe, et ça, la droite l’a très bien pigé. Le martelage de slogan aussi débile que « travailler plus pou gagner plus » a bien fonctionné.
Il faut peut être que la gauche s’y mette aussi. Quitte a perdre son « âme » le temps d’une élection, pour, ensuite, appliquer un programme de gauche intelligent et complexe.
Mais, pour ça il faudra que les PS se sorte de son état de déliquescence actuel, de sa guerre des chefs incessante, choisisse enfin une voie politique claire (en se débarrassant des boulets que sont l’extrême gauche (Besancenot-Bové et consort...) et l’aile « droite » du partie). Il y a un boulevard idéologique entre ces deux voies, mais le PS préfère osciller tel un balancier entre ces deux extrêmes déconcertant ses électeurs potentiels.
Pouvez mettre en garde vos lecteurs potentiels que vous dévoilez la fin du film dans vos deux derniers paragraphes ? cela éviterait que celle-ci leur soit « spoiler ».
Concernant le film :
J’ai a peu près le même avis que vous sur ses qualités et défauts.
La fin est gênante et trahis allègrement le propos et la « morale » du livre originale. Ô combien plus « fine » et intelligente.
Je trouve aussi dommage que les vampires originaux tiennent plus ici du zombie lobotomisé sous EPO qu’autre chose. Les vampires du bouquin qui harcèlent Neuville sont plus intelligents, parlent et se « souviennent » de leur ancienne vie. Il y a également une dimension « sexuelle » (évidement) complètement absente ici. En effet, les vampires femelles cherchent à séduire Neuville par des danses (nues) et des propos suggestifs pour le faire sortie de chez lui.
L’impact psychologique était plus forte dans le livre du fait que bon nombre de vampire qui harcèlent le héros étaient des proches (famille, voisin...)
Là, les zombies forment une masses non identifiable.
Un peu dommage...
Et je ne parle pas de la fin. Lisez le livre !
P.S. la version de 1963 avec Vincent Price est disponible sur youtube. Tombée dans le domaine public semble-t-il. Bien qu’elle est pris un méchant coup de vieux, elle est un poil plus fidèle que celle de 2007.
Je suis passé devant plusieurs bars en fin d’après midi (vers Nation) et par curiosité j’ai jeté un oeil a l’intérieur.
- Première constatation, personne avec avec la clope au bec en salle. Terrasses (couvertes) vides ou presque. Et, là non plus, pas de clope...
- Pas vue moins de clients que d’habitudes. (A part, dans un bar situé près d’un lycée, mais bon, les vacances scolaires doivent y être pour quelque chose...)
- Les clients n’avaient pas l’air d’être plus « triste » qu’à l’habitude.
Après, il faudra voir dans la durée ce que ça donne...
Beaucoup de gens vont enfin pouvoir sortir dans les « lieux de convivialité » sans avoir à se mettre en apnée pendant 2 plombes.
Par contre, je doute que la loi soit aussi bien respectée en boite de nuit, la configuration de ces établissements se prêtant plus facilement à la fumette discrète...
Enfin, je reprend une ènième fois.
- Je ne défend pas l’alcool.
- Je dis simplement qu’une personne normalement constituée peut boire un verre de temps en temps sans polluer son environnement.
- On peut boire un petit verre une fois toutes les 36 du mois sans devenir alcoolique. On ne fume pas de clope si on est pas dépendant de la nicotine. Vous ne voyez pas la « légère » différence ?
On va illustrer un peu.
Le mec qui picole dans son coin sans emmerder le monde, il se fout en l’air. C’est son problème. Pas le mien.
Le mec qui fume dans la même pièce, il se fout en l’air lui aussi, mais il pourrie en plus la santé des autres personnes présentes dans cette même pièce. qu’il le veuille ou non, la fumée se répand partout et rentre dans les bronches de l’entourage.
Bref, les deux sont nocifs, mais l’un provoque des dégâts collatéraux immédiats.
Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. L’alcool aussi provoque des dégâts, mais ils ne sont différents. Et en l’occurrence, le débat qui nous s’intéresse porte sur le tabac.
La digression sur l’alcool n’était là que pour contredire l’argument selon lequel les anti-tabacs seraient des « pisses froids ».